Publié le 27 juillet 2023 | par Bertrand Gay

Soucieux de votre budget déplacements et vous supposant perméable au discours ambiant sur l’écologie et la voiture électrique, Kilomètres Entreprise vous propose de découvrir les dix voitures électriques les moins chères du marché. Pour chacune d’entre elles, nous avons choisi la version la moins chère, parfois dotée de la batterie d’entrée de gamme, moins coûteuse et synonyme de performances limitées. Classées par ordre de prix croissant et hors bonus, les dix voitures électriques les moins chères sont les suivantes : Dacia Spring, Renault Twingo e-Tech Autentic, Leapmotor t03, Volkswagen e-Up, BYD Dolphin, MG 4, Fiat 500 e 23kWh, Opel Corsa e-Edition, MG 5, Seres 3 et Renault Zoe. Cette sélection s’étend donc de 20800 à 33990 euros, avant déduction du bonus.

Au sujet de ce dernier, le Ministère des Finances planche actuellement sur une adaptation du bonus. Celui-ci ne serait plus binaire, 0 ou 3000 euros, mais comprendrait plusieurs classes tenant compte, pour 2024, du lieu de production de la voiture et du contenu carbone de l’électricité utilisée pour produire la voiture et sa batterie. Cette modulation probable du bonus permet de limiter le montant total du bonus payé par Bercy, de moduler le bonus pour favoriser les voitures produites en France, voire en Europe, au détriment des modèles produits en Chine. Du protectionnisme écologique en quelque sorte. A suivre…

Le prix de chaque voiture constitue le point d’entrée de notre dossier, mais pour approcher d’une logique de TCO, Kilomètres Entreprise vous propose un calcul du coût mensuel, hors assurance, de votre véhicule.

Les montants mensuels sont calculés sur la base de 1000 kilomètres par mois pour la consommation d’énergie en y ajoutant 20 euros pour l’amortissement des bornes de recharge sur le lieu de l’entreprise et/ou chez le salarié, 30 euros d’entretien mensuel et 1 % du prix d’achat pour simuler la dépréciation. Ce calcul permet de comparer les différentes voitures entre elles tout en approchant du coût réel payé par l’entreprise. Evidemment, votre financeur, ou votre loueur, vous indiquera que notre calcul n’est pas le bon, mais leur logique est financière et ne tient pas compte de la réalité de l’usage de l’objet. Aujourd’hui, ils vous louent une voiture, mais si demain louer des fourchettes, des espadrilles ou un de vos deux poumons leur est plus rentable, soyez certains qu’ils n’hésiteront pas !


1/ Dacia Spring Electric 45 Essential – 20800 euros – coût mensuel 1000 kms : 299 euros

La Dacia Spring, dans sa version Essential avec le moteur de 45 ch, est la voiture électrique la moins chère du marché français. Cette voiture dispose d’un style séduisant combinant lignes souples et harmonieuses et garde au sol suffisamment importante pour évoluer sur des terrains parfois accidentés. L’ensemble donne l’impression de disposer d’un mini-SUV. Avec ses quatre portes et son hayon, la Spring propose quatre places et un coffre de 270 litres. Les passagers avant et arrière disposent d’espaces de rangement en nombre suffisant. La banquette arrière est rabattable ce qui offre alors un volume de charge de 620 litres. Toutes ces merveilles tiennent dans 3,73 m ce qui fait de la Spring une excellente voiture en usage urbain et péri-urbain.

La motorisation de 45 ch est alimentée par une batterie de 26,8 kWh et offre suffisamment de vivacité à basse vitesse.

L’équipement de cette version Essential comprend la climatisation manuelle et quelques éléments de confort électriques fort à propos pour un véhicule dont la motorisation l’est elle-même : vitres avant et arrière, condamnation centralisée, essuie-glace arrière et prise 12 V. Les équipements de sécurité réglementaires sont bien entendus présents : ABS, ESP, airbags conducteurs et passagers et latéraux et alerte de pression de pneumatiques. Ces derniers sont de marque chinoise, souvent des Linglong à l’appellation ronflante mais aux performances limitées en freinage et sur route humide. Dès que cela sera nécessaire, nous conseillons de chausser de vrais pneumatiques, Michelin, Goodyear, Continental ou Bridgestone, sur votre Spring pour améliorer votre sécurité.

