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Lire la suitePublié le 28 juillet 2016 | par Rédaction
Malgré le poids des ans, la compacte au Biscione suscite toujours l’enthousiasme. Dans cette version plus « utile » que passionnelle, elle parvient à se révéler très attachante au quotidien.
Pour la Giulietta aussi, l’heure de la retraite n’a pas sonné. Nous l’avons reprise en main à l’occasion de son second restylage en six ans de carrière. Si son style mêle toujours élégance et dynamisme, les nouveautés se révèlent ténues : fonds d’optiques avant assombris, bouclier légèrement remodelé, logo modernisé, jantes et sorties d’échappement revues, nouvelles garnitures de planche de bord et de sellerie ou encore interface tactile Uconnect.
Les inconditionnels du plastique moussé de la planche de bord seront déçus mais la qualité perçue flatte l’œil. Dans les parties basses, certains plastiques sont sensibles aux rayures et, surtout, les rangements manquent cruellement.
Si la position de conduite s’avère parfaite, on peste contre la mollette de réglage du dossier dont l’accès est obstrué par l’ancrage de la ceinture de sécurité. Le charme à l’italienne ? Côté habitabilité, l’espace aux jambes à l’arrière est limité de même que le volume du coffre : la concurrence fait mieux dans ce domaine. Mais avaler des kilomètres à son volant redonne le sourire…
Souplesse, réactivité et douceur caractérisent l’union entre le Diesel 1.6 JTDm de 120 ch et la boîte double embrayage à 6 rapports. De plus cette transmission ne génère pas de hausse de CO2 (99 g/km) par rapport à la boîte mécanique. Plutôt sobre à l’usage avec une moyenne de 6 à 7 l/100 en moyenne, le moteur apparaît bien isolé de l’habitacle.
La direction, précise et directe, engage promptement le train avant même dans le serré. L’arrière suit et engage avec une intéressante mobilité, ce qui participe au sentiment d’agilité. On regrette que l’ESP non déconnectable se fasse rapidement remarquer malgré un mode Dynamic un peu plus permissif.
Sur le mouillé en revanche, les Pirelli perdent de leur grip et la motricité devient insuffisante au démarrage. Il suffit de braquer légèrement au départ d’un stop pour que les roues avant patinent, ce qui impose d’accélérer avec un œuf sous le pied. L’amortissement nous a agréablement surpris : plutôt ferme à baisse vitesse, la Giulietta distille ensuite un bon confort de suspension même sur les mauvais revêtements. L’auto ne se désunit pas grâce au travail de la suspension et du maintient de caisse. Au final, même avec 120 ch, l’ADN sportif d’Alfa Romeo n’est jamais totalement invisible…
Adrien Cortesi
Fiche technique :
– Moteur : 4 cylindres Diesel 1,6 litres
– Puissance : 120 ch à 3 750 tr/mn
– Couple : 280 Nm à 1 500 tr/mn
– Boîte de vitesses : automatique à 6 rapports
– Vitesse maxi : 195 km/h Accélérations : 0 à 100 km/h en 10 s
– Consommation mixte : 3,8 l/100 km
– Emissions de CO2 : 99 g/km
– TVS : 198 euros
– Prix : à partir de 29 050 euros (Business)
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