
Tarik Moufaddal : “Nous anticipons les mutations” En devenant “TotalEnergies”, le géant français Total a signifié sa mutation. Dans un monde devenu “carbonophobe”, l’énergéticien a diversifié ses ressources, sa…
Lire la suitePublié le 6 septembre 2018 | par Louis DAUBIN
Le Véhicule Utilitaire léger est en pleine mutation ; du moins, il l’est dans la tête de ceux qui rêvent ce changement de mode de fonctionnement pour les professionnels du transport, de la livraison et du BTP.
Il y a quelques années maintenant Les énergies fossiles devaient se raréfier et se renchérir. C’était écrit. Aujourd’hui, Nous regorgeons de pétrole sur la planète. Malheureusement il n’est pas à nous, Il nous faut l’extraire puis l’acheter. Le Gaz ? Idem ! Il nous reste donc les idées.
Comme au siècle dernier » on a pas de pétrole, mais on a des idées ». Or, la seule idée que nous ayons serait de muter nos utilitaires en véhicules électriques. En théorie, l’idée parait séduisante. Nous disposons encore d’un parc de centrales nucléaires suffisantes capables de fournir une électricité abondante et à bas prix. Le bémol est technique et fiscal.
Techniquement l’autonomie du VUL électrique serait suffisante pour des distances n’excédant pas les 250 kilomètres Jours en allez /retour. C’est souvent le cas, sauf en messagerie évidemment. Donc faisable, on y gagne sérieusement en agrément d’utilisation au quotidien. Reste le problème de la recharge des batteries. L’installation est couteuse, dévoreuse de place de parking, et insuffisamment performante dans le cas d’une nécessité d’intervention, avec votre VUL, rapide et non planifiée. L’imprévu n’est pas prévu avec l’électrique. Les temps de recharges sont longs et fastidieux. Le point de vue fiscal et financier est à étudier de près.
La théorie du réchauffement planétaire par la pollution des transports routiers fait le bonheur de Bercy. La fiscalité écologique est rentable, politiquement correcte : elle est intouchable ; donc c’est la fête des taxes « vertueuses » pour votre bien. Payez et la planète sera guérie. Comme l’achat des indulgences sauvait votre place au paradis il y a 600 ans.
Le véhicule électrique est lui sponsorisé et épargné par ces taxes. Pour l’instant, car un succès éventuel de cette motorisation ferait immédiatement réagir tout gouvernement devant le manque de recette à percevoir et on découvrirait immédiatement la toxicité et le rayonnement mortel des batteries embarquées afin de pouvoir légitimement vous taxer pour votre bien. Profitons de l’offre, utilisons une fiscalité favorable, mais restons prudent au-delà des 5 ans à venir pour le choix de motorisation. Fiscalement rien n’est garanti par l’état au-delà d’un an.
Louis Daubin
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