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Lire la suitePublié le 22 septembre 2017 | par Rédaction
Essai Mazda CX-5 Diesel 150 ch 4X4 Dynamique
Incontestable succès mondial pour Mazda, le CX-5 se renouvelle pour faire face à la nouvelle vague de concurrents qui déferle sur le marché. La deuxième génération a pour mission de maintenir son statut de référence en jouant sur le raffinement et la continuité.
Pour un petit constructeur comme Mazda, vendre 1,5 million d’exemplaires d’un modèle en moins de cinq ans constitue une petite prouesse. C’est ce qu’il a réussi avec le CX-5 première génération, qui se distinguait de ses concurrents par une agilité et une homogénéité au-dessus du lot. Depuis son arrivée en 2012, le nombre de rivaux a cependant augmenté de manière exponentielle, ce qui rendait d’autant plus opportun son renouvellement.
Sur le plan esthétique, on note des lignes plus fluides et une face avant plus statutaire : il faut bien répondre au goût de l’époque. L’engin conserve cependant le gabarit du modèle précédent au centimètre près. A 4,55 m, il se révèle 10 cm plus long que le Peugeot 3008 mais reste bien dans le segment des SUV compacts. Ses prestations en termes d’habitabilité n’évoluent donc qu’à la marge même s’il revendique 17 litres de coffre en plus. En revanche, la finition de l’habitacle progresse très nettement. Les plastiques durs ont laissé la place à des matériaux moussés plus agréables au toucher et les assemblages apparaissent plus rigoureux.
Sans surprise, le nouveau Mazda fait la part belle aux aides à la conduite : tous les dispositifs les plus modernes sont de la partie, depuis l’affichage tête haute jusqu’au régulateur adaptatif efficace jusqu’à l’arrêt en passant par la reconnaissance d’obstacle en marche arrière. Dommage cependant que l’équipement multimédia embarqué, similaire au modèle précédent ne soit plu tout à fait au niveau de la concurrence. Gageons que Mazda mettra à jour son SUV en cours de route.
Nous avons pu essayer la version Diesel de 150 ch doté de la transmission 4 roues motrices. Une version qui offre un niveau de performance satisfaisant et un comportement routier de très bon niveau. On remarque surtout les gros progrès réalisés par le CX-5 en matière de silence et de confort : la relative sécheresse du modèle précédent n’est plus d’actualité. Pour autant, le Japonais a trouvé plus compétent que lui avec le Peugeot 3008 déjà cité.
Malgré ses indéniables progrès le SUV japonais risque de souffrir de ses émissions de CO2. Homologué selon les normes WLTP plus sévères, il ne comprend aucune version sans malus écologique ce qui le handicape nettement en matière de TVS. Dommage car son rapport prix équipement reste plutôt attractif.
Camille PINET
Fiche Technique :
Moteur : 4 cylindres en ligne Diesel
Cylindrée : 2191 cm3
Puissance : 150 ch à 4 500 tr/min
Couple : 380 Nm à 1 800 tr/min
Vitesse Maxi : 199 km/h
Consommation : 5,4 l/100 km
Emissions de CO2 : 142 g/km
TVS : 1633 € par an
Malus : 613 €
Prix : 36.300 € (malus non inclus)
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