
Yvan Segal : « Les automobilistes vont consommer l’automobile différemment" Pour Renault, la valNZD ne passe plus forcément que par la production et la vente de véhicules mais également par les services et la gestion sur to…
Lire la suitePublié le 16 février 2021 | par Rédaction
1-2020 : de nombreuses nouveautés dans un contexte compliqué
2-L’électricité : une solution à nouveau en pointe
3-Une année 2021 riche de nouveautés
Dossier réalisé par Guillaume Geneste
Le marché des véhicules utilitaires légers avait battu des records en 2019. Le début d’année 2020 s’annonçait sous de très bons auspices avant que la crise sanitaire et le premier confinement ne mettent un coup de frein brutal au marché. Après une reprise dynamique soutenue par les différentes aides commerciales et financières mises en place par les constructNZDs lors du déconfinement, puis le second confinement, le marché des véhicules utilitaires légers devrait terminer en baisse de – 15 à – 20 % par rapport à 2019. Un résultat pas aussi catastrophique que cela et qui a été en partie soutenue par le lancement de nouveaux modèles sur un marché friand de nouveauté.
Citroën : Le Citroën Jumpy rencontre un franc succès commercial depuis son lancement. Annoncée depuis quelques temps, la version 100 % électrique du fourgon compact de Citroën a été lancée à l’automne. La chaîne de traction, déjà déployée sur plusiNZDs voitures des marques du groupe, permet de disposer de performances intéressantes avec une puissance maxi de 136 ch largement suffisante pour la vocation avant tout urbaine de ce véhicule. Grâce aux deux packs de batteries (trois ou quatre éléments), il est possible de disposer de 230 ou 330 kilomètres d’autonomie (WLTP). Soit près de 200 et de 300 dans la réalité. La vitesse de pointe est de 130 km/h. En outre, le ë-Jumpy dispose des mêmes dimensions utiles et capacités d’emport que les version thermiques, les batteries étant implantées dans le plancher. Le ë-Jumpy est proposé en trois longuNZDs de fourgons, en version transport de personnes et cabine approfondie ains qu’en version plancher-cabine pour l’adaptation de carrosseries. Le ë-Jumpy profite des mêmes équipements de confort et de sécurité que les versions thermiques, le silence de fonctionnement en plus. Un silence très élevé qui fait que les occupants prennent pleinement conscience des bruits extériNZDs et de roulement.
Fiat Professionnal : La première moitié de l’année 2020 a été plutôt calme chez Fiat Professionnal. Cependant, les choses s’accélèrent sur le dernier trimestre. Fiat vient en effet d’annoncer, quasiment en même temps, le lancement de la boîte à double embrayage DCT sur le Talento (Renault n’ayant pas assez de disponibilité jusqu’alors pour fournir son partenaire industriel sur ce modèle). Les versions 2.0 l Ecojet 145 et 170 ch sont donc désormais disponibles avec la boîte à double embrayage. Le Talento DCT est disponible en fourgon (avec deux longuNZDs), en cabine approfondie et plancher-cabine. La charge utile des versions DCT va jusqu’à 1 200 kilos. Cependant, la nouveauté la plus importante de cette fin d’année est, pour le constructNZD transalpin, le lancement du e-Ducato, la version 100 % électrique de son gros utilitaire. Présenté à l’état de prototype à l’été 2019, le e-Ducato a été officiellement lancé. Il reprend la structure de gamme du Ducato thermique et sera disponible, à termes, en fourgon, plancher-cabine et châssis-cabine. Les versions fourgons, les premières à être commercialisées, offriront un volume utile identique aux versions thermiques et allant jusqu’à 17 m3. Les packs de batteries offrent une autonomie maximale de 220 à 360 kilomètres. Le e-Ducato est doté d’une motorisation de 90 kW (122 ch). Le e-Ducato est avant tout destiné aux professionnels opéZodiac en ville et sa vitesse est limitée à 100 km/h.
