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Lire la suitePublié le 23 janvier 2019 | par Rédaction
Le Suzuki Jimny a été pendant longtemps le plus ancien véhicule disponible en France. Une quatrième génération débarque. Plus moderne, elle reste pour autant un franchiseur hors pair.
Essayer le Suzuki Jimny rappelle ce qu’est un vrai 4×4 pur et dur, le style en plus. Fonctionnelle, avec des capacités exceptionnelles en tout terrain, cette quatrième génération est une machine hors du temps capable d’affronter à peu près n’importe quoi… dans un mouchoir de poche. Le Jimny est en effet le plus petit véhicule disponible sur le marché ; il ne mesure que 3,48 m (3,64 m avec la roue de secours). Pour autant, il se révèle relativement spacieux. Du moins à l’avant. Car à l’arrière, c’est une autre paire de manche. Le coffre n’existe que si l’on rabat – facilement – les deux dossiers arrière. Pratique, le dos de ces derniers est recouvert d’un revêtement plastique. La planche de bord s’avère simple, sans fioriture tout en étant ergonomique et offre le minimum de technologie avec un écran central tactile qui peut accueillir un GPS. Les plastiques sont rustiques, mais semblent résistant aux rayures.
Châssis-échelle, essieu rigide, c’est une fiche technique comme on n’en voit plus. Cela ne l’empêche pas d’offrir un comportement, dans la limite du raisonnable, sans surprise. À son volant, on retrouve d’anciens réflexes, comme une anticipation plus importante. La direction manque un peu de précision et la prise de roulis est en rapport avec son gabarit. Peu important, car rien chez lui n’incite à la conduite rapide pour lequel il n’a d’ailleurs pas été conçu. Le 4-cylindres essence 1.5 qui ne développe que 102 ch, alors qu’aujourd’hui, le moindre 3-cylindres crache 120 ch est loin d’être un foudre de guerre. Mais à priori, il est conçu pour durer. Sur autoroute, on cherche la 6ème vitesse pour contenir le bruit. Mais encore une fois, on lui pardonne. Car ce qu’il aime par dessus tout, c’est la neige, la boue, le sable et la rocaille. Là, il donne tout ce qu’il a. Doté de généreux angles d’attaque et de fuite avec une garde au sol de 210 mm et d’une transmission intégrale avec un boîtier de transfert à gamme courte, il est capable de passer n’importe où. Nous nous en sommes rendus compte lors d’un impressionnant test off road avec ornières et passage de gué impressionnants.
Reste la partie finances. La gamme du Jimny commence à 17 225 €. C’est assez cher. C’est surtout 1 635 € de plus que son unique concurrent, la Fiat Panda 4×4, qui certes affiche vite ses limites hors bitume. Surtout, son 1.5 se révèle assez gourmand (6,8 l/100 km), ce qui fait exploser sa fiscalité (154 g/km). Pour espérer un avenir commercial, Suzuki compte vendre plus de la moitié des 1500 Jimny prévus pour 2019 en configuration utilitaire. « L’ancienne génération s’était vendue dans cette configuration à plus de 60 % », explique Stéphane Magnin qui a notamment comme public visé, les pompiers, les forestiers, les viticulteurs ou le corps médical en région difficile d’accès. Car oui, si vous aimez vaincre les cimes, le Jimny fait des miracles.
Agile, ultra compact, avec des capacités de franchissement exceptionnelles, le Jimny est unique en son genre. Dès lors, le Suzuki est parfait pour tous ceux qui ont besoin d’un véhicule rustique et diablement efficace. Reste sa fiscalité… qui s’efface avec le kit utilitaire.
Christophe Bourgeois
Fiche technique
« Avec nos hybrides, nous avons désormais l’offre pour séduire les flottes »
KMS : Pendant longtemps, Suzuki a été peu présent auprès des flottes. Cela va-t-il changer ?
S. M. : Avec nos modèles hybrides, la Swift, l’Ignis et la Baleno, nous avons désormais la gamme qui nous permet de séduire les flottes. Nous avons également mis en place une équipe dédiée pour répondre aux attentes des professionnels. Il y a un an, nous avons créé Suzuki Lease, en partenariat avec ALD pour soutenir le réseau et développer ce canal de vente. Nous avons ainsi nommé soixante concessionnaires ambassadeurs business qui disposent d’outils de marketing et d’offres de financement dédiés aux entreprises. Toute cette politique s’inscrit dans un label appelé Suzuki Business qui inclut également une offre de Suzuki Finances sur des offres de crédit bail spécifiques et surtout pérennes.
KMS : Comment ont été choisis ces concessionnaires ambassadeurs ?
S. M. : Nous nous sommes appuyés sur les vendeurs sociétés des groupes de distribution qui ont notre enseigne dans leur portefeuille.
KMS : Avez-vous travaillé également aves les loueurs ?
S. M. : Notre part de notre marché à entreprise est de 14 % dont 4 % en LLD contre une moyenne marché de 21%. Cela représente 3 039 véhicules et c’est une belle performance par rapport à 2014 où les sociétés ne représentaient que 8 % de nos ventes (1 285 unités). Nous avons par exemple une importante clientèle de professions libérales, notamment d’infirmières. Suzuki est l’une des dernières marques à ne pas être implantées dans les flottes et chez les leasers qui ne nous connaissent pas. Cela va changer. À terme, nous visons une progression de 5 % d’ici 2020.
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