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Lire la suitePublié le 17 juin 2016 | par Rédaction
Trois litres de cylindrée, six cylindres, 218 ch et seulement 109 g/km d’émissions de CO2. Ou comment la nouvelle Audi A4 V6 TDI démontre que les petits moteurs n’ont pas réponse à tout.
Renoncez ! Renoncez à l’allonge des moteurs à forte cylindrée, au velouté et à la sonorité des multicylindres. Renoncez en somme à ce qui fait le plaisir de conduire une automobile de luxe depuis à peu près un siècle. C’est en somme ce que les constructeurs haut de gamme demandent aujourd’hui à leurs clients.
Poussés par la logique des économies d’échelle, par un cycle de mesure des consommations absurde mais aussi par un conformisme généralisé qui incite les ingénieurs à adopter les mêmes solutions, les constructeurs « spécialistes » se sont tous jetés à corps perdu dans la logique du « downsizing ». C’est ainsi que l’on se retrouve avec des Mercedes à moteur Renault, des BMW à trois cylindres et des Volvo XC90 disponibles uniquement en quatre cylindres.
Pourtant, lorsque l’on conduit la nouvelle Audi A4 équipée du 3.0 TDI V6 dans sa version 218 ch, on mesure combien l’agrément procuré par un multicylindre est incomparable. Et malgré sa cylindrée, cette version traction, équipée de roues de 17 pouces, n’émet que 109 g/km de CO2, de quoi fournir l’un des meilleurs rapports plaisir/TVS du marché. Précisons que ce moteur n’est pas concerné par le scandale frappant les TDI du groupe Volkswagen…
Cette motorisation tire parti des progrès de l’A4 en matière de précision de conduite. Beaucoup plus légère, équipée de trains roulants entièrement revus, elle profite d’une direction plus naturelle que l’ancienne génération et se montre nettement plus incisive dans les enchaînements de virages. Et le confort de suspension est au rendez-vous : le temps des Allemandes maltraitant les vertèbres est bel et bien révolu.
La facture de l’habitacle inspire des sensations plus mitigées. Audi a perdu son sens de l’épure. En voulant adapter le dessin de la planche de bord de la Q7, le constructeur a commis quelques petites fautes de style et a même renoncé à l’écran central escamotable. Pour le reste, la qualité de finition est toujours fidèle aux standards de la marque, tandis que l’habitabilité progresse à l’avant et à l’arrière. Bref, cette version V6 TDI de l’A4, sans équivalent chez BMW et Mercedes, apparait comme une vraie réussite.
Camille PINET
Fiche Technique
– Moteur : 6 cylindres Diesel
– Puissance : 218 ch à 4000 tr/min
– Couple : 400 Nm à 1.250 tr/min
– Vitesse Maxi : 250 km/h
– Consommation : 4,2 l/100km
– Emissions de CO2 : 109 g/km
– TVS : 436 € par an
– Prix : 47.000 € (sans bonus)
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