Publié le 20 janvier 2011 | par Rédaction

Le concept de l’A7 Sportback avait été dévoilé à Détroit en 2009 par une étude qui s’appelait d’ailleurs Audi Sportback concept, et dont la version définitive est aussi peu différente que l’appellation.

Le coupé 4 portes est devenu un archétype de carrosserie particulièrement apprécié et valorisant parce qu’un coupé 4 portes se conduit soi-même, et comme un coupé, il privilégie les places AV et contribue à leur exclusivité et à leur intimité.

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Mais, en cas de besoin, il rend les places AR infiniment plus pratiques et utilisables, sans sièges à replier et sans imposer de contorsions des passagers. Sur l’A7 on accède au coffre par un hayon (une 5e porte) qui peut éventuellement faciliter le passage de bagages encombrants. On n’ose parler ici de chargement car on aurait peine à déposer dans un coffre aussi cosy quelque VTT boueux ou à y charger la tondeuse à gazon pour l’emmener chez le réparateur. Bien qu’en s’entourant de précautions, ce soit techniquement possible le volume de coffre passe en effet de 535 à 1390 litres en rabattant les dossiers AR.

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Sensiblement plus bas de pavillon qu’une berline de même standing, le coupé 4 portes réduit accessoirement de quelques décimales le SCx, ce qui suffit parfois à gagner aussi quelques grammes de CO2 salutaires à sa fiscalité. Enfin il ajoute une touche de sportivité pour rajeunir la ligne souvent trop officielle et banalisée des grosses berlines. Typique du style Audi, les proportions entre la partie inférieure de la caisse et la partie supérieure vitrée (avec des glaces sans encadrement) est de deux tiers /un tiers, comme c’était déjà le cas du coupé S Audi 100 de 1969 auquel la petite vitre de custode de l’A7 fait comme un clin d’œil.

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En dépit de son standing le coupé A7 saura se faire discret dans les comptes de l’entreprise… au moins en ce qui concerne la TVS. Le nouveau V6 3.0 TDI de 204ch associé à une transmission traction avant et boîte multitronic limite ses émissions à 139 g/km de CO2. La version plus puissante (245ch) du V6 3.0 TDI est livré de série en transmission quattro avec une boîte Stronic, mais à 158g de CO2 sa taxe demeure encore très contenue. Les tarifs de ces deux versions diesel sont plus élitistes : la traction 204ch est à 51 900 euros, le quattro 250 ch atteind 58.100 euros, des chiffres “optimisables à loisir” en s’attardant quelques minutes sur la liste des options.

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