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Lire la suitePublié le 26 avril 2016 | par Rédaction
Quatre ans après son lancement en France, le Ford Ranger s’offre une remise à niveau. Sans rien perdre de ses fondamentaux comme ses capacités de franchissement ou ses dimensions imposantes, le nouveau Ranger offre davantage de confort et d’équipements à ses occupants.
Lancé en 2012, le Ford Ranger de dernière génération a rapidement conquis une large clientèle, au point de devenir, depuis deux ans, le pick-up le plus vendu dans l’Hexagone. Pour répondre à quelques critiques mais aussi pour conserver son leadership face à de nouveaux concurrents aux dents longues qui ont ou vont débarquer sur le marché français, Ford a décidé de donner un coup de jeune à son pick-up : nouvelle face avant, moteurs améliorés, équipement enrichi.
Extérieurement, les dimensions ne changent pas. Avec près de 5,40 m de long, 1,86 m de large et 1,80 m de haut, le Ranger n’en avait pas vraiment besoin et fait toujours parti des pick-up les plus imposants. En revanche, la face avant évolue afin de le faire encore un peu plus ressembler au F150, le gros (beaucoup plus gros) pick-up que Ford vend comme des petits pains aux Etats-Unis. Il faut reconnaître qu’à défaut d’être élégant, ce dessin en impose. Avantage pour ceux qui n’ont pas peur de sortir des sentiers battus avec leur Ranger, les phares sont positionnés plus haut qu’avant et donc mieux protégés des aléas de la route ou du tout-terrain.
Car le Ranger n’est pas un pick-up d’apparat, seulement capable d’apparaître dans les beaux quartiers ou dans une série TV. C’est même tout le contraire. Il s’agit d’un vrai costaud !, capable de s’aventurer loin des routes. Ses capacités de franchissement sont importantes et ses suspensions à lame, qui s’avèrent très fermes sur route à vide, sont capables de merveilles en charge (jusqu’à 1 220 kilos dans cette version cabine approfondie) et en tout-terrain. Sur route, le comportement routier est satisfaisant même si le volume sonore reste important dans l’habitacle et la tenue de cap moyenne à haute vitesse. Le Ranger est assurément plus à l’aise dans un bourbier qu’à plus de 130 km/h sur autoroute.
Autre nouveauté du Ranger version 2016 : un intérieur mieux fini et des équipements plus flatteurs pour les occupants. La nouvelle planche de bord s’inspire des dernières productions de la marque et ressemble davantage à une planche de bord de voiture que d’utilitaire. L’écran de 5 pouces ridicule de l’ancienne version laisse place à un écran tactile de 8 pouces à partir de la finition Limited, un écran identique à ceux des autres voitures de la marque. La nouvelle planche de bord intègre une casquette plus prononcée sur le dessus de l’instrumentation, de larges aérateurs, des enjoliveurs ça et là.
Les matériaux employés sont dans la bonne moyenne même si certains détails de finition pourraient encore être améliorés. Le Ranger est disponible en version simple cabine, cabine approfondie avec deux strapontins arrière, comme ici, ou en double cabine avec quatre portes et cinq places. Si cette dernière version reste un VU, avec l’absence de TVS ou de bonus malus, la récupération de TVA est alors beaucoup plus délicate, pour ne pas dire impossible ou dangereuse. Le confort de la version Super Cab est bon même si les deux strapontins ne peuvent servir que comme places d’appoint. L’accès aux places arrière est facilité par l’ouverture de petites portes antagonistes.
Quelles que soient la version et la motorisation retenue, le Ranger est uniquement disponible avec une transmission intégrale. Il est disponible en trois motorisations : 2.2 l TDCi 130, 2.2 l TDCi 160 ou 5 cylindres 3.2 l 200 ch. Améliorés, ils offrent un meilleur agrément mais aussi des consommations légèrement inférieures (6,5 l/100 km en normalisé, avec le Stop and Start). Selon les versions et les motorisations, le Ranger peut être associé à une boîte mécanique ou à une boîte automatique toutes deux à 6 rapports. Le passage de 4×2 en 4×4 se fait par une simple action sur le sélecteur présent dans l’habitacle. Le mode 4×2 permet de limiter l’usure de la transmission, des pneus mais aussi et surtout d’économiser quelques litres de carburants.
En revanche, sur le mouillé et à vide, le conducteur se doit de rester vigilant, les dérobades du train arrière pouvant survenir sans prévenir. Heureusement, l’ESP, de série, veille au grain. En tout terrain, le Ranger peut compter sur sa boîte courte et son blocage de différentiel pour passer là ou peu de véhicules peuvent évoluer. Il est enfin possible de choisir son rapport de pont pour ceux qui doivent souvent tracter lourd ou évoluer en tout terrain.
–Un sérieux client : En se dotant d’un nouveau look, d’un nouvel intérieur et d’équipements de confort et de sécurité identiques à ceux équipant les voitures de la marque, le Ranger version 2016 conserve sa place de leader. La concurrence entre ce modèle et les nouveaux Nissan Navara, Toyota Hilux, Fiat Fullback et Renault Alaskan promet d’être passionnante.
– Motorisations : 2 198 cm3
– Puissance : 160 ch
– Equipements de série : Direction assistée, 7 airbags, ABS, ESP, antipatinage, aide au démarrage en côte, vitres teintées électriques, climatisation, autoradio BlueTooth, fermeture centralisée avec télécommande, rétros dégivrants…
– Dimensions benne : 1,85 x 1,56 m
– Charge utile : 1 220 kg
– L x l x h : 5 360 x 1 860 x 1 800 mm
– Longueur de chargement : 1 847 mm
– A partir de : 24 590 € HT
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