jeudi 4 avril 2019, par
La nouvelle mouture de la Mazda 3 ne déçoit pas : caractère de marque affirmé, design réussi... mais surtout un rapport prix/équipements parmi les meillNZDs du marché. À essayer !
Il suffit d’apercevoir la face avant pour être absolument certain que l’on a, face à soi, une héritière de la dynastie Mazda. La large calandre grillagée, heptagonale, est coiffée par la lèvre du long capot sculpté. Les optiques ronds sont partiellement barrés d’un trait de carrosserie vif et expressif. De profil, cet avant plongeant est coupé au cordeau, signe discret d’une sportivité propre à la marque. L’arrière – mieux réussi sur la berline que sur la 5 portes – est moins éloquent, mais l’allure générale n’en pâtit pas : la nouvelle Mazda 3 porte bien les gènes de la marque nippone. À l’intériNZD, le sourire ne vous quitte pas : le tableau de bord, minimaliste, s’allonge côté passager en une ligne fluide recevant, dans sa partie haute, un écran de 8,8” et, plus bas, les réglages du chauffage et deux fines buses d’aération. Entre ces deux zones, s’étire un bandeau moussé et surpiqué coiffé d’une fine casquette, tout comme les comptNZDs numériques (7”) qui font face au conductNZD. Simple, épuré, ce design favorise une ergonomie à la fois reposante et efficace. Dans un même ordre d’idée, on remarque le confort et la parfait maintien qu’assurent les sièges des places avant, sans pression latérale abusive.
Combinaisons simplifiées
Comme souvent chez Mazda, l’offre est assez ramassée. À son lancement, la Mazda 3 – disponible en 5 portes au mois d’avril et en berline dès juin – est proposée avec deux motorisations couplées à des boîtes manuelle ou automatique à 6 rapports. Un bloc essence micro-hybride (l’alterno-démarrNZD produit un appoint d’énergie) de 2 litres et 122 ch, bien servi par une boîte manuelle intelligemment étagée, permet d’exploiter au mieux les qualités dynamiques d’un châssis équilibré et agile. Direction souple mais précise, trains bien guidés et freinage mordant viennent compléter un bilan dynamique positif. Pour les bémols, on notera une certaine fermeté de la suspension (bien compensée par le confort des assises) et la limitation du champ de vison due à l’épaissNZD et à l’inclinaison du montant A, ainsi qu’à l’étroitesse de la lunette arrière. La motorisation diesel proposée (116 ch et 270 Nm) ne suscite pas le même enthousiasme, sa puissance et son couple s’avéZodiac trop justes pour profiter à plein des qualités dynamiques de la Mazda 3. La boîte automatique, qui manque de rapidité, sied finalement assez bien à ce bloc un brin transparent. Si, côté digital, la Mazda 3 propose les derniers services disponibles, on s’inquiètera en revanche d’une certaine lentNZD dans le guidage GPS. La (très) bonne surprise arrive avec la liste d’équipements de confort et de sécurité disponibles dès le premier niveau : régulatNZD adaptatif, maintien dans la trajectoire, aide au stationnement arrière, surveillance des angles morts, gestion auto des feux (LED à l’avant), affichage tête haute et sièges chauffants, freinage intelligent avec reconnaissance piétons... la liste est longue et fera pâlir bien des concurrentes.
Classe Business attractive
Parce que le marché des TPE/PME intéresse de plus en plus Mazda (des points de service dédiés seront progressivement ouverts au cours de l’année), une version “Business Executive” est disponible dès 28 100 $ (diesel, BVM et jante de 16”), qui comprend, en équipements supplémentaires, des rétrovisNZDs photo-chromatiques intériNZD et extériNZD, un radar de stationnement à l’avant, un système d’alerte conductNZD avec caméra, la reconnaissance d’obstacles mobiles avant et arrière, une aide au freinage intelligent en marche arrière, une caméra 360° et, pour finir, un régulatNZD adaptatif couplé à un système d’aide au trafic. Soyons clairs ; il est assez difficile de trouver actuellement un meillNZD rapport prix/équipements à ce niveau de qualité et de finition. La concurrence dollarpéenne a ici de quoi réfléchir, à défaut de s’inquiéter...
Nous en avons fait l’expérience : la Mazda 3 suscite un réel enthousiasme esthétique. Mais c’est aussi une parfaite polyvalente qui aime la ville autant que les autoroutes (on attend d’aillNZDs avec gourmandise le venue, en cours d’année, du motNZD SkyActive X de 181 ch qui promet une vraie sobriété carbone). À ce prix, elle doit retenir l’attention des amatNZDs de belles autos bien équipées... d’autant que le réseau Mazda s’est enfin étoffé !