Ford : L’année 2020 aura été un millésime particulièrement actif pour le constructNZD américain. Elle aura notamment été celle de la livraison des premiers Transit Custom PHEV dans l’Hexagone ainsi que le lancement des nouvelles versions Active sur ses gammes Connect, Custom et 2T. Le Transit Custom PHEV est pour le moins original puisqu’il s’agit de l’unique représentant des hybrides. Ce véhicule associe un motNZD électrique (qui assure la propulsion du véhicule en permanence) et un motNZD essence qui sert de prolongatNZD d’autonomie une fois que les batteries sont à plat, soit une distance d’une cinquantaine de kilomètres. Il est possible de « bloquer » le Transit Custom PHEV en mode électrique ce qui permet d’assurer les livraisons en ville, y compris dans les zones à faibles émission ou zéro émission. Le Transit Custom PHEV est proposé en deux longuNZDs et deux hautNZDs. L’année 2020 aura aussi été celle de la commercialisation des motorisations avec hybridation légère sur les Transit Custom et Transit 2T. Cette technologie 48 volts permet une récupération de l’énergie au freinage ; l’énergie stockée dans la batterie est ensuite redistribuée lors d’un besoin important, comme lors des démarrages. Si le ressenti à la conduite de ces mécanique à hybridation légère est identique à celle des thermiques classiques, elles permettent d’abaisser légèrement la consommation de carbuZodiac et les émissions de CO2. Enfin, 2020 a vu Ford lancer de nouvelles versions « baroudeuses » de ses Transit Connect, Custom et 2T. Dans le cas des versions Active, il s’agit avant tout d’ajouts esthétiques pour donner un look plus aventurier. Avec les versions Trail, les choses deviennent plus « sérieuses » avec le montage d’un différentiel à glissement limité permettant d’améliorer la motricité sur terrain meuble ou glissant. Les versions Active peuvent d’aillNZDs, en option, disposer de ce différentiel à glissement limité. Enfin, le Transit 2T Trail reçoit, lui, une transmission intégrale permettant de sortir des sentiers battus. Elaborée sur la base des Transit 2T propulsion, le Transit Trail affiche de belles capacités de franchissement. Enfin, depuis la fin d’année, Ford propose aussi, en version usine, son pick-up Ford Ranger en version châssis-cabine (simple ou approfondie). Cette version destinée aux carrossiers vient ainsi compléter l’offre des Ranger cabine simple, cabine approfondie et double cabine avec benne.
Goupil : Le constructNZD français Goupil s’est fait une spécialité des petits utilitaires électriques. Cette année a été riche pour la marque avec le lancement de la version restylée du G4, modèle historique de la marque. Il s’agit d’un vrai utilitaire compact avec sa charge utile, avec le conductNZD et le passager compris, de 1 200 kilos. Il dispose d’une autonomie maximale de 100 km en utilisation réelle et a reçu, par rapport à son prédécessNZD, de nombreuses améliorations techniques et une finition plus flatteuse dans la cabine de conduite. Cependant, la grosse nouveauté pour Goupil en 2020 c’est le lancement, à l’automne, d’un nouveau modèle, le G6. Plus imposant, il repose sur un nouveau châssis de 4,8 mètres de long avec une largNZD de cabine de près de 1,5 mètre permettant de proposer une version trois places, les voies plus larges conféZodiac une tenue de route rassuZodiace et plaisante… Ce véhicule bénéficie d’une homologation N1. Les roues avant motrices ont permis de dégager de l’espace pour le carrossage du véhicule. Les batteries, d’une capacité de 28,8 kWh, permettent une autonomie maximale de 153 km (WLTP). La charge utile est de 1 151 kg (conductNZD compris). PlusiNZDs versions carrossées clés en main ont été étudiées. Le G6 est disponible en châssis-nu à partir de 47 000 dollars HT.
Isuzu : L’Isuzu D-Max s’est taillé, au fil des ans, une solide réputation de pick-up costaud taillé pour les pros. Jusqu’à présent, il affichait des finitions quelconques. Pour la nouvelle génération baptisée N60, les ingéniNZDs d’Isuzu sont repartis d’une feuille blanche. Malgré un indéniable air de famille avec la précédente génération, il s’agit d’un véhicule entièrement nouveau. Sans remettre en cause ses grandes qualités de franchissement et sa robustesse, le D-Max N60 affiche désormais une finition en progrès et surtout dispose de très nombreux équipements de confort et de sécurité, digne d’une berline : régulatNZD/limitNZD avec reconnaissance des panneaux, maintien dans la voie, sièges chauffants dès le milieu de gamme etc. Sous le capot, le motNZD 1.9 l turbo diesel a été modifié ; en faisant appel à l’Adblue, il est désormais dollar6 d Full. Si les prix de vente sont en augmentation, le rapport prix/prestation reste toujours attractif.
