
Tarik Moufaddal : “Nous anticipons les mutations” En devenant “TotalEnergies”, le géant français Total a signifié sa mutation. Dans un monde devenu “carbonophobe”, l’énergéticien a diversifié ses ressources, sa…
Lire la suitePublié le 24 mai 2012 | par Rédaction
Avec la nouvelle Série 3, BMW démontre encore une fois que le niveau de qualité peut toujours être relevé avec de la volonté et de la compétence. Cette sixième génération progresse une nouvelles fois à tous les étages… y compris celui du tarif qui place ostensiblement la Série 3 parmi les voitures premiums.
Chaque changement de génération de Série 3 pour BMW est toujours un moment crucial. Cette berline, vendue dans 132 pays, a, par exemple, représenté 32,6% des ventes totales de la marque en 2010. Le constructeur a donc mis les petits plats dans les grands pour séduire les futurs acheteurs dont les professionnels.
Evolution du dessin et gabarit en hausse
Comme souvent aujourd’hui, qui dit nouvelle génération, dit hausse du gabarit ! La sixième Série 3 ne déroge pas à la règle avec + 50 mm sur l’empattement pour atteindre 2810 mm, + 93 mm en longueur (4624 mm), 9 mm en hauteur (1429 mm), et + 37 mm sur les voies avant (1543 mm) et arrière (1583 mm). Grâce à cette cure de croissance, la berline allemande gagne en habitabilité avec un espace aux jambes augmenté de 15 mm pour les passagers arrière (pas neutre pour les gabarits supérieurs à 1m85 !).
La garde au toit gagne également 8 mm. De même, le volume de coffre avec 480 l (+ 20 l) permet à la Série 3 d’être au niveau des Audi A4 et Mercedes Classe C et surtout vous autorise à transporter votre marchandise sans difficulté. De plus, BMW propose une très pratique banquette rabattable 40/20/40 que ses rivales ne possèdent pas.
Concernant le design, la nouvelle Série 3 conserve la ligne générale de l’ancienne tout en recevant des éléments plus modernes et en rapport avec les récents modèles commercialisés chez BMW. Vous pouvez ainsi retrouver un style proche de la dernière série 5 au niveau de sa poupe. La face avant reprend, bien évidemment, les incontournables « haricots » chers à la marque, coincés entre des optiques très effilées.
Un moteur puissant et économe
Les puristes BMW voient toujours d’un mauvais œil l’implantation d’un 4 cylindres à la place de l’historique 6 cylindres. Cependant, au-delà de la sonorité moins envoutante, le 2.0 diesel de la 320d EfficientDynamics Edition devrait contenter le plus grand monde et notamment les entreprises. Car avec une puissance de 163 ch et un coupe de 380 Nm, ce bloc ne consomme que 4,1 l/100km en usage mixte et rejette seulement 109 g/km de CO2 ! Avec ces chiffres, BMW et plus généralement l’industrie automobile allemande prouvent une nouvelle fois la maîtrise de ses ingénieurs. Car, la Série 3 n’est pas séduisante que sur le papier.
En pratique, le moteur 320d, mis à part le bruit assez envahissant lors du démarrage et des montées en régime, distille un vrai plaisir de conduite. Vous pourrez profiter de la puissance pour doubler avec facilité et du couple pour repartir sur le troisième rapport même en sous régime. Appréciable dans les centre-ville encombrés ! A noter toutefois que les rapports 4 et 5 sont un peu longs et pénalisent les reprises. Si ce point devient un désagrément, BMW propose, en option, une efficace boîte automatique 8 rapports… commercialisée 2300 euros ou 2450 euros pour la version Sport avec palettes au volant pour changer les rapports sans passer par le levier de vitesse.
Un comportement routier sain, efficace et sûr
Sur ce thème, BMW ne cache pas sa fierté. Grâce à un important travail réalisé sur les laissons au sol, la Série 3 est censée offrir le dynamisme de la génération précédente, tout en améliorant le confort et la sécurité. Après cet essai, nous pouvons vous confirmer que les ingénieurs germaniques ont bien « travaillé ».
