Publié le 6 octobre 2015 | par Rédaction

Bien calibré et défini par un marketing très affûté et performant, le Renault Kadjar propose tous les atouts du crossover sous un style séduisant. Son moteur dCi 130 conviendra à la majorité des automobilistes.

Avec le Kadjar, Renault arrive sur un marché des crossover du segment C en pleine croissance. En Europe, cette silhouette représente désormais 27 % des volumes du segment l’an dernier. Et l’on peut estimer que cette part est d’environ 20 % sur le marché français. Renault complète donc fort opportunément sa gamme. Soutenu par un réseau de concessionnaires qui attendait avec impatience ce type de produit, le Kadjar interprète à merveille la mélodie du crossover sans dévier de la partition : un style expressif, une garde au sol martiale et des grandes roues sous des élargissures d’aile en plastique noir.

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L’ensemble s’exprime sur une longueur de 4,45 m offrant une bonne habitabilité dans la catégorie avec un coffre dont le volume est de 0,47 m3. Le plancher de coffre est composé de deux couvercles donnant accès à des compartiments permettant d’y déposer des objets à l’abri des regards. De plus, ces compartiments offrent une face inférieure dotée d’un revêtement en plastique noir, ce qui permet d’y poser des objets humides ou sales sans abimer la moquette de l’autre face.

Le Kadjar offre le bon dosage de prestations émotionnelles, comme son design, et d’éléments techniques tels sa plateforme commune à d’autres véhicules de l’Alliance Renault-Nissan et ses moteurs diesel 1.5 dCi et 1.6 dCi. Et comme, Nissan a déjà utilisé ces éléments communs pour sa seconde génération de Qashqai, Renault avance en terrain connu. D’ailleurs, le constructeur ne s’en cache pas : 60 % des composants du Kadjar sont communs avec ceux de son cousin nippon mais cachées car 95 % des éléments visibles sont spécifiques.

Une fois installé au volant, la planche de bord déçoit un peu. En de nombreux endroits où le regard s’arrête, la juxtaposition de plusieurs matériaux plastiques différents fait un peu fouillis et peu qualitatif. Néanmoins, l’instrumentation s’avère claire et lisible avec juste ce qu’il faut de modernité. L’écran TFT du tableau de bord propose quatre modes de visualisation et cinq couleurs de personnalisation. Au centre de la console, le système R-Link2 et son écran tactile de 7 pouces donne accès au système audio, à la téléphonie, à la navigation et aux applications.

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L’ensemble s’utilise aisément et de manière assez simple et intuitive. Le reste de l’habitacle propose quelques astuces comme le siège avant passager dont le dossier se rabat à l’horizontale sur l’assise ou les nombreux rangements dans les portières. Les dossiers de banquette arrière se rabattent à l’aide des commandes mécaniques se trouvant sur le haut des parois du coffre.

Au lancement, la Kadjar est disponible en trois configurations mécaniques pour les diesel dCi 110, avec boîte manuelle six vitesses ou boîte double embrayage, ou le dCi 130 avec le moteur 1.6 apparu il y deux ans dans la gamme. Début 2016, une version 160 ch de ce moteur 1.6 sera disponible pour les amateurs de conduite un peu plus rapide. Néanmoins, le dCI 130 apporte une bonne vivacité au Kadjar et réalisera aisément toutes les missions d’un usage courant. Le galop d’essai d’une centaine de kilomètres s’est soldé par une consommation moyenne de 7,6 l/100 km.

Tant en deux qu’en quatre roues motrices, avec répartition automatique, le comportement routier et le freinage sont suffisamment sécurisant et n’appellent aucune critique. Les débattements de suspension sont à la fois favorables aux franchissements et au confort. Malheureusement, les bruits aérodynamiques sont assez présents à partir de 130 km/h.

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Outre la version de lancement, Edition One, la gamme comprend quatre niveaux de finition. L’on s’intéressera plus particulièrement au niveau intermédiaire, dénommé Zen. Il comprend notamment les rétroviseurs à rabattement électriques, la climatisation automatique bi-zone, l’aide au parking arrière et l’alerte de franchissement de ligne, un volant en cuir et la reconnaissance des panneaux de signalisation.

La finition Business y ajoute l’aide au parking avant et le système R-Link 2. La finition haute, Intens, propose notamment le rabattement dossiers depuis le coffre et la banquette 2/3-1/3 fort pratique sur ce type de véhicule. Dommage que celle-ci ne soit pas dans la dotation de série de la version intermédiaire. A ce bémol près, un dCi 130 en finition Zen s’échangera contre 29.300 euros en deux roues motrices.

Bertrand Gay

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