Automobiles et déplacements professionnels des TPE PME PMI

La possibilité que la France limite la vitesse à 80 km/h au lieu de 90 km/h sur le réseau secondaire n’en finit pas de faire du bruit. Depuis cette annonce presqu’officielle, les automobilistes fulminent et tentent de trouver des raisons pour expliquer l’ineptie de cette décision. L’objectif est double : démontrer l’absence de lien entre la vitesse et l’augmentation de la mortalité routière et ainsi « forcer » le gouvernement à ne pas appliquer cette nouvelle règle.

Et l’exemple le plus pertinent actuellement repose sur le à Danemark. Le pays scandinave devrait très prochainement relever la limitation de vitesse de 80 à 90 km/h sur son réseau secondaire. Après avoir effectué une expérimentation, les autorités locales ont constaté que les vitesses moyennes étaient restées les mêmes (89 km/h), mais que l’accidentalité avait diminué de 11% et la mortalité de 13% sur cette période. Limpide mais pour être honnête, il faut signaler qu’en parallèle, les infrastructures ont été optimisées notamment au niveau de la signalisation.

Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes a déclaré : « Ces bons résultats sont la preuve qu’une limitation de vitesse plus élevée n’engendre pas nécessairement plus d’accidents et qu’a contrario, une baisse de la limitation de vitesse n’entraînerait pas systématiquement une diminution de la mortalité sur les routes ».

A suivre.