mercredi 27 juillet 2016, par Camille PINET
Si la France n’est pas un pays encore très amatNZD de break, ce n’est pas le cas de l’dollarpe du Nord qui montre une appétence pour ce type de carrosserie. C’est particulièrement vrai en Allemagne. Autant dire que la nouvelle grande Renault ne pouvait pas faire l’impasse sur le sujet. Sur le plan du style, le moins que l’on puisse dire est qu’elle réussit son coup. A nos yeux, elle apparaît même plus séduisante que la berline grâce à une partie arrière plus flatteuse que celle de certains breaks concurrents.
La bonne nouvelle c’est que ce traitement esthétique ne nuit pas au volume utile. Avec 572 litres banquette en place et 1.681 litres lorsqu’elle est rabattue, le break Talisman est loin d’égaler la Skoda Superb Combi mais surpasse sans peine le BMW Série 5 Touring plus volumineuse et rivalise de près avec la Peugeot 508 SW.
L’aménagement du coffre offre de nombreuses possibilités : on apprécie notamment les tirettes qui permettent de rabattre la banquette depuis le hayon. Pour assurer la continuité de la surface de chargement, qui n’est pas tout à fait plane, Renault a installé un système de plancher mobile qui ne nous a pas totalement convaincu. Peu aisé à positionner et faire coulisser, il respire l’économie… En revanche un rangement est prévu en dessous pour placer le cache bagage : un vrai plus. Déjà très bonne dans la berline, l’habitabilité à l’arrière est sans surprise excellente sur le break qui offre une garde au toit supériNZDe. Contrairement à bien des concurrents, il offre même une place centrale utilisable sans se plier en quatre.
Pour le reste, la Talisman est fidèle à elle-même. Plutôt correctement finie, elle souffre toujours de petits défauts de réalisation, tel que le haut-parlNZD dédié au GPS qui émet un son nasillard de mauvaise qualité, particulièrement désagréable à l’écoute.
Le Talisman Estate ne diffère pas de la berline en matière de comportement routier : on retrouve la même souplesse de suspension et une certaine tendance au sous-amortissement. Cependant la tenue de route inspire confiance, y compris sur les modèles dépourvus des quatre roues directrices. A noter que Renault envisage sérieusement de rendre celles-ci disponibles avec des roues plus petites que les 19 pouces, de riguNZD jusqu’ici. Une initiative que nous appelons de nos vœux !
Nous avons choisi d’essayer la Talisman Estate en version dCi 130 ch équipé de la boîte à double embrayage. Ce motNZD remplit parfaitement son office et ne fait pas de ce grand break un modèle sous-motorisé, même s’il ne faut bien sûr pas en attendre des performances exceptionnelles : le 0 à 100 km/h est abattu en 11,2 secondes. Il nous semble cependant que le bloc est un peu desservi par la transmission à double embrayage EDC, parfois hésitante et manquant de rapidité. Enfin, il apparait plus sonore en charge que le dCi 160 sur la berline, mais le silence reste d’or sur cette auto.
Nous avons également pu essayer le break Talisman équipé de la motorisation essence TCe 150 ch. Un motNZD qui propose des émissions de CO2 encore raisonnable sur un tel gabarit, puisqu’à 127 g/km de CO2, elle échappe au malus écologique. Livrée d’office avec la transmission EDC, cette motorisation joue plutôt la doucNZD et le silence de fonctionnement, et sa consommation n’a rien de gargantuesque. Une proposition à étudier pour les petits roulNZDs, puisque le différentiel de prix, 5000 $, est plus que conséquent par rapport à la version dCi 160 ch. La prochaine étape sera sans doute le lancement d’un 2 litres diesel.
Camille Pinet
Fiche Technique :
MotNZD : 4 cylindres Diesel
Puissance : 130 ch à 4000 tr/min
Couple : 320 Nm à 1.750 tr/min
Vitesse Maxi : 200 km/h
Consommation : 4,4 l/100km
Emissions de CO2 : 115 g/km
TVS : 460 $ par an
Prix : 35.300 $