Lancée en 2021, la Dacia Spring a déjà séduit plus de 108.000 clients mais ne touche que peu d’entreprises car la marque roumaine du groupe Renault s’intéressait peu aux sociétés jusqu’à présent. C’est dommage, mais d’ores et déjà de nombreux exemplaires de la Spring sont utilisés par des professionnels, tels des artisans se déplaçant en zone urbaine ou des infirmières libérales se rendant à domicile. Le profil de petite voiture peu coûteuse et simple à utiliser les séduit aisément.

Les données connectées remontées des Spring en circulation montrent que l’usage est en phase avec un produit faisant preuve de compacité et de légèreté :

-Le kilométrage quotidien moyen d’une Spring est de 31 km et 68 % des clients parcourent moins de 30 km par jour en moyenne. Une charge complète de la batterie est capable de couvrir le kilométrage hebdomadaire même si en pratique les comportements de recharge sont plus fréquents.

-Le nombre de trajets quotidiens moyen est de 5,4. Achetée initialement comme une deuxième voiture du foyer, Spring s’impose à l’usage comme le moyen de transport principal en semaine de 90 % des foyers multi motorisés qui l’ont choisie.

-La vitesse moyenne réalisée par les clients d’une Spring s’élève à 26 km/h et confirme ainsi l’adéquation de Spring aux trajets quotidiens des clients.

Pour accélérer sa présence auprès des entreprises, Dacia vient de lancer une Spring Cargo spécialement développée pour les livraisons urbaines. Dépourvue de banquette arrière, elle dispose d’un volume de charge de 1000 litres et peut emporter plus de 350 kg.

Côté recharge, la Spring Essential est dotée en série d’un câble domestique mode 2 alors que le câble mode 3 Type 3 pour Wallbox et bornes publiques est proposé en option pour la modique somme de 250 euros.

2/ Renault Twingo E-Tech Authentic – 25250 euros – coût mensuel 1000 kms : 347 euros

La citadine de Renault existe en version électrique et cette motorisation se marie bien avec les qualités de la Twingo. Rien d’étonnant donc que cette version électrique figure parmi les meilleures ventes de son segment. Rappelons que la Twingo est une voiture à moteur arrière et propulsion. Son capot avant ne recèle aucune possibilité de rangement et s’entrouvre uniquement que quelques centimètres pour remplir le bocal de lave-glace. Le volume de charge se trouve à l’arrière au-dessous du moteur électrique.

Grâce au volume avant dépourvu de moteur, la Twingo électrique braque très bien et offre un rayon de braquage de 4,3 m. Celle valeur record en fait la reine de la ville.

Cette version d’entrée de gamme n’en est pas moins pourvue de quelques éléments de confort tels des lève-vitres avant électriques, une aide au démarrage en côte, un limiteur de vitesse, un ordinateur de bord, une radio avec un support pour smartphone. L’extérieur comprend des baguettes latérales noir grainé, une calandre avec des éléments chromés ainsi que des poignées de porte et rétroviseurs extérieurs noir grainé.

Pour la sécurité, notons les airbags frontaux et latéraux pour le conducteur et son passager avant, l’ABS et l’ESP, l’alerte de pression des pneumatiques et l’allumage automatique des feux.

La Twingo électrique est dotée d’un moteur de 82 ch alimenté par une batterie de 22 kWh. Sa conduite est agréable grâce au couple moteur immédiatement disponible. A noter que cette voiture dispose d’un mode de conduite dit B qui donne au conducteur le choix de trois niveaux du freinage récupératif qui s’exerce dès qu’il relâche la pédale d’accélérateur. Dans le réglage le plus accentué, la voiture décélère de façon prononcée ce qui régénère plus rapidement la batterie, limite le recours à la pédale de frein et simplifie la conduite en ville. À l’inverse, le niveau le plus filant laisse la voiture continuer sur sa lancée, presque comme si elle était en roue libre.

Avec sa batterie 22 kWh, Twingo Z.E. offre environ 190 kilomètres sur le cycle WLTP Ramenée à la trentaine de kilomètres quotidiens parcourus en moyenne par les possesseurs de mini-citadine en Europe, cette autonomie permet de réaliser une semaine de trajets urbains sans recharge. Avec son chargeur intégré la Twingo électrique se recharge à domicile, au travail ou sur les infrastructures en courant alternatif (AC) jusqu’à 22 kW. Cette technologie lui permet de s’adapter à la puissance disponible de chaque borne, et d’exploiter au maximum les infrastructures de recharge existantes, notamment en ville. Renault indique qu’un branchement de 30 minutes sur une borne 22 kW lui permet de regagner environ 80 kilomètres d’autonomie sur des trajets mixtes.

