
Tarik Moufaddal : “Nous anticipons les mutations” En devenant “TotalEnergies”, le géant français Total a signifié sa mutation. Dans un monde devenu “carbonophobe”, l’énergéticien a diversifié ses ressources, sa…
Lire la suitePublié le 16 février 2021 | par Louis DAUBIN
La 3 -ème génération de Citroën C4 (sans remonter à la C4 de 1928) affiche des ambitions cumulant le rôle de berline, de coupé, de SUV et de crossover. Plus véritablement la C4 semble vouloir affronter les productions coréennes et nippones sur leur terrain tarifaire et esthétique. La nouvelle C4 affichant un aspect général extérieur l’identifiant a des productions importées d’Asie plutôt qu’a une carrosserie Européenne. Il s’agit peut-être d’une re organisation des rôles dans le segment C des compactes routières chez PSA entre la future 308, le nouveau 2008, les futures DS du segment et les Opel SUV du segment, ainsi que l’Astra. A chacune sa mission. Pourquoi pas ? La C4 a une vocation mondiale.
Nous avons pu prendre en main deux versions de la nouvelle C4 : Une essence et une électrique à 100%. Prise en main intéressante et ponctuée entre deux d’un entretien passionnant avec Vincent Cobée, directeur général de la marque Citroën que nous résumerons ainsi : » Le segment C trouve dans le marché des entreprises un débouché primordial. L’enjeu pour la nouvelle C4 est de taille. Même si aucune version Hybride n’est annoncée à court terme, nous aurons des électriques, des essences et toujours une offre Diesel pour disposer d’une offre complète et adapté aux usages des entreprises ».
La nouvelle C4 en impose par la taille. Longue de 4,36 m et surtout large de 1,80m et haute de 1,53m elle est de fait difficile à classer dans une définition habituelle de carrosserie. Nous la désignerons comme une berline surélevée et amplifiée. Délicat de la comparer à une VW Golf ou à une Renault Mégane. Non plutôt à un Kia ceed crossover ou à une Hyundai suv. L’avantage de cette taille se trouve dans une habitabilité importante et qualitative a toutes les places. L’aménagement intérieur est épuré, agréable et doux à l’œil, même si le noir omniprésent rabaisse l’aspect qualitatif, en positionnant, par sa tristesse, l’intérieur de la C4 en plus pauvre qu’il ne l’est en réalité. Cet aspect « modeste » est entretenu par le vitrage noir des vitres arrière et du hayon qui supprime toute luminosité aux places arrière et entretien cette impression. Or la C4 est bien équipée, bien étudiée au plan ergonomique et dotée de sièges confortables et doux au postérieur. Il faut à minima supprimer ces vitres noires, au moins en option. L’écran central propose tous les services à la mode et Citroën a eu la bonne idée de retrouver le sens du dit service en offrant des boutons pour régler la climatisation comme pour le son de la sono. Bon point ! l’écran derrière le volant, lui ne fait vraiment pas crédible. Il aurait sa place dans l’Ami. Faire simple ce n’est pas faire pauvre et vice versa.
En route, nous partons avec une version 1,2 litres pure tech essence de 130ch équipée de l’excellente boite auto EAT 8 vitesses. Là se révèle l’atout majeur de la nouvelle C4, le confort de route. Sans atteindre le nirvana de la suspension hydropneumatique que je pratique au quotidien dans ma DS 19 de 1968, les amortisseurs a butée hydraulique apportent a la nouvelle C4 un toucher de route et un confort associé aux sièges pullman que peu de voitures peuvent revendiquer dans la production actuelle. Trous, bosses, saignées, sont effacées avec talent. La C4 survole avec douceur le macadam des départementales. La différence avec l’hydropneumatique tient dans le rythme adoptable. Un usage très rapide engendre une perte d’efficacité sur la C4. Cet usage est certes contraire à la législation. Et tant que l’on reste dans des limites à peu près légales, le résultat est flatteur. La C4 est agréable et efficace et tient très bien la route. Au-delà, les interventions de l’électronique, pour freiner la voiture en courbe, perturbent l’allant de la C4 et de ce très bon moteur qui malgré sa cylindrée réduite et ses 3 cylindres, procure des performances assez etonnantes.la boite de vitesse est parfaite et le rendement comme l’agrément de cet équipage est bien réel.
L’insonorisation est convaincante et vous réaliserez de longues étapes en toute décontraction. C’est rare dans l’univers des voitures du segment C.
La version électrique, bien que beaucoup plus lourde de ses batteries, apporte la même satisfaction dans un silence total. Seule son autonomie réelle d’environ 250 km en usage route/ autoroute bridera sérieusement ses prétentions en entreprise. A 29300€ la nouvelle C4 essence de notre prise en main nous a séduit malgré son aspect un peu pataud, elle comblera les grands rouleurs par son confort.
Il faut essayer cette nouvelle C4 pour ressentir ses nombreux atouts qu’un dessin peu séduisant ferait passer pour un SUV asiatique, il n’en est rien. La C4 est une vraie routière et une bonne voiture. Qu’on se le dise dans les parcs d’entreprise elle vous emmènera dans un confort unique dans ce segment.
Louis Daubin
Fiche Technique :
Tarik Moufaddal : “Nous anticipons les mutations” En devenant “TotalEnergies”, le géant français Total a signifié sa mutation. Dans un monde devenu “carbonophobe”, l’énergéticien a diversifié ses ressources, sa…
Lire la suiteUn comparatif des voitures électriques les moins chères à l’achat et une table ronde sur les alternatives à l’automobile dans la location longue durée ?Cela nous fait réaliser au sein de la rédaction que les temps …
Lire la suite