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Lire la suitePublié le 28 juillet 2016 | par Rédaction
Vingt ans après, Porsche réinvente son Boxster et, environnement oblige, downzise le “flat-six atmo” en “flat-four turbo”, sans rien céder sur l’efficience.
Même s’il ne reste du précédent que le capot de coffre, le pare-brise et la capote, le Boxster 718 conserve sa silhouette indémodable et surtout son architecture à moteur central qui le contraint à deux places, mais lui assure un comportement routier – naturel – d’une précision diabolique.
L’électronique omniprésente permet d’adapter les réglages à sa main, mais elle ne donne jamais l’impression de conduire à votre place. Si le client Porsche est réputé prospère, les redevances fiscales l’agacent comme chacun… Et sans présager des pénalités promises aux constructeurs par l’UE en 2020, le downsizing devenait pressant.
Le moteur du nouveau Boxster 718 passe donc à 2 litres (contre 2.7) et celui du 718 S à 2.5 litres (contre 3.4) et de flat-six atmo, ils deviennent flat-four turbo… D’aucuns se sont émus de la mélodie comme si la vertu première d’une sportive se résumait à enchaîner les contre-ut. Il nous semble plus déterminant que le Boxster puisse continuer à enchaîner les virages… y compris les jours ouvrés.
L’investissement minimal atteint 56000€ sans le malus, mais, au tarif fiscal en cours, la (relative) sobriété du 2 litres, avec la boîte PDK7 à double embrayage, se traduit par un taux de CO2 de 158g pour contenir ce malus à 2200€ et la TVS à 1837€. La motivation d’un cadre célibataire (ou de son patron) n’a pas de prix ! Pour l’usage pratique rappelons que le Boxster dissimule deux coffres, 150 litres à l’AV et 125 à l’AR, très suffisants pour un deux places, même si on dort en pyjama !
Restait à savoir si, ce Boxster 718 en perdant deux cylindres, n’avait pas perdu un peu de son âme. Un tour du cap Corse suffit à rassurer. D’une part, le châssis et les trains roulants ont encore progressé, une nouvelle barre transversale renforce la rigidité latérale, l’amortissement gagne en réactivité, la direction électromécanique est plus directe.
Le (petit) moteur 2.0 délivre 300ch (25 de plus que le 2.7 atmo) et le couple atteint 380 Nm dès 1950 tr/mn sans jamais s’effondrer même si on monte dans les tours. Bien sûr il suffit de passer au 718S (350ch et un turbo à géométrie variable qui libère le couple encore plus vite) pour comprendre que tout est perfectible.
Au besoin, la liste des options se chargera de vous le rappeler: ainsi le système de communication à écran tactile est de série, mais le module de navigation reste en option. En fait, le problème est moins le nombre de cylindres que le nombre de lignes que l’on est tenté d’ajouter à la facture.
Jean-Pierre DURAND
Fiche technique
– Moteur : Flat-four essence 1988 cm3
– Puissance : 300ch à 6500 tr/mn
– Couple : 380 Nm de 1950 à 4500 tr/mn
– Boite de vitesses : PDK7 (ou BVM6)
– Vmax : 275 km/h (où c’est possible)
– Consommation : 9,9/5,7 mixte 6,9
– Emission CO2 : 158g (168g en BVM6)
– TVS : 1837 € en PDK7
– Prix : 56000 € (malus 2200€)
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