
Louis-Carl Vignon ( Ford France ) : « Des véhicules et des services pour favoriser la productivité de nos clients artisans et entreprises » Louis-Carl Vignon, directeur général de Ford France évoque la riche actualité pr…
Lire la suitePublié le 30 mai 2018 | par Rédaction
Encore un nouveau SUV, encore une nouvelle SEAT. Après le succès de l’Ateca, l’Arona vient se positionner sur un autre segment dont le constructeur était absent. Avec les mêmes ambitions, a-t-il les atouts pour connaître le même succès ?
En 2017, Seat est la marque qui a eu la meilleure croissance en Europe (+17 %) et la deuxième en France (+14,2 %). Un résultat en trompe l’œil dans l’hexagone, car avec moins de 25 000 voitures vendues l’année dernière, la marque espagnole atteint à peine 1,17 % de parts de marché, deux fois moins que dans le reste de l’Europe où les ventes ont été dopées par l’Ateca. En 2018, le constructeur compte sur l’Arona pour continuer sa progression en Europe et surtout en France.
Les raisons d’espérer sont nombreuses. D’abord l’Arona arrive sur un segment très dynamique, celui des petits SUV. C’est même le premier du groupe VW, si l’on excepte le Q1, qui boxe dans une autre catégorie de prix, et en attendant le T-Cross…
L’Arona partage son châssis (MQB A0) avec l’Ibiza mais, pour répondre aux codes du SUV, une version surélevée associée à des formes légèrement bodybuildées et des panneaux de carrosserie sculptées. Comme ses concurrentes sur le segment, C3 Aircross, Kia Stonic, Captur ou 2008, l’Arona est très personnalisable. Entre les teintes, les couleur de toit, les selleries et les dessins de jantes, près de 70 combinaisons sont disponibles.
Si les lignes extérieures ne manquent pas d’attraits, l’intérieur est plus dépouillé, voire un peu terne. La planche de bord est la même que celle de l’Ibiza, sans grands défauts mais sans surprise. Mais dans sa catégorie, l’Arona s’avère assez spacieuse aussi bien pour les passagers que pour les bagages. Comme ses qualités routières sont agréables, la petite citadine permettra aisément de quitter la ville pour quelques jours.
Seat nous a d’ailleurs invité à traverser Israël de Tel Aviv au désert du Néguev en passant par la mer morte. Sur ces routes splendides, l’Arona s’est montrée à l’aise. Si le TCI 115 est plus dynamique que le TDI 95, celui-ci s’avère suffisant dans la plupart des cas et permet de garder les émissions de CO2 sous contrôle. C’est surtout le châssis qui se montre remarquable, offrant un maintien sûr et un confort raisonnable non seulement en ville, sur route mais même sur des chemins pas trop cahoteux. Il n’est pas question pour autant de s’aventurer à franchir des obstacles plus conséquents qu’un haut trottoir, si l’Arona est surélevée, elle ne dispose dans tous les cas que de deux roues motrices.
L’entrée de gamme « Référence » avec la motorisation essence 1.0L TSI de 95 ch (BVM5) est à 16 500 euros et 19 500 € avec le TDI 95 en boite manuel. Elle embarque de série un équipement très raisonnable avec l’aide au démarrage en côte, la détection des piétons, un système multimédia avec écran tactile 5 pouces et l’air conditionné. Mais il faut ajouter 2195€ pour passer à la version « Style » et obtenir le régulateur de vitesse, le détecteur de fatigue et un système multimédia avec écran tactile 8 pouces Full Link.
Mieux vaut donc se tourner vers la version business, un peu plus chère (19 685€ pour le TSI 95 et 22 285€ pour le TDI 95) mais qui embarque en sus : le système de navigation Europe tactile 8’’, la Connectivity Box (avec chargeur à induction et amélioration de la réception du smartphone, la climatisation automatique bi-zone avec système Pure Air, le détecteur de pluie et de luminosité et une roue de secours de taille réduite.
Dans la catégorie très prisée des SUV urbains, l’Arona, devrait trouver sa place. L’arrivée tardive de la marque sur ce segment l’empêche d’étonner mais lui évite aussi de se tromper. Si l’Arona n’a rien d’exceptionnel, il n’a pas non plus de défaut rédhibitoire et se distingue par ce qui fait depuis quelque temps la force de Seat, un rapport qualité prix plus qu’attractif.
Guillaume Roul
FICHE TECHNIQUE
– Moteur : 1.6 TDI 95 ch 4 cylindres 1598 cm³ Business
– Puissance : 95 ch / Couple : 250 Nm
– Vitesse maxi : 172 km/h
– Boite : BVM5
– Consommation : 4,1 l/100km
– Émissions CO2 : 106 g/km
– TVS : 477 €
– Prix : 22 285€
Louis-Carl Vignon ( Ford France ) : « Des véhicules et des services pour favoriser la productivité de nos clients artisans et entreprises » Louis-Carl Vignon, directeur général de Ford France évoque la riche actualité pr…
Lire la suiteLe cours du baril de pétrole est aujourd’hui aux alentours de 69 dollars Soit une baisse de plus de 35% de son cours en quelques semaines. L’effet immédiat, et contrairement aux engagements du gouvernement, pris à l’époq…
Lire la suite