Publié le 18 novembre 2022 | par Guillaume Geneste

1) La pénurie de production des véhicules a mis fin à la « guerre » commerciale et aux remises très élevées.
2) La LLD permet aux entreprises de se rassurer lors du passage à grande échelle vers les véhicules électriques.
3) La LLD permet toujours aux entreprises de se concentrer vers son cœur de métier et de ne pas disperser ses ressources humaines.
4) Attendre trop longtemps avant de décider du choix des véhicules entraîne une hausse des coûts de détentions du fait des crises et tensions actuelles.

Comment évolue le marché de la location longue durée de véhicules en France ?

Le marché de la location longue durée de véhicules aux entreprises est soumis à de nombreux aléas : changement de motorisation avec un basculement de plus en plus important vers les véhicules électriques ; pénurie de production qui pèse sur les délais et les conditions de remise allouées par les constructeurs aux loueurs ; évolution de la « consommation » automobile dans les entreprises… Comment évolue le marché de la location longue durée de véhicules aux entreprises en France sur l’année 2022 ?

« Le marché de la location longue durée reste très dynamique au niveau des prises de commandes. Chez ALD, notre portefeuille est en croissance de 3 % et nous avons un portefeuille de commandes non livrées record ; habituellement celui-ci tourne autour des 40 000 véhicules et nous sommes actuellement aux environs des 70 000 véhicules. Cela est lié à la pénurie de production des véhicules chez les constructeurs. D’un point de vue plus global, le marché de la location longue durée est toujours plus porteur notamment à cause de l’électrification des parcs des entreprises. Même les entreprises qui ont recours à l’achat font souvent appel à la LLD pour l’acquisition des véhicules électriques. Cela rassure les gestionnaires de connaître à l’avance les conditions d’utilisation et de restitution de ces « nouveaux » véhicules qui connaissent des hausses de prix et des niveaux de remise en baisse. Ces deux phénomènes expliquent aussi le nombre croissant de PME qui passent à la LLD, quelle que soit la typologie de motorisation retenue » explique Guillaume Maureau, directeur général adjoint ALD Automotive France.

Guillaume Maureau, directeur général adjoint ALD Automotive France : « Jouer la montre n’est jamais la bonne méthode et se traduit souvent par une hausse des coûts »

Ce sentiment sur le marché de la LLD est partagé par Julien Peirano, directeur grands comptes Renault Group : « Nous avons la même analyse. Il y a actuellement une pénurie de véhicules et les ventes à particuliers ont été clairement privilégiées avec des niveaux de remises très faibles et souvent nulles. Renault et Dacia ont ainsi été premiers sur le marché à particuliers. Du côté des flottes, nous avons été obligés d’effectuer un certain nombre d’arbitrages et de privilégier les flottes de proximité. Nous effectuons moins de ventes à entreprises mais celles-ci sont de meilleure qualité et plus profitables pour le constructeur ».

« Aujourd’hui, la situation économique et la stratégie des entreprises vis-à-vis de leurs véhicules est favorable à la location longue durée. En cette période compliquée du point de vue économique et qui demande de nombreux arbitrages dans la gestion quotidienne, la location longue durée permet de concentrer les ressources de l’entreprise sur son cœur de métier. Il faut que les entreprises mettent en place une véritable stratégie concernant leurs véhicules. La crise sanitaire du Covid a entraîné la prolongation de durée des contrats ; là, nous touchons à la limite haute de la LLD avec la volonté des loueurs de récupérer les véhicules pour profiter de la hausse des prix sur le marché de l’occasion qui est antinomique avec le souhait des entreprises. Cela ne remet toutefois pas en cause la pertinence de la location longue durée pour de nombreuses entreprises » précise Laurent Hauducoeur, directeur commercial France Traxall.

« Nous n’avons absolument pas la volonté de récupérer les véhicules plus tôt que prévu, même en cas de prolongation de contrat. Cela serait nuisible à notre relation avec nos clients. Le problème pour nous de la prolongation de la durée des contrats, c’est que la location longue durée de véhicules d’occasion marche bien et que nous manquons de produits à mette à disposition de ces clients. Les clients ont demandé à prolonger leurs contrats le temps de mettre sur pieds leur nouvelle car-policy, prenant en compte notamment les changements de motorisations et les nouvelles contraintes fiscales et environnementales. Cela demande des négociations et des durées de prises de décision plus longues » reprend Guillaume Maureau.