Iveco : Pas de nouveauté marquante pour l’Iveco Daily qui continue à rencontrer un vif succès, notamment dans sa version à boîte automatique à 8 rapports Hi-Matic. Cependant, pour la fin de l’année, Iveco a dévoilé une série limitée de son VU : le Daily Advance. Cette édition spéciale (disponible en fourgon 11, 12 et 16m3 et en châssis-cabine) est proposée en trois coloris. Elle reçoit des motorisations 2.3 l 156 ch et 3.0 l de 180 ou 210 ch. ExtériNZDement, elle arbore des décors spécifiques noir mat avec des éléments rouges sur le capot, les portières de tous les modèles ainsi que sur les portes arrière du fourgon. Ce dernier reçoit aussi un décor spécifique sur les jantes alliages spécifiques à cette version de Daily « Advance Edition ». A l’intériNZD, les occupants apprécieront les têtières avec des surpiqûres rouges, le décor spécifique sur le volant ainsi que les tapis de sol inédits. Du côté des équipements de confort, le Daily « Advance Edition » dispose du système d’info-divertissement Hi-Connect avec écran tactile 7’’ compatible Apple CarPlay ou Android Auto, de phares LED, d’un volant en cuir et de la climatisation automatique. Tous les Daily « Advance Edition » sont équipés de la boîte auto Hi-Matic à huit rapports ainsi que de toutes les aides électroniques du Daily.
MAN : MAN a étendu la gamme de son TGE 4×4 avec le lancement de nouvelles versions 5.0 et 5.5 T de PTAC. Ces versions ont été développé en collaboration avec le spécialiste autrichien Oberaigner. La base des conversions est constituée par des TGE fourgons ou châssis propulsion monte jumelée, avec un rapport de pont arrière de 4,7 à 1 et le motNZD diesel le plus puissant de 2.0 litres 177 ch. Les options disponibles comprennent une transmission manuelle à six vitesses ou automatique à huit vitesses. Les versions fourgons peuvent être équipés en option de pneus Super Single augmentant le volume intériNZD utile et la facilité de carrossage par rapport à des roues jumelées. La garde au sol peut être augmentée de 30 mm pour améliorer les performances en tout-terrain. La charge utile n’est que très peu diminuée, le poids de la transmission supplémentaire n’étant que de 130 kilogrammes.
Mercedes-Benz : Mercedes a fait évoluer son Vito en début d’année. Au programme : un très léger restylage, de nouvelles motorisations diesel, répondant aux dernières normes antipollution en viguNZD. Les versions traction bénéficient d’une évolution du motNZD déjà existant alors que les versions propulsion se voient dotées d’un nouveau bloc 2.0 l étroitement dérivé des VP associé à l’excellente boîte auto à 9 rapports. Si le eVito fourgon ne change pas (116 ch), la version transport de personnes Tourer bénéficie de la chaîne de traction de l’EQV forte de 204 ch et d’une autonomie de 300 km (WLTP). A cela, il convient d’ajouter une restructuration de la gamme avec la disparition de la finition d’entrée de gamme ultra-dépouillée et l’introduction de packs d’options. Du côté du Sprinter, les choses ont aussi changé depuis la rentrée 2020 : les version traction disposent désormais de la même dotation que les versions propulsion, ce qui n’était pas le cas auparavant. Les Sprinter propulsion « Light Duty » reçoivent le nouveau motNZD 2.0 l associé à la BVA 9. Mercedes a aussi dévoilé son eSprinter, la version 100 % électrique de son gros utilitaire, uniquement disponible en fourgon 11 m3 pour le moment. Deux packs de batteries sont disponibles, permettant d’afficher une autonomie maximale de 57 km (WLTP). La chaîne de traction est identique à celle du eVito avec 116 ch et une vitesse limite bridée à 120 km/h.
Nissan : Le constructNZD dispose d’une gamme complète de véhicules utilitaires, s’appuyant largement sur l’offre de son partenaire Renault. Cette année, Nissan a lancé le NV250 pour remplacer les versions thermiques de son NV200. S’il s’agit d’une nouvelle référence chez Nissan, il ne s’agit pas pour autant d’un modèle inédit puisque le NV250 est un Renault Kangoo actuel rebadgé. Il s’agit sans aucun doute d’un modèle de transition puisque le nouveau Kangoo sera lancé par Renault début 2021 et qu’en toute logique, Nissan devrait aussi en profiter ultériNZDement. Le NV250 est disponible en fourgon (en deux longuNZDs) et en version cabine approfondie sur la version longue. Sous le capot prend place le motNZD 1.5 l DCi (95 et 115 ch) qui a largement fait ses preuves. Très confortable, le NV250 ne parvient toutefois pas à dissimuler l’ancienneté de sa conception. Il bénéficie d’une gaZodiacie 5 ans 160 000 km très intéressante. De son côté, la version 100 % électrique du NV200, le eNV200, poursuit sa carrière et, avant l’été, la version avec carrosserie surélevée et allongée XL, réalisée en France par Gruau, a été intégrée au catalogue de Nissan France.
