
Tarik Moufaddal : “Nous anticipons les mutations” En devenant “TotalEnergies”, le géant français Total a signifié sa mutation. Dans un monde devenu “carbonophobe”, l’énergéticien a diversifié ses ressources, sa…
Lire la suitePublié le 25 mars 2016 | par Louis DAUBIN
Le salon de Genève est un évènement important et à l’heure où vous lirez ces lignes nous serons plongés dans la rédaction de notre compte rendu de ses nouveautés automobiles. D’ores et déjà les nombreux dossiers de presse qui nous arrivent à la rédaction nous parlent plus d’électronique et de voiture autonome que de tenue de route, de freinage, de confort ou de performances.
Tout semble se réduire ,assez gravement à nos yeux , au moyens déployées pour faire en sorte que vous deveniez l’otage, voir l’esclave, d’une entité mobile, sorte de voiture informe avec un logo de marque, qui obéira a un cerveau central chargé de décider pour vous ce qui sera pour votre bien dans le cadre d’un déplacement que vous devrez déclarer et effectuer selon la norme .
Oui « Brazil » n’est pas loin et l’asservissement de l’homme libre voyageant à son gré avec son automobile, comme le décrivait avec bonheur Paul Morand ou Françoise Sagan, est programmé pour demain matin.
Ce sont ceux la même qui vous ont apporté la liberté de vous déplacer en rendant l’automobile accessible à tous qui ont prévus de vous la retirer avec la voiture dite autonome.
Est-ce le suicide de l’automobile par les constructeurs eux-mêmes ? C’est assez probable. La capacité d’analyse à long terme des conséquences des orientations industrielles frénétiques dictées par la mode ou la bien-pensance oppressante est le propre de bien des dirigeants, simples mortels aux manettes.
L’aveuglement dicté de la « vision » commune de l’avenir du marché amène le troupeau des analystes aveugles aux mêmes erreurs. Un exemple ? En France, la collectivisation de la pensée sur les stupides et inefficaces limitations de vitesse a entrainé une génération de décideur automobile à nier l’intérêt des motorisations, pour se conformer aux bévues du pouvoir politique qu’ils croient côtoyer.
Résultat : « l’image » des constructeurs Français s’est « effondrée » face à leurs confrères Allemands, qui n’en demandaient pas tant, sur les marchés mondiaux. L’exemple de notre quasi absence automobile en Chine en est l’élément terriblement révélateur. Ce sont-ils demandés pourquoi ?
La voiture vraiment autonome sera le cercueil de notre liberté et le cimetière des constructeurs actuels. Ils se demanderont pourquoi dans 30 ans.
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