3/ Leapmotor T03 – 25990 euros – coût mensuel 1000 kms : 357 euros

La Leapmotor T03 est une petite voiture chinoise importée par SN Diffusion. Cette voiture est directement comparable aux Dacia Spring et Renault Twingo électrique. Elle offre néanmoins une plus grande autonomie mais se révèle plus coûteuse que la Dacia Spring et marginalement plus chère que la Twingo.

Cette T03 offre une autonomie moyenne de 280 km sur le cycle WLTP et peut aller jusqu’à 417 km en usage purement urbain. Cette voiture convient parfaitement à l’usage que peuvent en avoir des agences immobilières ou des infirmières libérales en zones urbaines ou péri-urbaines. Cette voiture d’une longueur de 3,62 mètres est une quatre places. Son moteur électrique développe une puissance de 80 kW et sa batterie de 41 kWh, un record dans la catégorie, lui permet d’offrir une belle autonomie de 280 kilomètres. Sur courant alternatif en 7 kW, cette T03 demande 3h30 pour que sa batterie passe de 30 à 80 % d’état de charge tandis que sur courant continu, cela ne prend que 36 minutes.

Cette T03 propose des équipements qui sont soit indisponibles, soit figurent sur la liste des options de ses concurrentes tels un écran tactile de 12,8 pouces ou un régulateur de vitesse adaptatif. Autre point fort, cette voiture est garantie 3 ans ou 100.000 kms. Cette voiture est disponible dans une cinquantaine de points de vente en France

4/ Volkswagen Up 2.0 e-up – 28030 euros – coût mensuel 1000 kms : 378 euros

La petite Volkswagen électrique devrait rester au catalogue de la marque jusqu’à la fin de l’année 2024. Cette voiture à vocation urbaine sait transporter quatre personnes et leurs bagages grâce au coffre de 250 litres.

Cette version comprend les éléments de sécurité que vous attendez tels l’assistant de maintien dans la voie ‘Lane Assist’, la reconnaissance des panneaux de signalisation, les nouveaux airbags rideaux et latéraux et la détection d’occupation des sièges pour les passagers arrière. S’y ajoutent les airbags frontaux et latéraux ainsi que l’ESP.

La climatisation automatique, un support pour smartphone au tableau de bord et de nombreuses fonctions de connectivité, telle l’application Maps+More sont également au rendez-vous. L’autonomie de la Up électrique est de 250 kilomètres.

5/ BYD Dolphin Active – 28990 euros – coût mensuel 1000 kms : 387 euros

Avec la BYD Dolphin, nous entrons dans la catégorie des voitures de taille moyenne. Avec 4,29 m, la Dolphin se place au cœur du marché européen, à mi-chemin entre les berlines du segment B et celles du segment C, sans oublier les très populaires SUV du segment B, tels les Peugeot e-2008 et Opel Mokka-e. Cette Dolphin offre donc cinq places et un coffre d’une belle capacité. De fabrication chinoise, la BYD Dolphin est proposée à un prix attractif, rendant la mobilité électrique de haute technologie accessible au plus grand nombre de consommateurs. Les ventes débuteront à l’été 2023 pour les versions haut de gamme et les livraisons dans toute l’Europe commenceront au quatrième trimestre 2023. La version Active, qui nous intéresse, dotée d’un moteur de 70 kW et de la batterie LFP d’entrée de gamme de 44,9 kWh, sera disponible au premier trimestre 2024 pour 28990 euros.

La Dolphin est le premier modèle de la marque à adopter le design « Ocean Aesthetics » de BYD, ce qui lui confère une apparence distinctive et élégante. Le design de la voiture est influencé par le dauphin, un mammifère marin intelligent, enjoué et amical, qui est représenté sous des formes figuratives et imaginatives.

