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Lire la suitePublié le 8 juin 2022 | par Guillaume Geneste
Avec son Tricity 300, Yamaha entend se tailler la part du lion sur le marché des maxi scooter trois roues dominé par le Piaggio MP3. Pour cela, le constructeur japonais a sorti le grand jeu côté performances et agrément de conduite.
Le marché des trois roues est dominé par Piaggio et son MP3. Pour se frotter à la référence italienne, le Yamaha Tricity 300 a de sérieux arguments pour lui permettre de devenir la nouvelle référence des gros scooter trois roues. Assurément, le scooter trois roues Yamaha en impose côté dimensions avec son empattement de 1 595 mm, ses plus de 2,20 m de long et sa largeur de 815 mm. Cela n’empêche ce gros scooter d’afficher des lignes très dynamiques et très réussies. Les garde-boues avant très travaillés répondent au « bec de canard » situé sous le phare avant aux lignes très travaillées. Idem en ce qui concerne la bulle avec son bec en bas. Dans l’ensemble, les finitions du Tricity 300 sont d’un très bon, tant en ce qui concerne les matériaux utilisés que leurs assemblages ou les commandes.
Une prise en mains aisée
Avec son gabarit imposant et ses près de 240 kilos sur la balance, la prise en mains peut faire peur. Il n’en est rien. L’énorme selle sait se faire confortable et permet en plus de dissimuler un coffre de grande contenance permettant de loger deux casques intégraux. Et, dès les premiers tours de roue, le Tricity 300 se fait très maniable même si le train avant reste un peu plus « lourd » que sur un scooter deux-roues. La stabilité est excellente ; les roues indépendantes à l’avant de 14 pouces et la double fourche de 100 mm absorbent les irrégularités de chaussée ou les coupe-vitesse sans broncher. Rapidement, le conducteur se sent à l’aise. La mise en appui en virage est déconcertante d’efficacité, tout comme le freinage. A noter la présence d’une pédale de frein intégrale au pied droit en plus de commandes classiques au guidon. Le moteur développe une puissance de 28 ch permettant des accélérations suffisantes pour s’extirper de la circulation automobile sans souci malgré le poids et le gabarit. Le Tricity sait même se faire très maniable dans les manœuvres à faible vitesse. A l’arrêt, il est possible de « bloquer » le train avant même si le système Yamaha, moins « rigide » que celui de Piaggio (qui, lui, bloque l’amortissement), oblige à sortir le pied à l’arrêt. Le seul moment où le poids reste un handicap, c’est lors des manœuvres de stationnement. Le système de frein à main permet de bloquer le scooter et il vaut mieux, compte tenu du fait que la suspension avant reste toujours active, mettre la béquille centrale.
Pouvant être conduit avec un permis B (avec une formation de 7 heures supplémentaires le cas échéant), le Yamaha Tricity 300 offre des prestations de haut niveau avec une très belle finition, un confort de tous les instants et un agrément de conduite élevé. De quoi justifier les plus de 8 000 € qu’il demande.
Guillaume Geneste
Fiche Technique :
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