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Lire la suitePublié le 18 février 2021 | par Rédaction
Avec cette Classe A désormais disponible en version hybride rechargeable, Mercedes a tout pour séduire les flottes, offrant ainsi une alternative crédible au diesel grâce à une consommation maîtrisée. Même batteries vidées.
Mercedes serait-il en passe de réussir ce que pour l’instant beaucoup peinent à parvenir, à savoir une hybride rechargeable essence qui une fois les batteries vidées, ne consomme pas comme un V6 d’il y a trente ans ? À en croire notre essai, la Classe A 250e coche toutes les cases pour séduire les responsables de flotte qui a pour utilisateurs aussi bien des gros rouleurs que des adeptes de la mobilité pendulaire. Sur un parcours de 1300 km dont les deux-tiers sur autoroute, qui rappelons-le, n’est pas le terrain de prédilection des voitures électrifiées, elle n’a réclamé que 6,6 l/100 km. Pas mal pour une compacte qui affiche 1680 kg sur la balance. Mais un tel résultat a été possible en la rechargeant le plus souvent possible (1h45 sur une prise 7,4 kWh, 6h sur une prise domestique), ce qui a permis de rouler près de 400 km sans consommer une goutte de pétrole.
Car cette motorisation se révèle particulièrement sobre ; la Classe A reçoit en effet un 4-cylindres turbo essence de 1 332 cm3 de 160 ch soutenu par un bloc électrique de 102 ch, le tout pour une puissance combinée de 218 ch et un couple de 230 Nm disponible à 1 650 tr/min. Le tout couplé à une boite automatique à huit rapports. La batterie de 15,6 kWh permet officiellement de rouler près de 78 km en ville en mode 100 % électrique. Nous avons eu de la peine à atteindre les 50 km, même s’il est vrai que notre essai a été plus routier qu’urbain.
Avec une telle voiture, il est donc possible de satisfaire les gros rouleurs, même si la version 220d (190 ch) réclamera un bon litre de moins. Pour autant, la 250e est exempte de TVS pendant douze trimestres, ce qui peut faire pencher la balance en sa faveur, malgré un prix de 44 450 € dans notre version AMG Line* qui au passage était dotée de siège Sport avec appuie-tête intégré « trop stylés » comme disent les jeunes, mais pas vraiment adaptés pour les longs parcours. À noter que la 220d à finition égale s’affiche à 45 400 €. Seule véritable ombre au tableau : le coffre perd 65 litres (345 l) et hérite d’un réservoir ridicule de seulement 35 l.
Si le résultat est très satisfaisant sur la Classe A, la même technologie sur le Classe B ne donne pas du tout la même chose. Sur un parcours relativement similaire, nous avions atteint allégrement les 8,5 l/100 km. Il faut dire que l’aérodynamisme du monospace compact de l’étoile n’est pas aussi bon que celui de la Classe A. CQFD.
* 41 850 € finition Business Line
Christophe Bourgeois
Fiche Technique :
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