Monsieur Christophe BECHU : « Nous ne laisserons personne sans solution » Nous avons voulu interroger Monsieur Le ministre Christophe Bechu sur sa politique de Transition écologique ,suite a sa prise de position assez sur…
Lire la suitePublié le 6 octobre 2015 | par Rédaction
Ne boudons pas les chiffres sympathiques, la progression des mises à la route de la LLD se poursuit à un rythme quasiment “chinois” : + 7,1% au T1 2015
Pour le Syndicat National des loueurs de véhicules longue durée (SNLVLD), “l’inversion de la courbe” n’est plus un vœu pieux avec des mises à la route, au T1 2015, de +7,1% (par rapport au T1 2014). Ce chiffre “trimestriel” vient consolider une tendance déjà bien engagée, puisque les mises à la route de la LLD avaient déjà progressé de 7,9% sur l’ensemble de l’année 2014 à 427.687 VP + VU).
Toutefois en observant les chiffres 2014, on remarquait aussi que – tous modes de financement confondus – les immatriculations des entreprises*, dans le même temps, n’avaient augmenté que de 3,2% à 687.813. Autrement dit la forte progression de la LLD dissimulait, pour un tiers environ, un net recul des autres modes de financement. Cette constatation, si elle démontrait l’attractivité de la LLD, confirmait aussi une dynamique économique à deux vitesses sachant que la LLD est notoirement davantage implantée dans les “grands comptes” que dans les PME qui ont (encore) souvent recours à des modes de financement et de gestion plus classiques.
UN “MIEUX” CONTAGIEUX ?
La double bonne nouvelle au T1 2015 est que les loueurs ont poursuivi leur lancée, à 7,1% et 103.864 mises à la route, mais que les immatriculations des entreprises* ont globalement progressé de 4,6% à 177.309, ce qui permet de noter que les autres modes de financement, même s’ils ne font pas d’étincelle, ne reculent pas
(ou plus) et se sont même accrus à la marge (environ 1,3%).
On serait donc tenté d’en déduire que la reprise commence à frémir – aussi – dans les comptes moyens ou plus petits. Tout cela ne nous fait pas une reprise “franche et massive” pour l’ensemble du tissu économique mais peut-être le début d’une contagion du mieux vers les PME et les TPE, et peut-être aussi d’un accès moins étriqué au crédit classique.
Autre indication d’embellie, le ticket moyen de la LLD (en langage châtié : le montant moyen financé) qui est passé de 20.036 € en 2.013 à 21.982 € en 2014 (+1.946 €) alors qu’il n’avait progressé que de 1.700 € entre 2010 et 2013. Dès lors qu’une inflation salariale (modérée) est considérée par les économistes comme un indicateur de croissance, on sera tenté de se réjouir d’un peu d’inflation des avantages en nature, voire des investissements productifs, un véhicule d’entreprise étant d’abord un outil de travail.
Jean-Pierre Durand
(*) hors LCD, véhicules de démonstration et véhicules constructeurs
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