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Lire la suitePublié le 6 novembre 2009 | par Rédaction
Renault est le constructeur le plus engagé dans le développement de voitures électriques et il le fait savoir. Le constructeur devrait mettre sur le marché ses premiers véhicules dès 2011.
Le constructeur s’est lancé, fin 2007, dans un ambitieux programme de développement de véhicules électriques.
L’offre de Renault comprendra trois véhicules à moyen terme : une berline tricorps dérivée de la troisième génération de Mégane (projet L38), une version électrique du Kangoo et un petit véhicule urbain (W10) au design spécifique.
Renault et Nissan travaillent en commun dans le domaine de la batterie, développée par une co-entreprise entre Nissan en NEC. Mais le projet de Renault repose sur une grande originalité : celle d’un pack de batteries qui sera aisément démontable et qui pourra donc être changé dans des stations-service situées tout au long du trajet.
Ce principe a été imaginé par Better Place, l’entreprise dirigée par l’Israélien Shai Agassi. De plus, cette société teste actuellement une nouvelle génération de bornes de recharge rapide. Celles-ci sont déployées en Israël, et Better Place envisage d’en installer 500.000 dans l’ensemble du pays. Ce qui, pour un pays d’un peu plus de 20.000 km2, est assez spectaculaire.
Cela correspond à peu près à la superficie du Bassin Parisien, de Rambouillet à Château-Thierry et de Chantilly à Melun ! On le voit, le pari de Renault est porté par un de ses partenaires qui va devoir investir massivement, à la fois pour réussir le maillage suffisant de bornes de recharge et de stations d’échange de batteries. Les deux approches sont complémentaires et, a priori, indépendantes l’une de l’autre.
Afin de tranquilliser l’utilisateur des véhicules, Renault a prévu de les équiper de GPS en série. Sur leur cartographie figureront les bornes de recharge et les stations d’échange. D’autre part, Renault a bien compris que le problème de la voiture électrique résiderait dans les volumes à son lancement. Voilà pourquoi, le constructeur proposera très rapidement trois véhicules et mutualisera ses batteries et ses composants avec Nissan qui commercialisera ses véhicules au Japon et en Amérique du Nord.
Pour sa part, Better Place multiplie les accords avec les autorités locales pour faciliter l’implantation des bornes de recharge. Il s’agit de mettre en place l’infrastructure pour que tous les marchés décollent et que la somme des volumes vendus soit significative.
Ces volumes constitueront un effet de levier pour abaisser les coûts de production des batteries et des composants électroniques. Ce qui permettra d’entrer dans une spirale positive avec, comme conséquence, la possibilité de proposer un prix le plus attractif possible et de conforter les volumes.
De son côté, Nissan, le partenaire de Renault, s’inscrit dans le même mouvement. Le constructeur a récemment indiqué qu’il envisageait de produire plus de 100.000 voitures électriques par an aux Etats-Unis à partir de 2012. Les premiers modèles seront commercialisés en 2010 outre-Atlantique et au Japon.
François GAUBERT
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