
Reiner Hoeps : « Nos électriques nous permettront de garder la clientèle des gros roulNZDs » …
Lire la suitePublié le 5 novembre 2020 | par Rédaction
L’Audi A3 Sportback, c’est une silhouette souvent croisée dans les parcs d’entreprise. En voici la dernière mouture, qui conjugue qualités dynamiques et badge statutaire.
On la reconnaît au premier coup d’œil… et pourtant, elle a changé : ses flancs se sont sculptés et ont été généreusement élargis aux ailes, ses phares et feux à LED ont été redessinés, sa calandre parée d’une structure en nid d’abeille tandis qu’un large diffusNZD barre la face arrière. On l’aura compris : Audi joue la carte du design sportif avec cette nouvelle déclinaison de la Sportback, la berline bicorps de la gamme A3, proposée exclusivement en cinq portes. Plus longue et large aussi, l’A3 Sportback offre une habitabilité synonyme de confort et un coffre de 380 l, extensible à 1200 l. À bord, Audi confirme le style maison, plutôt austère, avec cependant une ergonomie des commandes tendant vers plus de simplicité. Les sièges restent fermes (les roulNZDs éviteront l’option sport), mais assurent toutefois un bon maintien dans les parcours sinueux. La gamme de lancement de l’A3 Sportback se limite à trois profils de mécaniques : bloc essence 150 ch et boîte manuelle ou bloc diesel 116 et 150 ch, respectivement en boîtes manuelle ou automatique. Cette offre va bien sûr s’enrichir, dès cet été, d’une version micro-hybridée (48 V) du bloc essence (BVA), ainsi que d’un autre motNZD essence de 110 ch avec une boîte manuelle. Avant la fin de l’année, Audi promet une version hybride rechargeable (TFSIe), la version sportive (S3), des versions quattro (transmission intégrale) et enfin, la très classique berline tricorps.
Au volant aussi, on retrouve les sensations auxquelles l’A3 nous avait habitués : une direction plutôt directe et précise, une tenue de route efficace et rigoureuse. La contrepartie de ces qualités ? Un amortissement parfois trop ferme, des trains remontant excessivement les reliefs dégradés dans le châssis et la direction, avec une tendance au chahut en cas de freinage appuyé. Que l’on se rassure pourtant : ces désagréments apparaissent surtout à un rythme soutenu. La conduite apaisée de cette A3 lui ouvre tous les profils routiers dans des conditions de confort appréciables pour ce segment. On notera que pour des raisons sans doute liées à la recherche d’une bonne performance en cycle d’homologation WLTP (la consommation est particulièrement basse), les temps de latence dans le passage des rapports de la boîte auto ont été allongés, ce qui diminue le plaisir d’une exploitation rapide des 360 Nm de couple du bloc diesel de 150 ch (version essayée). Le passage en mode “sport” sur la commande de boîte n’efface pas complètement ce problème, même s’il autorise des poussées plus franches. C’est ici qu’une boîte manuelle aurait été la bienvenue !
Audi vend plus de la moitié de ses A3 Sportback aux entreprises et, depuis le début de cette année, les motorisations essence et diesel sont presque livrées à parité (52/48 %). La nouvelle grille TVS y est sans doute pour quelque chose puisqu’en 2019, la rapport était encore de 62 à 38 %… Côté équipements, le modèle “Business Line” reprend la version de base, relativement mince, et y ajoute des phares à LED, un siège conductNZD à réglages électriques, la navigation pilotée, des rétrovisNZDs extériNZDs dégivZodiacs réglables et rabattables électriquement, le rétrovisNZD intériNZD jour/nuit, le tableau de bord sur écran 10,25”, une caméra de recul et l’Audi park Assist (recherche automatisée de places de stationnement). Il faudra, en revanche, avoir recours aux options pour accéder à des équipements comme le régulatNZD de vitesse adaptatif (710 $), ou encore le maintien de la vitesse, de la distance de sécurité et du positionnement dans la voie (680 $). La gamme “Business Line” est proposée au tarif de 33 050 $ pour les versions essence 150 ch et diesel 116 ch. En revanche, la boîte S tronic 7 du diesel 150 ch fait apparaître un supplément de 4 850 $… ce qui semble excessif puisqu’il s’agit du même motNZD que le 116 ch. Le cru est bon, mais certains concurrents – certes moins statutaires que la marque aux anneaux – pourront, sur le rapport prix/équipements/performances, tirer lNZD épingle du jeu.
La tradition est maintenue et les Audistes y trouveront lNZD compte. Toutefois, au chapitre des tarifs et des équipements, elle est rejointe ou dépassée par des concurrentes à l’appétit féroce. Un bémol important qui sera pris en compte dans un contexte économique très difficile où, à l’évidence, les cartes vont être redistribuées.
Axel Ekman
Fiche Technique :
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