« Il faut que les entreprises ne perdent pas non plus de vue que plus elles mettent du temps à prendre leur décision et faire leur choix de véhicules, plus les conditions se dégradent avec l’augmentation très régulière des prix des véhicules qu’imposent les augmentations de prix des matières premières et de l’énergie, sans parler des taux de refinancement etc. Sans se précipiter, attendre longtemps en ce moment peut entraîner une hausse des coûts de détention des véhicules » renchérit Julien Peirano.

« Nous préconisons de prendre le temps de réfléchir, bien sûr, mais de ne jamais jouer la montre et d’attendre trop ; cela n’est pas jamais bénéfique à l’entreprise » confirme Guillaume Maureau.

Faut-il choisir une captive ou un loueur indépendant ?

Les sociétés de financement dépendantes du constructeurs, communément appelées captives, proposent des contrats de location longue durée, tout comme les loueurs indépendants qui, généralement, appartiennent à des banques. Entre captive ou loueur indépendant, quelle solution choisir ?

« Qu’il s’agisse d’une captive, comme pour nous, ou d’un loueur indépendant, nous proposons des prestations proches et opérons sur le même marché. Il peut cependant y avoir quelques différences, notamment au niveau de la durée de location qui peut être un peu plus courte chez nous afin de pouvoir approvisionner le réseau en véhicules d’occasion » explique Julien Peirano, directeur grands comptes Renault Group.

« Chez MG, la situation est un peu différente puisque nous sommes un nouvel entrant sur ce marché. Nous sommes logiquement en progression partout et nous n’avons pas à proprement parlé de captive de financement. Nous avons une approche BtoC avec des partenaires pour proposer de la location longue durée à particuliers et une approche BtoB avec MG Business Services via le loueur multimarques Arval. Nous travaillons tous les segments de marché et les entreprises représentent un enjeu important pour nous avec le travail auprès des grands comptes en central mais aussi les entreprises locales via nos concessionnaires » affirme Jacky Delorme, responsable des ventes aux entreprises MG Motor France.

« La principale différence entre une captive et un loueur multimarques, c’est que la captive parle avant tout produit et est un appui à la vente d’un véhicule du constructeur là où le loueur multimarques parle avant tout de services et de prestations de services. Les clients ne viennent pas chez ces deux prestataires pour choisir la même chose. L’enjeu pour l’entreprise c’est de trouver le point d’équilibre entre les aspects financiers, RSE, opérationnel et les services aux collaborateurs pour son bien-être. C’est cet arbitrage là qui doit déterminer vers quel prestataire se tourner : la captive ou le loueur multimarques ; et pourquoi pas les deux selon les situations… » sourit Laurent Hauducoeur, directeur commercial France Traxall.

Laurent Hauducoeur, directeur commercial France Traxall : « Les entreprises doivent réfléchir à leur stratégie globale concernant leur flotte de véhicules »

« Depuis 2020, les captives ont laissé des parts de marché. Dans le même temps, des grands clients ont aussi revu leur politique en resserrant leur panel de loueurs à un ou deux prestataires seulement contre beaucoup plus auparavant. Il ne faut pas perdre de vue que les TCO des grandes flottes ont augmenté d’environ 30 % compte tenu de l’augmentation des prix, notamment du carburant. Globalement, la diminution du nombre de loueurs référencés représente une économie de gestion pour l’entreprise avec moins de collaborateurs nécessaires à la gestion quotidienne de ces relations » précise Guillaume Maureau, directeur général adjoint ALD Automotive France.

