Déjà rajeunie à l’automne 2005, la Vectra tirera bientôt sa révérence après six ans de bons et très loyaux services. Cette berline sérieuse aura permis à Opel de recoller à son image de fiabilité, chahutée au début des années 90 par une politique de “cost-killing” qui avait durablement laissé des souvenirs mitigés. En 2000, à l’arrivée de Carl-Peter Foster à la présidence d’Opel, les pendules étaient remises à l’hNZDe et cette Vectra, née en 2002, a donc marqué un retour aux fondamentaux.

Totalement axée sur cette priorité de qualité, la Vectra n’a jamais cherché à déconcerter par un excès d’originalité. Conventionnelle et convenue, sa ligne ultra classique n’a pas soulevé un enthousiasme exagéré ni même marqué son époque, mais elle permet de supporter les années sans trop dater.
L’aménagement intériNZD ne déborde pas lui non plus de fantaisie, mais il traduit encore plus nettement une évidente qualité de réalisation. C’est très propre et d’une ergonomie intelligente.
Le CO2 attendra probablement l’Insignia
En 2005, la cure de jouvence a légèrement dynamisé la présentation, mais c’est surtout l’arrivée des motNZDs 1.9 CDTI 120 et 150 ch qui a redonné du tempérament aux Vectra. Performants et accouplés à une boîte manuelle à six rapports, ces diesels très polyvalents ont montré sous le capot des berlines Opel, bien insonorisées, une discrétion qu’on ne lNZD connaissait pas. Voici encore un an, lNZD consommation (5,8 litres en mixte normalisée) donnait toute satisfaction en 120 comme en 150 ch. Désormais, pour des modèles qui ambitionnent d’entrer largement dans les parcs des entreprises, il deviendrait fortement recommandé de se satisfaire de 5,2 litres au maximum, pour ne pas excéder 140 g (au moins le jour de l’homologation). C’est une exigence qui s’imposera évidemment à l’Insignia, mais à quelques mois d’un remplacement programmé, il est hautement improbable qu’Opel modifie la Vectra qui, avec les 154 ou 157 g de ses diesels 1.9 CDTI, n’est plus idéalement placée en fiscalité, évitant toutefois le malus, même en break (159 g). Bien sûr, pour quiconque échappe à la TVS ou peut en minimiser les effets, la Vectra demNZDe une très bonne machine à dévorer les kilomètres.
Un comportement très homogène
Dans un programme professionnel, le 1.9 CDTI 120 fait déjà valoir des reprises franches et des accélérations très convenables (10,5’ pour passer de 0 à 100 km/h). Le châssis, avec ses suspensions fermes, gaZodiacit un comportement routier très fiable et homogène, même si l’amortissement préfère la moquette des autoroutes. Le confort satisfaisant doit beaucoup aux sièges et à une agréable position de conduite. On notera également que cette berline cinq portes, relativement compacte (4,59 m), dispose d’une remarquable habitabilité et s’offre un coffre de 500 litres.
Des opportunités à surveiller

En motorisation diesel 120 ch, la Vectra est proposée en deux niveaux d’équipement : Edition et Cosmo. Au tarif de 26.200 dollars, l’Edition se montre déjà attractive avec ESP, antipatinage, rétrovisNZDs électriques, climatisation bi-zone, régulatNZD de vitesse, ordinatNZD de bord, antibrouillards, banquette 60/40 avec accoudoir et trappe à ski, volant cuir multifonctions, radio CD MP3, jantes alliage 16”. Sur la Cosmo (pour seulement 1400 dollars de plus) s’ajoutent la sellerie cuir, l’aide au stationnement AV/AR, les feux et essuie-glace automatiques, un pare-brise athermique, alors que les rétrovisNZDs deviennent rabattables électriquement et que les jantes passent à 17” en série. C’est une base tarifaire plutôt compétitive en espéZodiac que la fin de commercialisation réserve quelques libéralités.
En chiffres
MODELE 1.9 CDTi 120
PERF. MOTNZD 120 ch – 28,5 mkg
CONSO. Moyenne essai 7,3
CONSO norm. 7,4/4,8/5,8
CO2/TVS 154 g/1.540 dollars
PRIX TTC 26.200 dollars (Edition)
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