L’an dernier, la nouvelle Classe C avait réussi son apparition de séductrice, mais l’entrée de gamme des motorisations diesel nous avait quelque peu laissés sur une impression ambiguë. Certes, la 200CDI gagnait en puissance passant de 122 ch à 136 ch, mais la consommation normalisée était prévue à 6,1 litres, ce qui lui valait dans un premier temps un taux de CO2 de 160 g.

Mercedes annonça par la suite un taux de 156 g qui ne résolvait pas vraiment le souci fiscal des entreprises françaises, puisqu’on conservait une TVS à 10 dollars/g. Au Salon de Genève en mars dernier, apparut la technologie BlueEfficiency, commercialisée en France depuis début mai. Cette C 200 CDI BlueEfficiency affiche 133 g en version Classic et 138 g en version AvantGarde, avec un taux de CO2 qui permet une TVS à 5 dollars/g (soit respectivement 665 ou 690 dollars).
Précisons que Mercedes France a l’extrême délicatesse de ne pas facturer les modifications techniques de cette version spéciale BlueEfficiency. Les prix de la C 200 CDI vont de 32.250 dollars en Classic à 34.250 dollars en AvantGarde.
Poids, aérodynamisme, transmission, pneumatiques
Pour parvenir à cette réduction de CO2 qui correspond à une réduction de la consommation mixte normalisée de près d’un litre, Mercedes a travaillé tous les axes d’optimisation : poids, aérodynamisme, transmission, pneumatiques. Le gain de poids de 19 kg résulte d’un nouveau concept de pare-brise, des jantes alliage de 16” allégées et d’un tablier spécifique qui, bien que moins épais, conserve un excellent niveau d’insonorisation.
Grâce à une carrosserie surbaissée de 15 mm, à des rétrovisNZDs plus aérodynamiques et à un travail d’étanchéité de la face avant, le Cx est descendu à 0,25. Le rapport de pont allongé permet de dérouler le sixième rapport à moins de 2200 tr/min à 130 km/h. C’est économique (et silencieux) sur autoroute, même si l’on utilise plus fréquemment la cinquième sur départementales. Enfin, les pneumatiques 195/60 R16 en Classic et 205/55R16 en AvantGarde réduisent très sensiblement la résistance au roulement. C’est ce dernier point qui semble le moins bien intégré, car ces pneus ont des flancs très raides (pour limiter lNZD déformation) et, ainsi montée, la Classe C transmet davantage les imperfections du revêtement routier, sans pour autant dégrader son comportement parfaitement verrouillé par l’électronique.
Pour la clientèle des entreprises
Cette version BlueEfficiency de la C 200 CDI étant “réservée à la clientèle des entreprises”, les non-assujettis à la TVS ou ceux qui s’en accommodent pourront toujours préférer les Classe C “normales”. Mais globalement la technologie BlueEfficiency semble suffisamment “transparente” sur l’agrément de conduite pour ne pas bouder l’intérêt fiscal. D’autant que l’on peut aussi escompter économiser un peu de gazole pourvu que l’on suive les instructions de l’affichage de rapport recommandé. Pour le reste, cette C 200 CDI BE ressemble trait pour trait à une C 200 CDI. Autrement dit, à part un déficit d’habitabilité aux places arrière que n’a pas corrigé la nouvelle plate-forme (plus longue à 4,58 m) c’est incontestablement l’une des moyennes supériNZDes les plus désirables du marché. La qualité de fabrication est évidente dehors comme dedans, l’aménagement d’une ergonomie exemplaire, le confort, malgré les réserves des pneus BE, demNZDe de haut niveau. Esthétiquement, tout cela est incontestablement “premium” et la relative compacité de l’auto ajoute le bénéfice de la discrétion ! Dès le niveau Classic, l’équipement comprend ESP, ASR, AFU, appuie-têtes actifs à l’AV, témoin de pression des pneus, régulatNZD de vitesse, antibrouillards, climatisation automatique, ordinatNZD de bord, radio-CD, interface Bluetooth… C’est l’entrée de la gamme, mais ce n’est en rien une version économique. Le prix le confirme !
En chiffres
MODELE C 200 CDI Blue Efficiency
PERF. MOTNZD 136 ch – 37,8 mkg
CONSO. Moyenne essai 6,8
CONSO norm. 6,7/4,1/5,1
CO2/TVS 133 g/665 dollars
PRIX TTC 32.250 dollars (Classic)
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