De son côté, Laurent Hauducoeur rappelle que « Aujourd’hui, la stratégie d’aller vers un loueur unique peut permettre à l’entreprise de disposer de leviers de négociation afin de contrebalancer la situation conjoncturelle compliquée. Mais il faut que l’entreprise cliente reste maître de sa stratégie. Et dans les PME, souvent la gestion du parc de véhicules est un poste partagé et il n’y a pas de réel gain au niveau des ressources humaines à passer vers le loueur unique dans ce cas. Dans tous les cas, la bonne démarche est de réfléchir à sa stratégie et, le cas échéant, de se faire accompagner dans cette stratégie via, par exemple, un cabinet conseil indépendant ».

« Jusqu’en 2020, la gestion des flottes était assez simple, tant dans la composition du parc de véhicule que des motorisations. Aujourd’hui, tout a explosé. Les constructeur français sont de plus en plus concurrencés par certains « nouveaux » constructeurs comme les coréens et de nouvelles attentes de mobilité. Le métier de la location longue durée de véhicule est devenu beaucoup plus complexe que par le passé. Chez ALD, nous avons ainsi mis en place une équipe de consultants pour les nouvelles mobilités et l’électrification des parcs des entreprises. Nous ne retrouverons jamais ce que nous avons connu avant 2020 » estime Guillaume Maureau.

« La location longue durée, par rapport au crédit-bail par exemple, permet de s’affranchir de certaines contraintes ou incertitudes notamment par rapport au choix de l’énergie ou de la revente VO. La stratégie de la captive suit celle du constructeur ; nous avons aussi choisi de « lâcher » des parts de marché et de faire des ventes de qualité » reprend Julien Peirano.

« Avant, le marché français était très concentré sur les constructeurs français qui représentaient une large part des véhicules présents dans les entreprises. Aujourd’hui, il y a une spécialisation sur le marché de la location longue durée avec un développement du consulting et de l’offre. C’est le produit et l’adéquation entre le produit et les attentes et besoins des entreprises qui guide désormais le choix » affirme Jacky Delorme.

Faire face à la pénurie de véhicules

Les constructeurs doivent encore quasiment tous faire face actuellement à des difficultés de production liées à des problèmes de fournitures en composants, principalement dans le domaine électrique et électronique. Avoir recours à la location longue durée peut-il permettre de disposer de véhicules plus rapidement ? Faut-il, dans ce cas précis, privilégier les captives ou les loueurs indépendants ?

« Quelle que soit la société de location considérée, captive ou indépendante, nous sommes tous confrontés à ces problèmes de délais d’approvisionnement. Le fait de dépendre du constructeur ne change pas grand-chose de ce point de vue » affirme Julien Peirano, directeur grands comptes Renault Group.

« Les clients d’ALD sont aussi les clients des constructeurs. Les délais de livraison des véhicules neufs sont les mêmes que l’entreprise passe ou pas par un loueur » confirme Guillaume Maureau, directeur général adjoint ALD Automotive France. Il poursuit : « C’est en partie pour lutter contre les délais d’approvisionnement en véhicules neufs que nous avons développé la location moyenne durée. Cela permet, le cas échéant, à l’entreprise d’attendre ses véhicules neufs sans risque. Cela peut aussi permettre d’accompagner la croissance de l’entreprise et le recrutement de nouveaux collaborateurs qui disposent ainsi tout de suite d’un véhicule. La location moyenne durée est un palliatif aux besoins immédiats de l’entreprise en véhicules. Les choses sont différentes dans le domaine des véhicules utilitaires où là, la disponibilité est essentielle ».

« Pour les entreprises exploitant des véhicules utilitaires, la location longue durée est un vrai plus par rapport au crédit-bail puisqu’elle permet de préserver l’exploitation en cas de panne ou d’immobilisation du véhicule » précise Laurent Hauducoeur, directeur commercial France Traxall.

« Il faut aussi considérer le fait que les problèmes de disponibilité des modèles peuvent être une source de stress importants pour l’entreprise qui doit acquérir des véhicules pouvant circuler dans les ZFE actuelles ou futures » ajoute Jacky Delorme, responsable des ventes aux entreprises MG Motor France.

Jacky Delorme, responsable des ventes aux entreprises MG Motor France : « Les PHEV sont de bons véhicules de transition vers l’électrique s’ils sont souvent rechargés »

Jacky Delorme, responsable des ventes aux entreprises MG Motor France

Électrique = moins de kilomètres parcourus ?

