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Lire la suitePublié le 20 octobre 2015 | par Rédaction
Apparue en 2008, la Seat Ibiza s’offre une seconde remise en forme pour rester d’actualité. Une opération qui n’a rien d’anodin puisqu’elle touche aussi bien les moteurs que les trains roulants et l’habitacle.
Dans le segment très concurrentiel des citadines polyvalentes, laisser vieillir trop longtemps un modèle constitue une prise de risque certaine. Seat a pourtant fait le choix de faire durer son Ibiza plus longtemps que d’ordinaire puisque le modèle vient de fêter ses sept ans. Pas fou, le constructeur lui offre tout de même un restylage très substantiel afin de rester dans la course.
Ce n’est certes pas à l’extérieur que cette évolution est la plus perceptible. L’auto est pour ainsi dire inchangée, promenant sa silhouette assez singulière signée par le belge Luc Donckerwolke. Seules modifications : les phares et les jantes. Au premier abord, l’habitacle apparaît également très peu différent de l’ancien modèle. Un examen de détail révèle cependant une transformation beaucoup plus profonde, particulièrement en termes de qualité de finition et d’assemblage.
Le plastique dur qui ornait le milieu de la planche de bord a cédé la place à un matériau moussé nettement plus agréable au toucher et surtout l’ensemble apparait impeccablement ajusté. Sur les versions haut de gamme on note également l’apparition d’un nouveau système multimédia, reprenant les composants déjà vu sur la Polo mais adoptant un logiciel inédit développé avec Samsung.
Sous le capot, la gamme de motorisations a été entièrement revue en faisant la part belle aux blocs trois cylindres, aussi bien en essence qu’en Diesel. Nous avons retenu pour notre essai le Diesel d’entrée de gamme, à savoir le 1.4 75 ch. Ce moteur, déjà vu sous le capot de la Polo et de la Skoda Fabia, ne brille pas par son agrément. Ce n’est pas tant ses performances, honorables vu le niveau de puissance, qui pêchent, mais plutôt le niveau de bruit et de de vibration. Ce bloc s’avère de plus creux à très bas régime ce qui interdit de démarrer ou de rouler sur le couple. Bref, ce moteur est totalement dépassé par la concurrence, même s’il faut noter que cette version 75 ch est moins désagréable que les déclinaisons 90 et 105 ch. Et il a le mérite d’offrir un niveau d’émissions relativement bas avec 88 g/km de CO2.
Sur le plan des trains roulants, les progrès sont également sensibles, l’Ibiza ayant abandonné la sécheresse qui la caractérisait. Le niveau de confort est désormais très correct mais on relève une tendance au pompage lorsque le rythme s’accélère. Le comportement routier se veut rassurant même si la tenue de cap et l’adhérence n’atteint pas le niveau des meilleures françaises. Remise au goût du jour, l’Ibiza ne se hisse pas pour autant au meilleur niveau du segment, surtout dans cette version Diesel. Heureusement, elle se rattrape par ses prix.
– Moteur : 4 cylindres Diesel 1422 cm3
– Puissance : 75 ch à 3500 tr/min
– Couple : 210 Nm à 1700 tr/min
– Vitesse Maxi : 173 km/h
– Consommation : 3,4 l/100 km
– Emissions de CO2 : 88 g/km
– TVS : 176 € par an
– Prix : 17.405 €
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