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Lire la suitePublié le 6 décembre 2021 | par Charles Daubin
La grande routière de chez Lexus a reçu quelques – légères – évolutions stylistiques et technologiques. Si nous sommes plus ici dans la mise à jour que dans de profonds changements, c’est l’occasion néanmoins de revenir sur une excellente alternative aux productions allemandes.
Si son restylage ne changera pas vraiment la face du monde (des projecteurs LED légèrement redessinés, des bricoles de style sur la calandre et des nouvelles jantes), c’est à l’intérieur que la ES fait peau neuve, mais discrètement. Le plus marquant sont les deux écrans situés à l’extrémité de la planche de bord. Lexus a en effet remplacé les rétroviseurs extérieurs par des caméras. Si la marque affirme que cette technologie offre plus de confort et surtout de sécurité, ces rétros digitaux ne nous ont pas vraiment convaincu. Au-delà du fait qu’il faut s’y habituer, la définition de la caméra n’est pas optimale. En outre, sous forte pluie, ils deviennent vite inefficaces à cause de la brume ou des gouttes d’eau qui se forment sur la lentille. Bref, l’intérêt reste assez limité ; heureusement, ils ne sont pas montés de série. Au rayon nouveautés, Lexus propose aussi un grand écran de 12,3’’ enfin tactile et des améliorations concernant l’éclairage ou les aides à la conduite comme le freinage d’urgence qui fait la différence entre vélos et piétons.
Mais si nous vous parlons aujourd’hui de cette ES, c’est parce que cette berline de 4,98 m est, à l’heure des hybrides rechargeables gloutons, des électriques sans autonomie réelle ou des diesel malheureusement bannis, un très bon compromis entre le monde d’avant et celui d’après. Si la chaine de traction hybride composé d’un 2.5 essence en cycle Atkinson soutenu par un bloc électrique pour une puissance combinée de 218 ch n’a pas évolué d’un iota, il reste un modèle de sobriété à faire pâlir de jalousie n’importe quel diesel. Lors de nos essais réalisés sur 900 km aussi bien sur des petites routes de campagne qu’en ville dans les bouchons, nous avons enregistré une consommation de seulement 6,2 l/100 km, un excellent résultat. Nous aurions même pu rester largement en dessous des 6 l/100 km si nous nous n’étions pas un peu emballés sur la portion autoroutière de notre parcours. La simulation des passages de rapports par une CVT très discrète, se révèle être réussie à condition que l’on ne brusque pas trop la voiture. Certes, certains pourront lui reprocher des performances moyennes, mais les qualités de l’ES sont ailleurs. Car elle est avant tout spacieuse et par-dessous tout très confortable, aussi bien en termes d’assise que d’insonorisation. Bref, la ES s’avère une excellente alternative aux productions allemandes et un premier sevrage au diesel. D’autant plus qu’une version Business s’affiche à seulement 49 670 €.
Jacques Fresnay
Fiche Technique :
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