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Lire la suitePublié le 1 décembre 2014 | par Rédaction
Les constructeurs partagent un même sentiment de prudence pour les prochains mois et pour l’année 2015. Ainsi, chez Daimler, le président du directoire, Dieter Zetsche, a réduit sa prévision de croissance du marché automobile mondial pour cette année, à 3 % 4 %, en raison du conflit en Ukraine et du ralentissement de la croissance de marchés tels que le Brésil et l’Argentine.
Martin Winterkorn Volkswagen Group
D’autres dirigeants se montrent également prudents, notamment concernant l’Europe où six années de contraction du marché automobile ont ramené le total des ventes annuelles à un niveau 20 % inférieur à celui de 2007.
La faiblesse de la croissance économique dans nombre de pays européens conduit certains à se demander si l’écart sera effacé un jour. « Nous atteindrons peut-être 13 millions ou 13,5 millions en Europe. Mais le marché ne retrouvera pas le niveau de 15,5 millions, j’en suis sûr » a, pour sa part, déclaré Martin Winterkorn, président du directoire de Volkswagen.
Dieter Zetsche Daimler AG
Le marché européen a néanmoins renoué avec la croissance cette année, + 6 % au cours des neuf premiers mois de 2014, même s’il est difficile d’évaluer la vigueur de la demande sous-jacente en raison de la multiplication de dispositifs d’incitation à l’achat de véhicules neufs mis en place dans différents pays.
Norbert Reithofer, président du directoire de BMW, estime que les niveaux de prix s’étaient améliorés en Europe mais pas autant que ce qu’aurait souhaité le constructeur automobile allemand. Il ajoute qu’il faudra plus de trois ans avant que le niveau des ventes en Europe retrouve son niveau d’avant-crise.
Même vision chez Opel où Karl-Thomas Neumann, président du directoire, filiale européenne estime que l’Europe mettrait « beaucoup de temps à retrouver ses niveaux d’avant-crise ».
Les constructeurs français semblent un peu moins pessimistes. Renault prévoit une poursuite de la croissance du marché européen et français l’an prochain, et des situations toujours contrastées sur les marchés émergents.
« Globalement, nous sommes confortables pour 2014 sur le haut de la fourchette + 3% à + 4% en Europe, nous serons même peut-être à un peu plus » a dit Jérôme Stoll, le directeur commercial du constructeur.
« Sur la France, on va être entre + 1 % et + 2 %, nous sommes sans doute un petit peu mieux que ce qu’on avait prévu en termes de marché. ».
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