Publié le 4 décembre 2009 | par Louis DAUBIN

Journalistes essayeurs, nous avons le privilège de découvrir et conduire en avant-première les véhicules de demain et même, parfois, d’après-demain.

Depuis le début de la crise économique et écologique, nous sommes de plus en plus souvent confrontés à des véhicules dont le CO2 diminue fortement de mois en mois.

Nous le devons à l’utilisation de méthodes et de produits issus de la recherche, et appliqués à l’automobile grâce à de brillants ingénieurs, ainsi qu’à la redécouverte des vertus de base définissant les règles de conception de la bonne automobile. Ces règles, à prendre en compte pour concevoir une voiture, ont maintenant largement plus d’un siècle.

Elles se nomment le poids, l’habitabilité, l’aérodynamique, le centre de gravité, le rendement au litre de cylindrée…

La période bling bling outrageuse, dont nous sortons à peine, avait frappé aussi l’automobile et l’automobiliste. Cette époque se caractérisait par la prévalence absolue de l’apparence sur l’intelligence dans tous les domaines.

Pour l’automobile, ce fut la période grotesque des roues énormes, des vitres noires, des feux noirs, des carrosseries monstrueuses, lourdes, laides, des couleurs sinistres et de l’acier et du carbone comme décoration intérieure, des sièges démesurés, laids et durs, des carrosseries de plus en plus hautes, larges et surchargées d’extensions diverses et ridicules.

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Le tout caractérisé par une augmentation notoire des consommations réelles et une baisse tout aussi flagrante des performances des voitures en matière de tenue de route, comme de confort ou de vitesse rapportées à la puissance et à la cylindrée en permanentes augmentations de ces engins.

Pour les amateurs de performances réelles que nous sommes, cette période fut très difficile à vivre. Nous dûmes entrer en résistance. Une majorité de journalistes auto adoptant immédiatement le bling bling automobile et s’y sentant très à l’aise pour l’encenser, malgré l’évidente dégradation globale du produit offert au consommateur.

Aujourd’hui, les mêmes encensent avec la même lucidité l’auto partagée, Yann Arthus-Bertrand, les voiturettes électriques, et les couloirs de bus sur le périphérique parisien. Mais cette fois, les ingénieurs sont avec nous. Vos autos vont s’alléger, s’abaisser, s’affiner, redevenir sûres, rapides, confortables et consommer moins. Non, ce n’est pas le mot « ECO » qui compte, c’est le mot « Logique » !

Louis Daubin

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