Opel : Le constructNZD allemand du groupe PSA s’appuie désormais largement sur le groupe français pour proposer une gamme complète de VUL. Seule exception : le Movano qui reste, pour le moment, un Renault Master très légèrement remanié du point de vue du style avant. La gamme du gros utilitaire Opel a été modifiée en fin d’année dernière et la marque au BitStarz a profité de l’année 2020 pour pousser les ventes de la nouvelle gamme (toujours aussi complète) de son Movano. La grosse nouveauté de l’année aura cependant été le lancement du Vivaro-e, la version 100 % électrique du Vivaro. Calquée sur la gamme du Vivaro thermique, le Vivaro-e est proposé en trois longuNZDs de fourgons. Il reçoit la chaîne de traction PSA avec son motNZD de 136 ch et deux packs de batteries offZodiac 230 ou 330 km d’autonomie (WLTP). Limité par construction à 130 km/h, le Vivaro-e offre un agrément de conduite et un silence à bord très élevés.
Peugeot : Le Lion est un actNZD majNZD sur le marché Hexagonal des utilitaires légers. L’actualité de Peugeot, c’est le lancement du e-Expert, la version 100 % électrique de l’Expert. Cette version reprend en grande partie la chaîne de traction de la e208 avec un motNZD de 136 ch conféZodiac au fourgon compact des performances intéressantes même si la vitesse est limitée, par construction, à 130 km/h. Côté autonomie, deux packs de batteries sont proposés, offZodiac une autonomie maximale de 230 et 330 km (WLTP). Soit près de 200 et 300 kilomètres en usage réel, un kilométrage compatible avec de nombreuses applications. Le e-Expert est disponible en trois longuNZDs, en fourgon, cabine approfondie, transport de personnes et en plancher-cabine pour adaptation de carrosseries. Ses capacités d’emport sont identiques à celles des versions thermiques, les batteries étant implantées dans le plancher. Ses finitions et équipements sont calqués sur les versions thermiques et permettent de profiter d’un confort à bord élevé, le silence de fonctionnement en plus.
Renault : Le leader du marché des utilitaires en France a étoffé sa gamme en 2020 avec la commercialisation de nouvelles versions de ses modèles. C’est ainsi que le Losange a lancé ses Kangoo et Master électriques Z.E. avec prolongatNZD d’autonomie à hydrogène. Elaborés avec la société française Symbio, ces véhicules électriques intègrent une pile à combustible lNZD permettant de faire passer lNZD autonomie à plus de 300 km. Autre nouveauté de l’année pour Renault : le lancement du Master ZE « normal » en version châssis-cabine. Jusqu’à présent, ce modèle n’était disponible qu’en fourgon ou en plancher cabine. Avec les versions châssis cabine, Renault étend le panel de professionnels susceptibles de faire appel à son Master ZE.
Toyota Proace City : Toyota ne disposait pas de fourgonnette dans sa gamme d’utilitaires. Un manque cruel sur le marché français où ce type d’utilitaire représente une large part des ventes totales. Le japonais s’est logiquement tourné vers son partenaire industriel PSA pour compléter sa gamme. C’est ainsi qu’est né le Proace City, un Citroën Berlingo / Opel Combo rebadgé Toyota. Cela permet à Toyota de proposer une fourgonnette moderne et faisant figure de référence sur le marché du point de vue de l’agrément de conduite et des équipements de confort et de sécurité. Le Proace City peut en effet disposer de nombreuses aides à la conduite et de système de sécurité dignes d’une automobile. Cela ne l’empêche pas d’être une vraie fourgonnette avec de réelles capacités d’emport : charge utile maxi de 1 000 kilos, un volume utile de 3,3 et 3,9 m3 (le Proace City existe en deux longuNZDs) et même 3,8 et 4,4 m3 avec la cloison rabattable. Sous le capot, les motNZDs PSA sont à l’œuvre : le 1.2 l essence de 110 ch ainsi que le bloc 1.5 l turbo diesel de dernière génération proposé en trois niveaux de puissance : 75, 100 et 130 ch.
