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Lire la suitePublié le 24 février 2023 | par Guillaume Geneste
Si vous êtes à la recherche d’un utilitaire fun et distillant des sensations fortes, le Ranger Raptor est fait pour vous. Même si ses capacités utiles pures restent limitées, il distille un plaisir de tous les instants.
Loin des utilitaires purs et durs, le Raptor, la version délurée du nouveau Ford Ranger, offre des prestations élevées et se moque du qu’en dira-t-on. La première génération de Ranger Raptor affichait déjà un sacré tempérament. Cette seconde génération enfonce encore un peu plus le clou en abandonnant son quatre cylindres diesel pour un moteur V6 essence 3.0 dans un premier temps (un nouveau moteur diesel devrait faire son apparition un peu plus tard après le lancement du Ranger « normal »). Ce V6 essence apporte un vrai plus en termes d’agrément et de sonorité. Fort de près de 300 ch (292 précisément) il dispose tout de même de 491 Nm dès 2 300 tr/min grâce à sa double suralimentation.
Un look ravageur
Outre cette nouvelle cavalerie, le Ranger Raptor affirme haut et fort son design agressif et sa stature imposante. Extérieurement, il s’inspire du F-150 Raptor, la version hautes performances du pick-up le plus vendu aux Etats-Unis. Sa large calandre verticale spécifique et ses grands phares semblent prêts à dévorer les autres usagers de la route. Avec plus de 2 mètres de large, près de 5,40 m de long et ses logos décoratifs (une des rares options disponibles), le Ranger Raptor en impose. Les marchepieds n’ont pas qu’une fonction esthétiques et s’avèrent particulièrement pratique pour monter ou descendre de cet imposant véhicule. Les ingénieurs de Ford Performance ont largement modifié le châssis du Ranger standard : trains roulants (avec des voies élargies) et suspensions (indépendantes à l’avant, multibras à l’arrière) à grands débattements avec amortissement piloté Fox sont spécifiques. La garde au sol a aussi été rehaussée pour permettre au Raptor de passer partout, ou presque.
Une conduite très plaisante
Dès le démarrage, le V6 3.0 essence fait rapidement oublier l’ancien quatre cylindres diesel grâce à ses vocalises autrement plus agréables. Le gabarit se fait rapidement oublier, au moins sur route. Le conducteur bénéficie d’une excellente position de conduite. L’habitacle baigne dans une ambiance sportive particulièrement réussie : sièges sport et tableau de bord avec surpiqures, tableau de bord digital multifonction, système multimédia Sync4 de dernière génération, large dalle centrale qui regroupe de nombreuses commandes, dont celles de la transmission et des caméras (avant et arrière), particulièrement pratique en franchissement et pour le stationnement. Le moteur, bien épaulé par la boîte auto à 10 rapports, répond instantanément aux sollicitations du conducteur grâce à la puissance mais aussi au couple omniprésent. Les accélérations sont très convaincantes, tout comme les reprises. Le freinage est à la hauteur du poids de l’engin (au moins sur quelques freinages appuyés consécutifs). De toute façon, il ne s’agit pas ni d’une ballerine ni d’une voiture de rallye… Le confort est excellent et la tenue de cap est bonne. Seule une prise de roulis un marquée se fait sentir dans les courbes appuyées abordées rapidement. L’ensemble sur route est tout simplement bluffant pour un engin de cette taille et de ce poids. Mais là où le Raptor en apporte encore plus, c’est en tout-terrain.
Un vrai franchisseur
Le travail apporté au Ranger Raptor permet de profiter de belles performances et d’un confort inégalé pour un pick-up sans remettre en cause ses capacités de franchissement, bien au contraire. Aux suspensions à grands débattements, le couple important et l’excellente boîte auto à 10 rapports viennent s’ajouter une gestion électronique de la transmission (7 modes de conduite, normal, boue, sable, rocher… ainsi que le mode Baja pour la piste) et le blocage des ponts avant et arrière. De quoi affronter tous les terrains, des passages les plus escarpés aux pistes les plus roulantes. Très efficace, il ne semble pas devoir s’arrêter et peut se permettre de passer là où très peu de véhicules peuvent s’aventurer. Sur piste, une fois le mode Baja sélectionné, il est possible de rouler vite, très vite, avec l’échappement quasiment libre. De quoi générer de très belles sensations et de se prendre, dans de très belles conditions de confort, pour un pilote de rallye-cross quelques instants. Seul véritable défaut de ce pick-up hors norme : une consommation de carburant difficile à faire tomber sous les 15 l/100 km. Bien qu’en double cabine, le Ranger Raptor échappe au malus grâce à son homologation « camion plateau ».
A condition de se contenter d’une charge utile de seulement 620 kilos et d’une capacité de remorquage de seulement 2 500 kilos, le Ranger Raptor est un merveilleux jouet, tant sur route qu’en dehors des sentiers battus. Le tout sans malus… Mais pour combien de temps ?
Guillaume Geneste
Fiche Technique :
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