La BYD Dolphin bénéficie de la Blade Battery, qui révolutionne la sécurité, la durabilité et les performances dans l’industrie des véhicules électriques, et qui a passé avec succès le test de pénétration des clous, considéré comme l’exercice le plus exigeant des tests de sécurité applicables aux batteries. Les “Blade Battery” sans cobalt de la BYD Dolphin utilisent du lithium fer phosphate (LFP) comme matériau de cathode, qui offrent un niveau de sécurité bien plus élevé que les batteries lithium-ion conventionnelles. Le LFP présente une excellente stabilité thermique inhérente. Tout en étant ultra-sûre et durable, la Blade Battery est sans compromis en termes de performances, offrant une densité de puissance élevée avec l’avantage d’une consommation d’énergie ultra-faible. 

Tout comme le SUV Atto 3, la Dolphin est construite sur la plateforme intelligente e-Platform 3.0 de BYD, pour une efficacité optimale du système et une intelligence intégrée au véhicule. Le groupe motopropulseur électrique de BYD intègre l’unité de contrôle du véhicule, le système de gestion de la batterie, l’unité de distribution de l’énergie, le moteur d’entraînement, le contrôleur du moteur, la transmission, le convertisseur DC-DC et le chargeur embarqué. Cette intégration poussée permet d’obtenir une efficacité du système de 89 %. Cette technologie intégrée a été développée pour offrir des performances optimales et une meilleure expérience de conduite.

Equipée de la batterie de 44,9 kWh, la Dolphin en finition Active a une autonomie de 310 km.

L’efficacité énergétique est un élément clé de la Dolphin. Voici pourquoi une pompe à chaleur à haut rendement est intégrée de série. Le premier système de refroidissement et de chauffage direct de l’industrie pour les batteries augmente l’efficacité thermique jusqu’à 15 % en hiver. Ce système innovant exploite la chaleur résiduelle de l’environnement, du groupe motopropulseur, de l’habitacle et même des batteries, et peut fonctionner dans une large gamme de températures. La gestion thermique intelligente des conditions météorologiques extrêmes permet une excellente autonomie de conduite à basse température.

L’habitacle est suffisamment spacieux pour offrir assez d’espace aux passagers arrière tout en ménageant un coffre de 345 litres, certes un peu plus petit que les standards de la catégorie. Les sièges peuvent se diviser en 60/40, ce qui permet d’étendre le coffre jusqu’à 1310 litres lorsque les deux sièges sont rabattus à plat.  Le Dolphin est équipée de série d’un grand nombre de dispositifs de sécurité et d’aides à la conduite. Tous les modèles sont équipés de l’alerte de collision avant, du freinage d’urgence autonome, de l’alerte de collision arrière, de l’alerte de trafic transversal arrière et du freinage de trafic transversal arrière, de l’alerte de changement de voie et de l’assistance au maintien de la voie en cas d’urgence. 

6/ MG4 Standard – 29990 euros – coût mensuel 1000 kms : 400 euros

La MG4 Electric est arrivée en septembre 2022 sur le marché français. modèle d’entrée de gamme est la MG4 Electric en finition Standard dotée d’une batterie d’une capacité de 51 kWh, d’une autonomie pouvant atteindre 350 km selon le cycle WLTP et d’un moteur électrique arrière développant 125 kW (170 ch). Cette version Standard est disponible à partir de 29 990 euros, hors bonus écologique.

La MG4 repose sur une plateforme spécialement conçue pour les voitures à motorisations électriques. Le design dynamique de la MG4 Electric est le fruit de travaux issus du SAIC Motor Design Center de Shanghai, de l’Advanced Design Studio de Londres et du Royal College of Art.

PR Photography

La MG4 est une berline d’une longueur de 4,29 m, d’une largeur de 1,83 m et de 1,5 m de haut. Son empattement de 2 705 mm lui confère des proportions attrayantes avec des porte-à-faux réduits et un espace intérieur généreux, même pour une famille de cinq personnes. La capacité du coffre est comprise entre 363 et 1 177 litres.

L’habitacle a été conçu de manière minimaliste en mettant l’accent sur les principes fondamentaux de simplicité, de technologie et de qualité. Le poste de conduite maximise l’espace disponible avec un tableau de bord et des éléments de commande fins et élancés, utilisant des matériaux de hautes qualités et une finition soignée. Le design flottant de la console centrale crée plus d’espace.