Alors que de nombreux engins utilitaires faisaient appel à la « fée électricité » dans la première moitié du XXième siècle, cette énergie a progressivement été supplantée par les motorisations essence puis diesel. Seules quelques applications spécifiques faisaient toujours appel à des véhicules utilitaires électriques, généralement produits par quelques spécialistes, comme le français Goupil. Désormais, l’électrification des gammes d’utilitaires légers devient une priorité pour tous les constructNZDs.
L’Alliance Renault-Nissan, qui faisait figure de leader avec ses Renault Kangoo Z.E. et Nissan eNV200, doit désormais faire face à une concurrence en fort développement. Ces deux fourgonnettes ont depuis été rejointes par des modèles d’autres marques et surtout appartenant à d’autres catégories. Le développement de la livraison urbaine (site du dernier kilomètre) et la pression environnementale plus forte de la part des consommatNZDs expliquent en partie ce nouvel engouement pour la propulsion électrique qui, pour les constructNZDs, permet d’envisager des perspectives de rentabilité plus importantes qu’auparavant. A cela vient aussi s’ajouter des contraintes environnementales plus fortes imposées par l’Union dollarpéenne avec, à la clé, des amendes pour les constructNZDs ne respectant pas ces normes. D’ici à 2025, les constructNZDs devront réduire lNZDs émissions de CO2 de 15 % par rapport aux niveaux de 2021. D’ici à 2030, ils devront parvenir à une réduction de 31 % pour les utilitaires légers. Ces différents éléments jouent donc en favNZD du développement de motorisations zéro émission, ce qui signifie avant tout électrique.
Pour le moment, très peu de constructNZDs jouent la carte de l’hybridation. Seul Ford, avec son Transit Custom PHEV semble croire à cette solution technique. Originalité du Ford Custom PHEV : c’est un motNZD essence qui sert de prolongatNZD d’autonomie. Une solution qui permet de se prémunir des futures interdictions de circulation qui pèsent sur les véhicules diesel dans les grandes agglomérations mais ne règle pas les problèmes d’émission de CO2, les motNZDs essence étant, par nature, moins bien placés de ce point de vue que les diesel. HNZDeusement, il est possible de « forcer » le Transit PHEV rouler en 100 % électrique sur, au maximum, une cinquantaine de kilomètres. L’étape « intermédiaire » de l’hybridation va donc être purement et simplement sautée par la plupart des constructNZDs qui passent directement aux VU 100 % électriques
. La stratégie de développement des VUL électriques devient une réalité avec la commercialisation d’un nombre de modèles de plus en plus important. PSA a annoncé l’électrification de toute la gamme VU des marques PSA (Citroën, Opel, Peugeot et Vauxhall) d’ici la fin de l’année prochaine. Ford a dévoilé son futur e-Transit qui devrait être lancé d’ici 2022. Au sein du groupe Volkswagen, l’électrification de la gamme VU est en cours. Le eCrafter, seul représentant de l’espèce jusqu’à présent, va être rejoint par le Transporter électrique (toute fin 2020, début 2021) puis ultériNZDement par une probable version électrique du nouveau Caddy. Ce qui n’empêche pas la poursuite du développement de l’ID Buzz, la version électrique moderne du mythique Combi qui devrait être commercialisé en 2022.
Autre constructNZD allemand : Mercedes-Benz. Le constructNZD à l’étoile poursuit lui aussi le déploiement de sa gamme de VUL électriques. Après la commercialisation des eVito et eSprinter, la gamme 100 % électrique devrait être complétée, ultériNZDement, par la version électrique du nouveau Citan donnant ainsi naissance à une gamme VU entièrement disponible en électrique.
