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Basé sur les capacités de stockage des batteries lithium-ion, le volet électrique du système développé par Infiniti peut fonctionner de façon autonome puisque le moteur de 68 ch possède son propre embrayage le reliant à la boîte automatique à 7 rapports. L’Infiniti joue ainsi en douceur les gammes de l’hybridation parallèle, à savoir le démarrage en silence ou la reprise, en solo, de la propulsion à vitesse stabilisée, sur route plane.

À bord, on se rend vite compte que les cotes de la M35h autorisent une habitabilité exemplaire, à l’avant comme à l’arrière. Ça n’est pas le cas pour le coffre dont le volume se limite à 350 litres… une limitation imposée par le stockage électrique. Pour le reste, le confort et la finition sont dans les standards hauts du segment, avec un niveau d’équipement “GT Premium” de premier plan en sécurité, confort et communication.

À finition équivalente, on remarque que seulement 2 000 € séparent la M35h de la version diesel M30d, un effort tarifaire incitatif compte tenu du bonus prévu. Confortable, cette Infiniti est également plaisante à conduire grâce à son V6 3L de 306 ch (350 Nm), garant de reprises sécurisantes. Mais attention à garder le pied léger si l’on veut préserver une courbe de consommation vertueuse, ce beau moteur ayant tôt fait d’engloutir vos fantasmes écologistes en cas de sollicitations répétées.

Routière originale et statutaire à la fois, conjuguant puissance et valeurs de consommation somme toute raisonnables (avec un CO2 à 159 g/km) compte tenu de la puissance et du poids tracté (364 ch/1 830 kg), l’Infiniti M35h mérite que l’on s’y attarde. Certes, le budget (de 55 090 à 61 090 €) pourra sembler dissuasif (tout comme la rareté des points de service, hélas !), mais on gardera à l’esprit les rapports qualité/agrément et équipement/technologie qui sont peut-être parmi les meilleurs de cette catégorie.