
Tarik Moufaddal : “Nous anticipons les mutations” En devenant “TotalEnergies”, le géant français Total a signifié sa mutation. Dans un monde devenu “carbonophobe”, l’énergéticien a diversifié ses ressources, sa…
Lire la suitePublié le 6 septembre 2012 | par Rédaction
Certes, le Dacia Dokker n’a pas et n’aura jamais la prétention de révolutionner le marché de la fourgonnette. Cependant, il pourrait bien le modifier profondément tant sa conception simple et robuste est pertinente. La panacée pour quiconque recherche une fourgonnette standard.
Dans la foulée du Lodgy, le monospace compact de la marque, Dacia lance à la rentrée son Dokker Van, étroitement dérivé du nouveau ludospace de la marque. Reposant sur la même plate-forme technique que le Lodgy, le Dokker Van en reprend la face avant.
Les lignes sont très classiques et il faut reconnaître que cela lui va plutôt bien. Elles s’avèrent même plus élégantes et moins tourmentées que celle du Kangoo, la référence des fourgonnettes dans l’Hexagone, l’ennemi intime que l’on ne peut s’empêcher d’avoir en tête lorsque l’on a sous les yeux le Dokker Van. Car, après tout, pourquoi dépenser plusieurs milliers d’euros de plus pour choisir un Kangoo ?
La réponse est évidente à partir du moment où vous êtes à la tête d’une entreprise avec un parc limité de véhicules et n’ayant besoin que d’une fourgonnette standard. Dans ce cas, ne perdez plus de temps : précipitez-vous chez le revendeur Dacia le plus proche de chez vous (en fait le concessionnaire Renault le plus proche) et commandez dès aujourd’hui un Dokker Van.
Si, en revanche, vous chassez la remise pour l’achat de gros volumes de véhicules ou si vous souhaitez des versions « spéciales » de fourgonnettes alors négociez des Kangoo. Toutefois, avant d’orienter votre choix, sachez tout de même que le Dokker sera également disponible en version isotherme ou frigo ainsi qu’avec des aménagements intérieurs. En revanche, pas de version courte, longue, surélevée ou avec girafon. Le Dokker, c’est du standard.
Une fourgonnette simple et efficace
Du standard mais pas au rabais. A l’ouverture de la porte, on se rend immédiatement compte que les plastiques utilisés ne sont pas moussés ou que les assises de sièges sont assez plates. Pas de régulateur de vitesse mais un simple limiteur ; pas de miroir de courtoisie mais une grande aumônière au-dessus du pare-brise… Bref, une fourgonnette basique mais pas mal équipée puisqu’elle peut recevoir en option des airbags passagers et latéraux ainsi que la climatisation ou un système de navigation avec écran tactile. Ce dernier n’a comme principal défaut que son emplacement qui rend difficile la lecture de l’écran lorsque le soleil « tape » directement dessus.
La position de conduite est bonne et le siège conducteur bénéficie même d’un réglage en hauteur en série, tout comme le volant d’ailleurs. La prise en main est très facile et les suspensions arrière, celles du Kangoo, s’avèrent un peu sautillantes à vide mais parfaitement calibrées à partir de la mi-charge (environ 300 kilos). Les surfaces vitrées sont assez importantes pour assurer une bonne luminosité à bord et une bonne vision vers l’extérieur. Les commandes s’avèrent douces et précises, y compris la commande de boîte.
Côté espace de chargement, les deux portes asymétriques dégagent bien l’accès à bord. La longueur utile est proche des deux mètres et peut même dépasser les trois mètres avec le système de cloison grillagée articulée et le sièges passager rabattable (et même extractible). Le Dokker Van dispose également de nombreux crochets d’arrimage dans l’espace de chargement.
Des motorisations modernes
Si le Dokker Van doit faire l’impasse sur certains équipements de confort « high tech », il est tout à fait à la pointe de la modernité du point de vue des motorisations. L’offre se compose de deux moteurs essence (le 1.6 l MPi de 85 ch ainsi que le tout nouveau 1.2 TCe 115 ch avec injection directe et turbocompresseur) et de deux moteurs diesel (1.5 dCi en 75 et 90 ch), ces deux derniers allant logiquement représenter la quasi-intégralité des ventes dans l’Hexagone pour d’évidentes raisons fiscales.
Malgré sa faible puissance sur le papier, le « petit » 1.5 dCi 75 ch fait preuve de beaucoup de bonne volonté et est capable d’emmener le Dokker dans de bonnes conditions. Cela étant, si vous roulez souvent sous forte charge ou sur longs parcours autoroutiers, mieux vaut choisir la version 90 ch qui dispose de davantage de coffre. Ces mécaniques sont efficaces et sobres ; le Dokker Van dispose en plus d’une bonne insonorisation ce qui participe également à son agrément de conduite. La boîte de vitesse (à cinq rapports sur toutes les versions) est douce et bien étagée. Elle permet de tirer profit des mécaniques sans peser sur la consommation de carburant.
En conclusion
Même s’il ne dispose que d’une gamme réduite de modèle et que ses suspensions s’avèrent un peu plus « sèches » que celle du Kangoo, le Dokker Van est une alternative économique et très intéressante aux fourgonnettes standards actuelles. A ce prix là, avec une garantie de trois ans ou 100 000 km, le Dokker Van représente une offre d’ores et déjà incontournable.
Tarik Moufaddal : “Nous anticipons les mutations” En devenant “TotalEnergies”, le géant français Total a signifié sa mutation. Dans un monde devenu “carbonophobe”, l’énergéticien a diversifié ses ressources, sa…
Lire la suiteUn comparatif des voitures électriques les moins chères à l’achat et une table ronde sur les alternatives à l’automobile dans la location longue durée ?Cela nous fait réaliser au sein de la rédaction que les temps …
Lire la suite