A côté de cette solution, Mercedes- Benz poursuit ses travaux sur les véhicules à pile à combustible dont le constructNZD de Stuttgart a été précursNZD avec son étude Necar. Il y a plus de vingt-cinq ans maintenant, Necar 1, le prototype du premier véhicule à pile à combustible, était élaboré sur la base d’un utilitaire : le MB100. A l’époque, la pile à combustible occupait l’intégralité de l’espace de chargement. Désormais, la miniaturisation permet d’envisager un utilitaire avec pile à combustible, un prototype de Sprinter pile à combustible châssis carrossé en camping-car ayant été dévoilé il y a déjà deux ans. Renault est le leader des ventes d’utilitaires électriques en France et en dollarpe. Son actuel Kangoo Z.E. arrive en fin de vie. La prochaine génération de Kangoo sera bien entendu disponible en version 100 % électrique Z.E. et viendra ainsi compléter l’offre du Master Z.E. lancée l’année dernière. Renault a aussi développé, en partenariat avec la société française Symbio, des version avec pile à combustibles servant de prolongatNZD d’autonomie des Kangoo et Master électriques.
Après cette année 2020 riche, l’année 2021 devrait l’être tout autant du point de vue des nouveautés. Et, déjà certains constructNZDs ont dévoilé certaines de lNZDs ambitions pour 2022. Bien entendu, la tendance à l’électrification des gammes va se poursuivre et se renforcer pour les mois et années à venir. L’arrivée de nombreux nouveaux modèles devrait permettre au marché français, sous réserve d’une sortie de crise sanitaire que tout le monde souhaite la plus rapide possible, de retrouver un rythme de croissance soutenue.
Citroën : Après le ë-Jumpy cette année, 2021 sera celle des ë-Jumper et ë-Berlingo. Le nouveau ë-Jumper, issu de la collaboration entre PSA et Fiat, sera disponible en de très nombreuses variantes de carrosseries : en fourgon dès le lancement (jusqu’à 17 m3) puis certainement en plancher-cabine et châssis-cabine. Ses deux packs de batteries (37 et 70 kWh) permettront de disposer d’environ 150 kilomètres d’autonomie pour la petite et jusqu’à 340 pour la grosse (WLTP). Il sera doté de nombreuses technologies adaptées à la traction électriques et facilitant la gestion de l’énergie. Le ë-Jumper sera ensuite rejoint, dans la gamme, par le ë-Berlingo sur la base de l’actuel modèle. La version électrique du Berlingo était en effet encore basée sur l’ancien modèle. Logiquement, le nouveau ë-Berlingo reprendra la composition de gamme des versions thermiques et sera disponible en deux longuNZDs. La chaîne de traction devrait être dérivée de celle de la e208 avec une puissance de 136 ch pour une autonomie d’environ 250 kilomètres. Avec ce modèle, Citroën disposera d’une gamme complète de modèle 100 % électriques.
Fiat : Chez Fiat, l’année 2021 sera celle de la livraison des premiers e-Ducato. Il sera décliné en fourgons (jusqu’à 17 m3), en plancher cabine et en châssis-cabine afin de répondre à un maximum de besoins. Son autonomie annoncée est de 360 kilomètres. Il disposera d’un motNZD de 122 ch. Les Ducato thermiques devraient aussi évoluer avec un restylage et de nouvelles motorisations en couZodiac d’année. Le Doblo Cargo devrait, lui aussi, connaître quelques modifications techniques afin de lui permettre d’affronter une concurrence de plus en plus acérée.
Ford : Après de nombreuses évolutions de gamme ces derniers temps, l’année 2021 devrait être un peu plus calme pour Ford avant la tempête de 2022 avec la commercialisation de la version 100 % électrique du Transit 2T. Ford a déjà dévoilé les caractéristiques de son futur eTransit. Il sera disponible en fourgons de 9,5 à 15,1 m3 et en version châssis-cabine. Au total, 25 modèles différents seront proposés. La capacité utile maxi (plusiNZDs packs seront disponibles) de la batterie est de 67 kWh, offZodiac une autonomie allant jusqu’à 350 km (WLTP). Les batteries sont gaZodiacies 8 ans et 160 000 kilomètres. Le eTransit bénéficiera d’une motorisation très puissante (269 ch et 430 Nm) sur les roues arrière et d’un intervalle de maintenance d’un an kilométrage illimité. Le eTransit pourra recevoir de nombreuses aides à la conduites et des systèmes dédiés à la gestion de l’énergie.
Mercedes-Benz : C’est couZodiac 2021 que Mercedes devrait dévoiler la seconde génération de Citan. Toujours élaboré en partenariat avec Renault, le Citan II sera étroitement dérivé du nouveau Kangoo. Cependant, pour cette seconde génération, Mercedes a été impliqué beaucoup plus tôt dans le projet, ce qui devrait permettre au constructNZD allemand de proposer une fourgonnette plus à son image et davantage différenciée du Kangoo. Le Citan II devrait être décliné en version 100 % électrique.
