Publié le 6 mars 2015 | par Rédaction

Voiture stratégique pour Volkswagen – les ventes flottes représentent en France les 2/3 des immatriculations de Passat – cette 8ème génération se devait de rivaliser en prestations comme en qualité avec le premium allemand.

Volkswagen a les moyens de son ambition et, pour son nouveau vaisseau amiral Passat, les rivales Audi A4, BMW Série 3 et Mercedes Classe C doivent dorénavant compter avec cette nouvelle concurrente décomplexée. Qui plus est, très abordable grâce à l’adoption de la récente plateforme MQB, commune à la Golf mais aussi à l’Audi A3 ou encore la Seat Leon, et qui autorise des économies d’échelle inédites.
Son empattement augmenté de 79 mm atteint 2 791 mm pour un encombrement total identique à la précédente, soit 4 767 mm (2 mm de moins en berline, 4 mm de moins en break SW).

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En revanche, alors que les porte-à-faux sont réduits de 67 mm à l’avant et 13 mm à l’arrière pour une hauteur abaissée de 14 mm (à 1 456 mm), la largeur est plus importante de 12 mm à 1 832 mm. Plus effilée visuellement mais mieux proportionnée, cette Passat en impose visuellement même si elle n’échappe pas aux canons esthétiques du genre avec ses chromes en pagaille.

Incontournable 2.0 TDI 150 ch

Autre atout de cette plateforme MQB, l’habitabilité en hausse qu’elle propose avec, tout d’abord, un coffre qui assure un excellent 586 l en berline (21 l en plus) et 650 l en break SW (soit 47 l supplémentaires), deux records dans la catégorie. Les passagers bénéficient d’un habitacle plus long de 4 cm dont l’espace se fait réellement sentir aux places arrière, dignes d’une grande berline du segment supérieur.
A l’avant, l’espace est tout aussi conséquent grâce à une console centrale pas trop envahissante et une planche de bord discrète et raffinée avec ses lignes horizontales qui courent sur toute sa longueur, intégrant au passage d’élégantes ouïes d’aération.

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La plateforme MQB autorise aussi une perte de poids importante, estimée à 85 kg par Volkswagen (dont 40 kg pour les motorisations, 33 kg pour la caisse, 9 kg pour le châssis et 3 kg pour l’électrique), ainsi que l’adoption de la récente palette de groupes motopropulseurs plus sobres (- 20 %, selon VW) ainsi que toute l’électronique embarquée pour la sécurité, l’assistance de conduite ou le divertissement. Le tout connecté bien sûr.

Pour ces essais internationaux en Sardaigne, nous avons retrouvé le 2.0 TDI de 150 ch qui fera le gros des ventes en France. Bien connu chez Audi comme chez VW, il bénéficie des dernières mises au point technique qui autorisent des émissions limitées à 106 g/km de CO2, soit une consommation de 4,0 l/100 km en usage mixte (en boîte manuelle 6 rapports) et 4,4 l/116 g en boîte DSG, fort agréable mais entraînant une surconsommation, en plus de son surcoût conséquent de 1 500 euros.

Voyages au long cours

La cavalerie est suffisante pour mener bon train avec ce moteur qui fait preuve d’une belle souplesse et d’un couple maxi intéressant de 340 Nm dès 1 750 tr/mn. Sans surprise, ce 2.0 TDI sait se faire discret si l’on ne le sollicite pas dans ses derniers retranchements tout en assurant des performances largement suffisante. Il remplit totalement son office et avoue une capacité en reprises, surtout avec la boîte DSG, de très bon aloi. De bonne facture, cette dernière moûture du 2.0 TDI 150 ch a su aussi gommer sa rugosité sonore et le lissage de la montée en puissance est parfaite.

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Si le train avant de la version 2.0 TDI deux roues motrices demeure léger et vif, la version 4Motion est moins réactive et plus pataude. Mais rappelons que la Passat n’est pas une berline sportive du segment D, bien plutôt une sage, bien sage berline dont les trains roulants savent parfaitement absorber et filtrer tous les défauts de la route, assurant des voyages au long cours reposants.

Jean-Christophe Lefèvre


FICHE TECHNIQUE
Moteur : 4 cylindres 2.0 litres
Puissance : 150 ch
Couple : 340 Nm
Boîte : BVM 6 rapports (DSG 8 rapports)
Vitesse maxi : 220 km/h
0 à 100 km/h : 8,7 sec.
Consommation mixte : 4,0 l/100 km
CO2 : 106 g/km (ni bonus ni malus)
TVS : 424 euros
Prix : à partir de 34 010 euros


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« Business Premium »
– Cette nouvelle Passat peut revendiquer à juste titre son positionnement dans le « business premium » au prix « éco » avec un accès à la gamme à 30 100 euros pour le 1.6 TDI de 120 ch (Trendline Business, 6 CV, 106 g) et, pour le 2.0 TDI de 150 ch, un prix débutant à 34 010 euros (Conforline Business, 7 CV, 106 g). Et cela, seule une véritable nouvelle plateforme conçue avec les critères de qualité d’Audi pouvait l’offrir.

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