Est-ce que le passage vers les véhicules électriques s’accompagne d’une évolution des conditions de détentions des véhicules, qu’il s’agisse des durées de détention ou du kilométrage annuel parcouru ?

« D’un point de vue général, nous constatons une diminution du kilométrage parcouru, en moyenne – 20 à – 25 % et, ce, quelle que soit l’énergie considérée. Cela est largement lié au développement du télétravail. En considérant les véhicules particuliers, le passage vers les véhicules électriques entraîne une augmentation de la durée du contrat et une diminution du kilométrage, surtout si le collaborateur a, encore une fois, recours au télétravail, ce qui est de plus en plus le cas. Le passage à l’électrique entraîne souvent et je dirais même dois entraîner une réorganisation du travail dans l’entreprise. Le passage vers les véhicules électriques permet de remettre à plat l’organisation, les habitudes parfois mauvaises des collaborateurs, de revoir le kilométrage annuel parcouru ou les moyens de déplacement utilisés. Cela est globalement positif si cela permet une meilleure productivité au sein de l’entreprise » affirme Guillaume Maureau, directeur général adjoint ALD Automotive France.

« Dans les TPE et les PME, les dirigeants se posent des questions fondamentales par rapport à l’utilisation des véhicules par les collaborateurs. Quel est le réel usage du véhicule ? Le kilométrage quotidien, mensuel, annuel ? Comment agir sur celui-ci ?… Le passage au véhicule électrique accélère cette prise en compte de l’utilisation qui va être fait du véhicule par le collaborateur, ses trajets, la présence d’une borne de recharge sur sa tournée, chez lui etc. » confirme Jacky Delorme, responsable des ventes aux entreprises MG Motor France.

« Le sujet de fond pour l’entreprise, c’est comment arriver à porter la transformation de l’organisation du travail, la logistique voire son implantation sur le territoire. Le passage à l’électrique doit faire partie d’un projet plus global de transformation de l’entreprise » renchérit Laurent Hauducoeur, directeur commercial France Traxall.

« Cela étant, si la question est de savoir si les gros rouleurs peuvent utiliser les véhicules électriques, la réponse est oui si l’environnement de recharge le permet. Par ailleurs, nous avons aussi assisté à un passage de certains clients des véhicules de fonction vers des crédit-mobilité suite à la réorganisation de leurs process » rappelle Guillaume Maureau.

« Une nouvelle organisation est souvent possible ; il est ainsi possible de réaliser des conf-call pendant le temps de recharge de la voiture électrique et ainsi d’optimiser son temps de travail pendant la recharge » explique Jacky Delorme.

« A l’avenir, le kilométrage moyen parcouru par les véhicules électriques, une fois bien intégrés dans les entreprises et compte tenu des progrès technologiques, devrait augmenter » ajoute Julien Peirano, directeur grands comptes Renault Group.

Vers une disparition des PHEV ?

Les véhicules hybrides rechargeables sont apparus comme une solution pratique, simple et fiscalement intéressante, même si elle n’est pas toujours économique surtout lorsque les PHEV ne sont pas rechargés et roulent tout le temps en essence. Ce type de véhicule a-t-il encore une certaine pertinence aujourd’hui ?

« Nous disposons d’un PHEV dans notre gamme ; il s’agit et cela a toujours été considéré comme un produit de transition entre le thermique et l’électrique » affirme Jacky Delorme, responsable des ventes aux entreprises MG Motor France.

« Les hybrides rechargeables sont des bons produits pour démarrer l’électrification dans l’entreprise, notamment au niveau des dirigeants. Mais sur le plan écologique, cela n’a pas beaucoup de sens surtout s’ils ne sont pas souvent rechargés. De plus en plus d’entreprises, qui avaient essayé les PHEV, passent aux véhicules 100 % électriques. Souvent, en plus, la voiture électrique est plus « sexy » et permet d’attirer les collaborateurs dans son entreprises » explique Guillaume Maureau, directeur général adjoint ALD Automotive France.