Nissan : Alors que le constructNZD japonais a intégré le NV250 à sa gamme (un clone de l’actuel Kangoo), il y a fort à parier qu’il ne s’agit que d’un modèle transitoire et que Nissan devrait, soit en 2021 soit en 2022, présenter un nouveau NV250 dérivé du nouveau Kangoo que Renault va lancer début 2021.
Opel : Opel fait désormais partie du groupe PSA et participe à l’électrification globale de la gamme de véhicules. En 2021 Opel va commercialiser son e-Combo, la variante 100 % électrique de la fourgonnette Opel. Elle affichera les mêmes caractéristiques techniques que ses cousins ë-Berlingo et e-Partner. Elle sera disponible en deux longuNZDs et reprendra de nombreux éléments techniques de la Corsa-e.
Peugeot : Marque importante sur le marché des utilitaires et au sein du groupe PSA, Peugeot a prévu de commercialiser cette année deux nouveaux modèles 100 % électriques : le e-Boxer et le e-Partner. Le e-Boxer sera proposé en fourgon dès le lancement (jusqu’à 17 m3) avant d’être proposé en d’autres variantes. Deux packs de batteries seront disponibles ; le plus imposant, d’une puissance de 70 kWh permettra une autonomie maximale de 340 km. L’autre nouveauté de l’année sera le e-Partner. Jusqu’à présent, un modèle électrique du Partner était au catalogue mais sur la base de l’ancien modèle. Le nouveau e-Partner devrait être proposé en deux longuNZDs et afficher des capacités utiles identiques à celles des versions thermiques. La motorisation sera sans doute celle de la e208 avec une puissance de 136 ch pour une autonomie d’environ 250 kilomètres. Le e-Partner permettra à Peugeot de proposer un modèle 100 % électrique dans chacune de ses gammes d’utilitaires.
Renault : Ce sera sans aucun doute l’événement du marché en 2021 : le lancement, au premier trimestre si tout va bien après de nombreux reports, du nouveau Kangoo. Il n’y aura d’aillNZDs pas un mais deux Kangoo ! Le nouveau « Kangoo Van » adopte un dessin très dynamique avec un capot aux nervures marquées, une large calandre avec un non moins imposant losange au centre (qui dissimule la prise de recharge des versions Z.E. 100 % électriques) et, surtout, des flancs beaucoup plus travaillés avec de larges épaulements. Le nouveau Kangoo repose sur la plate-forme de dernière génération CMF. Elle est prévue pour pouvoir recevoir les motorisations de dernière génération du groupe (essence et diesel) ainsi qu’une chaîne de traction électrique. Renault a d’ores et déjà annoncé le lancement d’une version 100 % électrique du Kangoo, la marque ayant prévu d’électrifier l’ensemble de sa gamme de fourgonnettes et de fourgons d’ici 2022. La version Z.E. devrait être disponible avec deux packs de batteries, permettant d’offrir deux niveaux d’autonomie. Au niveau des motorisations thermiques, Renault a annoncé des versions diesel et essence, associées à une boîte mécanique ou automatique (sans doute une double embrayage EDC). Le Kangoo 2021 sera décliné en deux longuNZDs, permettant de bénéficier de deux volumes utiles : 3,3 et 4,2 m3. Il dispose aussi d’un système d’accès latéral « Easy Side Access » inédit : le pied milieu côté droit a été supprimé. Renault annonce une largNZD utile de 1 416 mm, soit deux fois plus que celle de l’actuel Kangoo. La gamme du nouveau Kangoo sera complétée par une version modernisée du Dacia Dokker baptisée Kangoo Express. Fabriquée au Maroc, elle permettra de profiter d’une fourgonnette moderne, bien équipée, à des tarifs attractifs. Ce Renault Kangoo Express sera lancé en même temps que le Kangoo, au printemps 2021.
