Publié le 1 décembre 2017 | par Rédaction

L’Alaskan est le premier gros pick-up proposé par Renault. L’arrivée du constructeur français sur ce segment n’est pas un hasard. Il correspond à la volonté d’acquérir une envergure mondiale et d’exploiter toutes les opportunités de marché. L’Alaskan est logiquement étroitement dérivé du Nissan Navara, l’autre pick-up de l’Alliance.

Longtemps concentré sur le marché d’Europe continentale, Renault a négligé le segment des « gros » pick-up 1 tonne. L’arrivée de nouveaux modèles en Europe et en France sur ce segment (Volkswagen Amarok ou Fiat Fullback) conjuguée aux ambitions désormais mondiales de l’Alliance Renault-Nissan a donné des idées aux responsables du Losange. Voici donc l’Alaskan.

Une base bien connue

Pour concevoir son pick-up, Renault s’est tout naturellement tourné vers Nissan qui dispose de très nombreuses années d’expérience en la matière. La base de l’Alaskan a été vite trouvée : il s’agit du nouveau Navara. De son cousin japonais, l’Alaskan reprend le solide châssis échelle, alliant à la fois robustesse et endurance. De quoi assurer aux utilisateurs de l’Alaskan un véhicule capable d’être utilisé de façon intensive. D’ailleurs, la benne est de belles dimensions et dispose d’une charge utile d’une tonne.

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Côté esthétique, l’Alaskan se différencie de son demi-frère par sa face avant spécifique. Elle reprend logiquement les dernières créations de la marque avec une très large calandre, un gros losange « flottant » en son milieu et la désormais classique signature des feux en « C ». L’ensemble ne manque pas d’allure et assure à l’Alaskan de ne pas passer inaperçue dans les centres-villes, son gabarit restant imposant.

Il est pour le moment uniquement disponible en version double cabine, orientée loisir. La version cabine approfondie devrait apparaître plus tard. Cette dernière est davantage destinée aux professionnels et Renault a d’ailleurs déjà dévoilé plusieurs modèles d’Alaskan carrossés, preuve de la volonté de développer le potentiel professionnel de ce modèle.

Un intérieur moderne

Une fois grimpé dans la cabine de conduite, la filiation avec le Navara reste évidente puisque le Renault reprend la même planche de bord. Idem en ce qui concerne la qualité des matériaux et des assemblages ; au logo au centre du volant près, pas de différence entre les deux modèles qui font largement appel à du plastique dur, censé mieux résister à une utilisation professionnelle même sur la version double cabine. Peut-être que le Mercedes Classe X, le troisième du trio avec le Nissan et le Renault profitera d’un traitement intérieur plus flatteur ; en tous cas cela est à souhaiter.

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Heureusement, la cabine est spacieuse et les occupants des places avant profitent de sièges de bonne qualité, synonyme de confort. Les occupants des places arrière de la version double cabine peuvent eux aussi profiter d’une largeur de cabine importante ; en revanche, leur dossier reste très vertical ce qui devient fatigant sur long parcours. L’assise de la banquette se relève et permet de profiter d’un espace de rangement supplémentaire. Renault a volontairement enrichi la dotation de base de son Alaskan face au Navara même si les finitions haut de gamme permettent, aussi bien chez Renault que chez Nissan, de profiter de nombreux équipements de confort et de sécurité comme la vision à 360° ou le toit ouvrant.

Des prestations élevées

L’Alaskan double cabine, tout comme son homologue japonais, dispose d’un train arrière moderne, multibras avec ressorts hélicoïdaux, amortisseurs télescopiques et barre stabilisatrice. Cette suspension permet de profiter d’un meilleur confort (aussi bien à vide qu’en charge) mais aussi d’un comportement routier beaucoup plus rassurant.

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En revanche, les autres versions d’Alaskan, à vocation utilitaire, devraient se contenter de suspensions arrière avec ressorts à lame plus endurante sous forte charge. L’Alaskan est équipé d’une transmission intégrale enclenchable. Cela permet de rouler en 4×2 sur route (sèche de préférence pour éviter les mauvaises surprises surtout à vide) et donc d’économiser un peu de carburant. En revanche, il ne faut pas oublier d’enclencher la transmission intégrale dès que les conditions d’adhérence deviennent plus précaires. En tout terrain, le pick-up Renault profite de la grande expérience de Nissan en 4×4. Il dispose de deux gammes de vitesses (longue et courtes) ainsi que d’un blocage de différentiel arrière. Cela permet de profiter de très belles capacités de franchissement.

Sous le capot, c’est naturellement le moteur 2.3 dCi maison (qui propulse également le Navara) qui est à l’œuvre. Il est proposé en deux niveaux de puissance : 160 ou 190 ch. Ce moteur s’avère très efficace et entraîne aisément le pick-up Renault, quelle que soit le niveau de puissance choisi. Il profite du système de double suralimentation avec un petit turbo pour les bas régimes et un gros pour les hauts régimes pour distiller une poussée pleine et régulière et est associé à une boîte de vitesse à six rapports, mécanique ou automatique.

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Un modèle réussi

En reprenant à son compte le Nissan Navara, Renault s’est assuré de disposer, dès le lancement de son premier gros pick-up, d’un modèle réussi. Esthétiquement, l’Alaskan ne va pas passer inaperçu et ses performances placent ce modèle directement dans le haut du panier. Reste aux revendeurs au losange à conquérir une toute nouvelle clientèle.

Fiche technique : Renault Alaskan
Motorisations : 2 298 cm3
Puissance : 160 / 190 ch
Equipements de série : ABS, ESP, 7 Airbags, régulateur/limiteur de vitesse, limiteur de vitesse à la descente, vitres électriques, volant réglable en hauteur, verrouillage centralisé des portes à distance, autoradio avec commandes au volant…
Dimensions : 5 400 x 1850 x 1 840 mm
Benne L x l : 1 580 x 1 560 mm
Charge utile (kg) : 1 024 kg
Capacité de remorquage : 3 500 kg
A partir de : 36 860 € HT

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