« Les hybrides rechargeables représentent une solution souvent intéressante pour l’entreprise dans le cadre d’un commencement d’électrification. Ces véhicules hybrides rechargeables permettent de satisfaire le collaborateur tout en assurant un début de transition énergétique. Il faut convaincre les collaborateurs de l’entreprise à passer vers les véhicules électriques. L’entreprise ne peut pas imposer un véhicule électrique sinon elle peut prendre le risque de le perdre si celui-ci n’accepte pas cette transition brutale entre un thermique et un électrique » souligne Laurent Hauducoeur, directeur commercial France Traxall.

« La fourniture de PHEV doit impérativement s’accompagner de la fourniture d’un suivi télématique du véhicule voire une limitation de la quantité de carburant allouée. Sinon, ces hybrides rechargeables peuvent être la source de dérives importantes et d’explosion du budget carburant s’ils ne sont pas correctement utilisés et rechargés régulièrement » confirme Julien Peirano, directeur grands comptes Renault Group.

Julien Peirano, directeur grands comptes Renault Group : « Captive ou loueur indépendant, nous sommes tous confrontés aux problèmes d’approvisionnement en véhicules »

« Cela étant, je reste persuadé que les hybrides rechargeables ont encore du sens dans les PME compte tenu des contraintes sociales notamment par rapport au lieu d’habitation du collaborateur et aux possibilités de recharge existantes. Le PHEV reste un bon véhicule de transition à condition de bien communiquer avec le collaborateur utilisateur et le convaincre de l’intérêt de recharger souvent son hybride » résume Jacky Delorme.

« Les entreprises qui réussissent leur transition vers les véhicules électriques sont celles qui prennent en compte non seulement la voiture mais aussi la borne de recharge et même la prise en charge des recharges dans le cadre de l’utilisation personnelle du véhicule d’entreprise » conclut Guillaume Maureau.

En conclusion

Pour Julien Peirano, directeur grands comptes Renault Group, « Le « terrain de jeu » de la location aux entreprises est suffisamment vaste pour que tout le monde puisse y participer. En ce qui concerne Renault, nous devons améliorer notre pénétration et cela passe notamment par l’offre d’Overlease qui peut proposer les marques de l’Alliance dans un cadre de qualité de services élevé, avec un accompagnement des entreprises, la mise en place d’un suivi télématique des véhicules, la « switch card » qui permet de passer de l’électrique au thermique quelques fois par an etc. Notre volonté est claire : faire moins de volume mais offrir des prestations de haute qualité et plus de services ».

« Chez MG, les délais de livraisons vont être moins important ; nous sommes entre 3 et 10 mois actuellement et nous allons les réduire fortement. Au fur et à mesure de notre développement et que nous réglons un goulot d’étranglement, nous en découvrons un autre. Mais cela va s’améliorer dans un futur proche et la question du pouvoir d’achat restera toujours une préoccupation pour tous les acteurs économiques, particuliers comme entreprise. Dans ce cadre, notre offre de véhicules notamment électriques sera plus que jamais pertinente. Si l’entreprise travaille avec les captives, elle aura autant de solutions que de marques. Je suis convaincu par l’approche de la location longue durée multimarques avec un panel de services » explique Jacky Delorme, responsable des ventes aux entreprises MG Motor France.

Selon Guillaume Maureau, directeur général adjoint ALD Automotive France, « Nous n’avons jamais connu de période aussi passionnante. Les patrons vont devoir réfléchir à l’accès à l’auto et à la mobilité. La location longue durée n’est plus qu’un pan de notre activité. Le consulting est, plus que jamais, indispensable et nous assistons au développement du crédit mobilité. Nos clients ont désormais besoin d’un bouquet de services complet et l’innovation sur les services sera essentiel à l’avenir ».

« La location longue durée n’est effectivement plus qu’une composante de la mobilité en entreprise. Le choix entre la société captive du constructeur ou un loueur multimarque est un choix stratégique fort pour l’entreprise. Elle doit rester mobile et agile par rapport aux différents modes de location et de mise à disposition des véhicules et de mobilité. Il est essentiel de passer par un tiers de confiance qu’est un fleeter indépendant » conclut Laurent Hauducoeur, directeur commercial France Traxall.

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