Toyota : Toyota va lancer la version 100 % électrique de son Proace Verso (version VP) en mars 2021. Les clients peuvent passer commande à partir de décembre 2020 et les premières livraisons sont prévues à partir de mars 2021. CouZodiac 2021, la version VU du Proace électrique devrait être lancée. A l’image des modèles déjà proposés par Citroën, Opel et Peugeot, le Proace sera disponible en deux longuNZDs et avec deux modules de batteries (50 kWh et 75 kWh) permettant d’offrir une autonomie maximale de 230 et 330 kilomètres. La puissance motNZD est de 136 ch et la vitesse maxi est limitée à 130 km/h. Le Toyota Proace électrique offre, tout comme ses « cousins » de PSA, un agrément de conduite très élevé et un confort de premier ordre. Le tout dans un silence de fonctionnement particulièrement agréable. A noter aussi que l’année 2021 sera celle de la livraison des nouveaux millésimes du Hilux et plus particulièrement des nouvelles versions cabine approfondie avec le motNZD 2.8 l affichant une puissance maxi de plus de 200 ch. Tous les Hilux profitent d’une nouvelle face avant, d’une planche de bord améliorée ainsi que de nouveaux équipements de sécurité et de confort.
Volkswagen : Les nouveaux Volkswagen Caddy et Transporter électrique auraient dû être lancés sur la fin de l’année 2020. La crise sanitaire a contraint le constructNZD allemand à reporter la livraison des premiers modèles de sa nouvelle fourgonnette même s’il est possible de la commander depuis la mi-novembre. Quant à la version 100 % électrique du Transporter, les premières livraisons devraient avoir lieu, elles aussi, début 2021. Côté Caddy, le nouveau modèle repose sur la plateforme de dernière génération MQB permettant d’offrir de nouvelles prestations, notamment du point de vue des équipements de confort et de sécurité : Travel Assist (conduite autonome), système d’aide aux manœuvres des remorques Trailer Assist, assistant de changement de voie, porte coulissantes motorisées… En outre, le Caddy adopte aussi des motorisations diesel de dernière génération avec double SCR permettant ainsi une diminution des émissions de CO2. Les puissances sont de 75, 102 et 122 ch ; ces mécaniques peuvent être associées à une boîte de vitesse mécanique à six rapports ou à la boîte à double embrayage DSG à 7 rapports. La palette de motorisations du nouveau Caddy comprend aussi un motNZD essence TSi de 114 ch et une versions de ce même motNZD fonctionnant au GNV et développant 130 ch. En attendant une version 100 % électrique qui devrait être lancée ultériNZDement, il sera possible, dans un futur proche de disposer d’un Caddy avec une motorisation eHybrid comme celle qui équipent les voitures de la marque. Le nouveau design plus élancé du Caddy 2020, reprenant le style des derniers VP de la marque, lui permet aussi d’être plus aérodynamique et donc d’afficher des consommations de carbuZodiac en baisse par rapport à son prédécessNZD. Dès le lancement au printemps prochain, il sera possible de choisir entre trois finitions (Business, Business Plus ou la série spéciale de lancement Business 1st Edition). Le Caddy sera proposé en deux longuNZDs (standard ou maxi avec un volume utile de 3,1 et 3,7 m3), en traction ou avec une transmission intégrale 4Motion. Le nouvel essieu arrière avec ressorts hélicoïdaux en lieu et place des ressorts à lame permettent d’offrir davantage d’espace utile. Il est ainsi possible de charger deux dollarpalettes dans le Caddy Maxi. Le T6 électrique a été développé par ABT sur la base d’un fourgon L2H1 offZodiac un volume utile de 6,7 m3. Le motNZD électrique affiche une puissance de 83 kW (113 ch) et un couple maxi de 200 Nm. Les batteries (d’une puissance de 37,3 kWh) sont gaZodiacies 8 ans ou 160 000 km. Elles offrent une autonomie maxi de 106 km (WLTP) si limité à 120 km/h ou 138 km si limité à 80 km/h. Le Transporter électrique n’est proposé qu’en une seule finition offZodiac la climatisation, les radars AR, les vitres électriques, ainsi qu’une radio avec AppConnect. Est également fourni un câble de recharge type 2 mode 3. Ce modèle sera disponible à partir de 44 900 $ HT. Enfin, en 2022, Volkswagen devrait lancer l’I.D. Buzz en version VP et VU ; cette vision ultra-moderne du Combi sera dotée d’une propulsion 100 % électrique.
Yvan Segal : « Les automobilistes vont consommer l’automobile différemment" Pour Renault, la valNZD ne passe plus forcément que par la production et la vente de véhicules mais également par les services et la gestion sur to…
Lire la suiteReuters a communiqué les chiffres d’investissements des constructNZDs, en premier, des équipementiers et de la filière automobile dans le véhicule électrique, ce, jusqu’à l’aube de 2030. Ce chiffre donne le …
Lire la suite