En utilisation poussée, quelques critiques peuvent être émises mais pour un usage quotidien, la Série 3 donnera satisfaction à tous, même aux plus gros rouleurs. Le niveau de réglage des suspensions est par exemple placé sur un agréable compromis efficacité/confort. Petit bémol, toutefois les sièges sont un peu trop durs à notre goût. La direction, quant à elle, peut être, en option, asservie à la vitesse (fonction Servotronic). Ce système permet par exemple de réduire de 25% les mouvements du volant pour braquer fortement les roues.
Les miracles de l’électronique ! Sur ce thème, la Série 3 n’est pas d’ailleurs pas avare puisque le conducteur peut également choisir le comportement dynamique qu’il souhaite. Techniquement, chaque mode (Eco Pro, Comfort, Normal, Sport et Sport +) agit sur la progressivité de l’accélérateur, la réponse du moteur, l’assistance de la direction et l’intervention du DSC, la boîte automatique et l’amortissement variable piloté. Signalons enfin que sur le chapitre sécurité, pas de souci car les aides à la conduite électroniques sont en nombre ?
La BMW bénéficie du DSC (contrôle dynamique de la stabilité), de l’anti-patinage (ASC), du contrôle de traction dynamique (DTC), du contrôle dynamique de freinage (DBC), et du contrôle du freinage en courbe (CBC).
Une gamme simplifiée
Pour ne pas perdre le potentiel acheteur dans les méandres du catalogue des options, BMW a voulu simplifier son offre. Ainsi, la Série 3 est commercialisée avec trois niveaux de finition nommés Lounge, Modern ou Sport, et Luxury. Or contrairement à une ancienne réputation, la Série 3 propose un équipement de série assez fourni dès le premier niveau avec notamment le système start & stop, les essuies glaces et phares automatiques, l’indicateur de perte de pression des pneus, la climatisation bizone, le système de navigation « Business », l’autoradio MP3 avec écran couleur, le régulateur de vitesse, le Bluetooth, six airbags, etc.
A noter également une nouveauté pour séduire une clientèle toujours plus exigeante : chaque finition offre une possibilité de personnalisation grâce à un lot d’équipement offert parmi trois options. Ainsi, la version Modern propose au choix l’avertisseur d’angle mort, des stores pare-soleil arrière électrique et latéraux manuels. La version Sport offre une direction sport, une suspension sport, ou un ciel de pavillon anthracite. Enfin, la Luxury met à votre disposition des sièges avant chauffant, des sièges à appui lombaire ou une aide au stationnement avant et arrière.
Pour conclure, difficile d’oublier le chapitre tarif. Car la BMW Sérié 3 offre certes des prestations de voitures premiums mais aussi un prix premium. La 320d EfficientDynamics Edition est commercialisée 35 600 euros en Lounge, 39 550 euros en Modern ou en Sport et 42 700 euros en Luxury. Onéreux mais finalement dans la fourchette de ses rivales directes Audi A4, et Mercedes Classe C.
Louis Steff
En chiffres : BMW 320d EfficientDynamics…
Cylindrée : 1995 cm3
Puissance : 163 ch à 4000 tr/mn
Couple : 380 Nm de 1750 à 2750 tr/mn
Vitesse maxi : 230 km/h
Consommation mixte : 4,1 l/100 km
Emissions de CO2 : 109 g/km
Volume du coffre : 480 l
Tarif : à partir de 35 600 euros
Tarik Moufaddal : “Nous anticipons les mutations” En devenant “TotalEnergies”, le géant français Total a signifié sa mutation. Dans un monde devenu “carbonophobe”, l’énergéticien a diversifié ses ressources, sa…
Lire la suiteUn comparatif des voitures électriques les moins chères à l’achat et une table ronde sur les alternatives à l’automobile dans la location longue durée ?Cela nous fait réaliser au sein de la rédaction que les temps …
Lire la suite