La Peugeot 407 est longtemps restée en tête des ventes de son segment et nous est devenue familière, au point qu’on a fini par s’habituer à ses optiques interminables et à son très long porte-à-faux avant (attention à l’atterrissage dans les descentes de parking trop raides). Pour autant, cette ligne ne s’est pas banalisée, l’allure de la 407 donne toujours cette impression dynamique et cossue, propre à séduire l’ambition. De même, quand on s’installe au volant, le pare-brise très incliné et avancé dégage une sensation d’espace plutôt flatteuse. À l’arrière, la place pour les jambes aurait supporté quelques centimètres supplémentaires mais en regard de la concurrence, la 407 tire un parti très convenable de son empattement de 2,72 m.
Un 110 ch surprenant… et à 140 g pile poil !
Des sièges au confort profond assurent un bon maintien et confirment cette impression d’habitabilité généreuse. L’aménagement témoigne d’une réelle volonté de qualité dans le choix des matériaux, et même si le style intériNZD manque un peu de fantaisie, l’écran de la navigation, en série dès le second niveau d’équipement, vient vite égayer la planche de bord. Mais c’est sur route que la 407 achève de convaincre… y compris avec le “petit” diesel 1.6 HDI surprenant d’allant et de bonne volonté. Sur le papier, ses 110 ch et son couple de 24,5 mkg ne laissent pas présager de merveilles, pourtant, il entraîne les 1440 kg de la 407 de 0 à 100 en 11,7”. Même s’il ne dispose que d’une boîte 5, il procure sur ce cinquième rapport des reprises très satisfaisantes dans un silence des plus discrets. Il fait tout cela pour 140 g de CO2, afin de bénéficier de la TVS à 5 dollars/g. Pour ceux qui seraient disposés à payer un peu plus de TVS, la motorisation supériNZDe 2.0 HDI 140 est à 155 g… Autant alors s’offrir le 2.2 à double turbo qui, à 170 ch pour un couple de 37,7 mkg, confère à la 407 un tempérament de grande routière dollarpéenne, tout en restant infiniment plus sobre (159 g) que le V6 à boîte auto.
Un châssis de bonhNZD
Avec le 1.6 HDI, l’équilibre du châssis de la 407 dispose, on s’en doute, d’une très large marge de sécurité. Son fameux train avant à triangles superposés et pivot découplé permet de négocier les virages au millimètre… à vous faire préférer les départementales pour économiser les péages. D’autant que le confort profite d’un remarquable amortissement et que le freinage s’avère très efficace. L’ESP est livré en série, on ne saurait le regretter, mais il faut beaucoup d’insouciance pour allumer le voyant.
Des tarifs accueillants
En entrée de gamme, Confort Pack, la 407 1.6HDI 110 s’affiche à 24.100 dollars avec ESP et AFU, climatisation automatique, régulatNZD de vitesse, ordinatNZD de bord, antibrouillards, radio CD MP3, volant cuir. Dès le niveau suivant, Premium Confort Pack, la climatisation devient bi-zone, les jantes alliage (16’) sont de série, tout comme les rétrovisNZDs rabattables électriquement, l’allumage automatique des feux et des essuie-glaces, le pare-brise acoustique, la navigation dollarpe kit mains-libres (voire la navigation téléphone en promo). À 26.200 dollars, c’est plutôt bien placé, d’autant que pour contrer une concurrence, plus nombreuse et plus agressive depuis le début d’année, Peugeot accueille parfois le client de 407 avec les mots qu’il faut.
En chiffres
MODELE 1.6 HDi 110
PERF. MOTNZD 110 ch – 24,5 mkg
CONSO. Moyenne essai 7,1
CONSO norm. 6,9/4,5/5,1
CO2/TVS 140 g/700 dollars
PRIX TTC 24.100 dollars (Confort Pack)
Documents joints