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Lire la suitePublié le 31 janvier 2017 | par Rédaction
Parce que le segment du crossover est désormais incontournable dans la compétition commerciale, Toyota a sorti son atout hybride pour ceux qui voudraient associer mode et technologie.
Au premier coup d’œil, ce C-HR (Coupé-High Rider) surprend par un style à la fois anguleux et tendu qui lui confère un air de baroudeur urbain. Compact à l’œil, il affiche pourtant une longueur de 4,36 m, soit presque l’encombrement d’un Nissan Qashqai… derrière des airs de Juke.
Le dynamisme recherché par les designers se lit également dans l’habitacle, en rupture avec le dessin plutôt conventionnel des intérieurs Toyota. L’ergonomie est bonne (on apprécie l’écran tactile de 8” perché au sommet de la console centrale), les sièges confortables, mais l’on déplore un espace aux jambes un peu juste aux places arrière, ainsi qu’une surface vitrée totale restreinte par le dessin effilé de la silhouette.
S’il est proposé avec une motorisation essence de 1,2 litre en boîte manuelle ou en CVT, en 2×4 ou en 4×4, on s’intéressera – fiscalité carbone oblige – au modèle hybride, directement emprunté à la Prius 4, une référence solide sur le marché.
En prévoyant de diffuser, en 2017, 40 % de cet hybride à des clients professionnels, Toyota a soigné cette version dont le score carbone est de seulement 86 g (avec des jantes de 17”) pour une consommation mixte annoncée de 3,8 litres. Au volant, on ne sera pas surpris de démarrer sur un coussin de watts pour doucement glisser vers l’énergie thermique.
Pour la circulation dans les hyper-centres réglementés, un mode de maintien en propulsion électrique est possible, mais pour quelques kilomètres seulement. Précisons que le turbo essence de 1,8 litres et 98 ch, couplé au moteur synchrone à aimants de 53 kW, produit une puissance totale de 122 ch. Appréciable en ville, la boîte CVT nuit rapidement au silence de fonctionnement du C-HR par le maintien en régime élevé du moteur thermique.
Sur parcours routier et autoroutier, ce bruit moteur – tout comme le délai de conversion du couple (le fameux effet “élastique” propre à tous les variateurs) – sont parfois gênants. Pour autant, le C-HR hybride parvient à tirer son épingle du jeu sur les itinéraires tourmentés, même si sa suspension orientée “confort” tolère assez mal les excès de zèle.
Dynamique sans vraiment être sportive, cette Toyota “hi-tech” est dotée, entre autres, d’un système anti-collision, d’un régulateur de vitesse adaptatif, d’une alerte de franchissement, d’un détecteur de fatigue, de la gestion automatique des feux de route et de la lecture des panneaux de signalisation.
Puisque le monde de l’entreprise s’intéresse, lui aussi, de plus en plus au segment des SUV/crossovers urbains (il est en hausse de 14 % sur le marché français !), Toyota a prévu une version Dynamic Business dotée en plus d’un GPS (un peu lent) et de l’aide au stationnement arrière.
Ainsi proposé, le C-HR devrait conquérir environ 70 % de nouveaux clients, des “user/chooser” pour la plupart, recrutés parmi des cadres supérieurs, des libéraux et des indépendants, tous attirés par l’aspect technologique du modèle, sa praticité préservée (le coffre offre un volume intéressant de 377 litres) et son image. Il serait intéressant qu’à l’avenir, outre un réglage de la transmission plus favorable à la réactivité et au silence d’utilisation, Toyota prévoit d’ajouter à son C-HR l’interface Apple ou Androïd pour les mobiles, ainsi que l’option d’un toit ouvrant, souvent adopté à bord des véhicules citadins et branchés.
Mais ce ne sont là que des ajustements, car doté d’une forte personnalité, confortable et bien fini, le C-HR séduira sans nul doute celles et ceux qui veulent afficher leur double énergie !
Axel Ekman
Fiche Technique :
– Moteur thermique : 4 cylindres essence
– Moteur électrique : synchrone à aimants permanents
– Puissance totale : 122 ch à 5200 tr/mn
– Couple : 142 Nm à 3600 tr/mn
– Vitesse maxi : 170 km/h
– Boîte : CVT
– Consommation constatée : 4,9 l/100 km
– Émissions CO2 : 86 g/km
– TVS : 172 €
– Prix : 28 950 €
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