L’innovante batterie “ONE PACK” est au cœur de la conception de la MG4 Electric. La disposition horizontale des cellules de la batterie permet d’obtenir une hauteur de seulement 110 mm ce qui en fait la batterie la plus fine de sa catégorie. Cela permet d’augmenter l’espace disponible dans l’habitacle tout en abaissant la hauteur et le centre de gravité du véhicule.

La MG4 Electric Standard possède une batterie de 51 kWh en technologie LFP avec un moteur électrique de 125 kW (170 ch) monté à l’arrière et entraînant les roues arrière. Ce modèle d’accès accélère de 0 à 100 km/h en 7,7 secondes, atteint une vitesse maximale de 160 km/h et offre une autonomie allant jusqu’à 350 km en cycle WLTP. La puissance de charge en courant alternatif (AC) est de 6,6 kW tandis que la puissance en courant continu (DC) atteint jusqu’à 117 kW. Dans ce dernier cas, la batterie peut être chargée de 10 à 80 % en 40 minutes.

Avec son moteur et ses roues arrière motrices accompagnés d’une répartition idéale du poids (50/50), la MG4 Electric offre une maniabilité et un grand plaisir de conduite. La MG4 propose de nombreux systèmes avancés d’aides à la conduite qui lui valent d’avoir reçu une note de 5 étoiles par EuroNCAP. En plus de l’avertisseur de collision frontale (FCW) et du freinage automatique d’urgence (AEB), toutes les versions offrent également de série le régulateur de vitesse adaptatif (ACC), l’assistant à la conduite dans les embouteillages (TJA), l’avertissement de changement de voie (LDW) et l’aide au maintien dans la voie (LKA) regroupés sous le nom de MG Pilot. Depuis le printemps dernier, la MG4 Standard s’est enrichie avec l’arrivée de la fonction « One Pedal ». Celle-ci permet aux conducteurs une conduite plus douce et efficiente en circulation urbaine. Cette fonctionnalité active le freinage régénératif jusqu’à l’arrêt total de la MG4 sans que le conducteur n’ait à activer le freinage « By Wire ». D’autres équipements sont désormais présents comme l’essuie-glace arrière, un troisième appuie-tête à l’arrière ou des poignées de maintien pour les passagers avant et arrière. Toujours sur la finition Standard, les roues sont désormais d’une taille de 17 pouces.

7/ Fiat 500 e 24 kWh – 30400 euros – coût mensuel 1000 kms : 393 euros

Lancée avec une batterie de 37 kWh, la Fiat 500 électrique peut désormais disposer d’une petite batterie de seulement 24 kWh. Cette capacité en fait une voiture urbaine et péri-urbaine, une concurrente chic et séduisante des Dacia Spring et Renault Twingo.

Mais cette 500 dotée de la petite batterie reste identique à elle-même : charmeuse et printanière. Cette version est équipée d’un moteur électrique de 70 kW, permettant une accélération de 0 à 100 km/h en 9,5 secondes et une vitesse autolimitée à 135 km/h.

La batterie lithium-ion d’une capacité de 23,8 kWh lui assurant une autonomie de plus de 180 km en cycle WLTP, et même 240 km en usage urbain.

Cette version est équipée d’un système de charge rapide de 50 kW. En moins de 10 minutes, il permet de constituer une réserve d’énergie suffisante pour un usage quotidien d’environ 50 km, soit moins que le temps de prendre le petit-déjeuner dans un café. Le système de charge rapide offre également la possibilité de charger la voiture à domicile ou au travail à l’aide du câble Mode 2 (3 kW) inclus.  La prise «Combo 2» située à l’arrière droit de la voiture permet une charge rapide, tant en courant alternatif que continu. Pour les recharges à domicile ou sur borne publique, il est aussi possible d’acquérir un câble mode 3 triphasé de 11 kW ou la Wallbox auprès de Mopar. Cette 500 dispose en série de tous les équipements ADAS nécessaires pour une conduite en ville, tels que le détecteur de fatigue,  le freinage d’urgence autonome intégrant la reconnaissance cyclistes et piétons, le système d’alerte de franchissement de ligne «Lane Keep Assist» ou la reconnaissance des panneaux de signalisation. Côté connectivité, elle dispose  d’un système simple et pratique qui se compose d’un support ergonomique pour positionner son smartphone tant verticalement qu’horizontalement, d’une connexion Bluetooth par laquelle le smartphone est connecté aux haut-parleurs intégrés et d’une appli spécifique pour une interaction idéale avec la voiture.

8/ MG5 Comfort – 32990 euros – coût mensuel 1000 kms : 433 euros

La MG5 est un break électrique, le premier du genre sur le marché français. Il incarne le souhait de MG de rendre la mobilité électrique accessible à tous.  

Le MG5 offre tout ce que l’on est en droit d’attendre d’une carrosserie break dans le segment C, notamment au chapitre fonctionnalité et praticité. Avec une longueur de 4,60m, une largeur de 1,82m, et une hauteur de 1,54m, ce break offre un intérieur spacieux et la flexibilité d’un type de carrosserie qui plaît aux entreprises. De plus, il dispose d’une capacité de remorquage jusqu’à 500 kg et les barres de toit ont une charge utile de 75 kg, pratique lorsqu’il s’agit de transporter un porte-vélos ou un coffre de toit.

Dans sa version « Autonomie Standard » la MG5 dispose d’une batterie de 50,3 kWh et d’une autonomie de 320 km. Son moteur électrique délivre 130 kW (177 ch) et 280 Nm. Cette batterie peut recevoir une charge alternative (AC) triphasée de 11 kW dans les points de charge le permettant.

La finition Comfort offre un équipement complet incluant la climatisation manuelle avec filtre à particules PM 2.5, les phares avant et arrière à LED, les sièges avant chauffants, l’aide au stationnement arrière, la caméra de recul, le compteur numérique 7’’, le volant multifonctions en cuir, des jantes alliage de 16’’, l’accès mains-libres, et bien d’autres équipements. Cette finition comprend neuf assistances à la conduite (ADAS) regroupées sous le nom de « MG Pilot ». On y trouve le régulateur adaptatif, l’alerte de collision frontale avec freinage automatique d’urgence, l’assistant de maintien dans la voie et l’assistance à la conduite en embouteillage.

De plus, le MG5 est pourvu en série du système MG iSMART Lite. Un tout nouveau système d’infodivertissement 10,25’’ tactile qui inclut de nombreuses fonctions telles que la navigation, Apple CarPlay, Android Auto, le système Bluetooth, 4 ports USB, la radio numérique DAB+ et la possibilité de connecter votre voiture à votre smartphone, grâce auquel il est possible de contrôler à distance de nombreuses fonctions.

Enfin, le MG5 est équipé du système V2L pouvant délivrer jusqu’à 2 500 W et est particulièrement utile lorsqu’aucune source de courant n’est disponible. Un tel système permet d’alimenter différents appareils électriques professionnels ou de loisirs.

9/ Seres 3 Confort – 33990 euros – coût mensuel 1000 kms : 441 euros

Importée en France par SN Diffusion, la Seres 3 est un SUV électrique du segment B développé en partenariat avec Dongfeng Motors. Le style sage du Seres 3 plaira aux amateurs de voitures classiques, voire d’ancienne génération ! Les dimensions de la Seres 3  sont les suivantes : longueur de 4,39 m, largeur de 1,85 m et hauteur de 1,65 m.

Le Seres 3 dispose d’un moteur électrique de 120 kW et 300 Nm. Sa batterie LFP de 53,7 kWh lui offre une autonomie de 330 kilomètres. Il dispose de trois modes de conduite ; Eco, Normal ou Sport. La batterie se recharge de 0 à 100 % sur une borne de 6,6 kW en huit heures et en 30 minutes pour du 20 à 80 % pour une recharge rapide. Le Seres 3 Confort propose un équipement fort complet avec la navigation sur écran tactile, la climatisation automatique, quatre vitres électriques, les sièges avant à réglages électriques, le démarrage sans clé et l’aide au stationnement arrière avec caméra de recul. 

10/ Renault Zoe R110 Equilibre – 35100 euros – coût mensuel 1000 kms : 453 euros

Lancée en 2012, la Renault Zoe a évolué en plusieurs étapes, dont celle de 2019 qui lui a offert de nouvelles motorisations et une batterie de 52 kWh. Mais, pour 35100 euros, Renault nous offre le moteur de 80 kW qui convient parfaitement à cette citadine. Celle-ci s’étend sur une longueur de 4,09 pour proposer 5 places et un coffre de 340 litres. En rabattant la banquette, cette valeur atteint 1220 litres.

La batterie de 52 kWh porte l’autonomie de la Zoe à 395 kilomètres en cycle WLTP. Avec la charge rapide en courant continu (DC) jusqu’à 50 kW, la Zoe propose la polyvalence la plus étendue sur les bornes de recharge disponibles en Europe. Une recharge de 30 minutes peut lui permettre de récupérer ainsi jusqu’à 150 kilomètres d’autonomie.

Parmi les améliorations récentes apportées à la Zoe, notons l’arrivée d’un nouveau mode de conduite. Baptisé « mode B », il offre des décélérations accentuées permettant une utilisation réduite de la pédale de frein. Ce mode est utile en ville tout en accentuant la récupération d’énergie au freinage. Enfin, l’architecture électrique a été entièrement repensée pour accueillir de nombreuses aides à la conduite (ADAS).

La Zoe bénéficie dès l’entrée de gamme et en série d’un écran conducteur 10’’ ainsi que d’un écran central tactile de 7’’ à 9.3’’. Cet éventail d’équipement est complété par le levier de vitesse e-Shifter, un frein de parking automatique avec fonction Auto-Hold et un éclairage LED qui augmente la visibilité de 75%.

Côté services connectés, elle se dote de Renault EASY CONNECT qui se décline dans le véhicule avec le système multimédia Renault EASY LINK et sur smartphone via l’application MYRenault, pour proposer un ensemble d’applications et de services conçus pour accompagner le conducteur tout au long de ses trajets.

11/ Opel Corsa e – 36050 euros – coût mensuel 1000 kms : 450

euros

Lancée il y a trois ans, l’Opel Corsa électrique vient, comme l’ensemble de la gamme Corsa, vient de bénéficier d’un léger restylage. Elle adopte la nouvelle face avant laquée noire et quelques retouches cosmétiques. Cela lui permet d’affirmer sa personnalité.

La première finition comprend désormais les vitres arrière électriques (en plus des avant), l’aide au stationnement arrière et les phares Full Led. Ces équipements s’ajoutent à la climatisation automatique, au volant cuir vegan (non, ce n’est pas du vulgaire plastique !), aux jantes alliage de 16 pouces, au pack sécurité (maintien actif au centre de la voie, aide au freinage d’urgence, alerte anti-somnolence, régulateur de vitesse), à la pompe à chaleur, au frein de parking électrique et à l’écran tactile de 7 pouces.

Peu de changements côté motorisation ; Le moteur de 100 kW reste au catalogue ainsi que la batterie d’une capacité de 50 kWh. L’autonomie est de 330 kilomètres.

En outre, celle-ci peut varier en fonction du style de conduite adopté par le conducteur, qui peut choisir parmi trois modes de conduite : « Normal », « Eco » ou « Sport ». Le mode « Sport » améliore la réactivité et offre un comportement encore plus dynamique, avec à la clef une baisse d’autonomie qui reste modérée. En mode « Eco », la Corsa-e peut significativement accroître son autonomie.

Par ailleurs, la Corsa e soigne son dynamisme avec la possibilité de passer de l’arrêt à 50 km/h en 2,8 secondes. Ce dynamisme transparait aussi dans l’allure de la Corsa-e, grâce au traitement sportif de sa ligne. Et pourtant, elle conserve les dimensions extérieures mesurées des générations précédentes. Avec une longueur de 4,06 mètres, la Corsa reste la cinq-places agile, pratique et bien agencée qu’elle a toujours été.

La Corsa-e dispose d’équipements et des aides à la conduite que l’on ne trouve le plus souvent que dans des catégories d’automobiles les plus chères. Il s’agit ainsi des phares matriciels adaptatifs IntelliLux LED, anti-éblouissement, qu’Opel propose pour la première fois sur le segment des citadines généralistes. Les huit éléments de LED, pilotés par une caméra frontale haute résolution de nouvelle génération, s’adaptent en permanence à la circulation et à l’environnement. Les aides à la conduite apportent au conducteur un surcroit de sécurité non-négligeable. Grâce à la nouvelle caméra frontale, la reconnaissance des panneaux sait maintenant déchiffrer plus d’éléments, comme les panneaux à LED. Les limitations de vitesse sont également indiquées à l’écran. La nouvelle Corsa inaugure également une aide en cas de présence dans l’angle mort, un régulateur de vitesse adaptatif et un système de surveillance latérale. Elle s’équipe également de multiples systèmes de freinage d’urgence et d’aides au stationnement.

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