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Lire la suitePublié le 28 mars 2017 | par Rédaction
Cette fois, les chefs d’entreprise (très) pressés seront comblés : le V6 de 300 ch cède la place à un V8 biturbo de 422 ch. La Panamera 4S Diesel devient ainsi la berline fonctionnant au gazole la plus rapide du monde, soit 285 km/h en pointe…
Pareille motorisation peut surprendre. Aux Etats-Unis comme en Chine, où Porsche vend le plus de Panamera, le Diesel n’a jamais été en odeur de sainteté. Quant à l’Europe, l’avenir du gazole évoluera certainement au gré de la fiscalité. Plus que jamais adepte de la surenchère, le constructeur de Stuttgart propose non seulement un moteur Diesel « de course » (connu sous le capot de l’Audi SQ7), mais également une mouture 100% nouvelle. Si ses mensurations sont à peine chamboulées (+34 mm de long soit 5,05 m), son style apparaît nettement mieux équilibré avec une partie arrière directement inspirée de la 911.
A bord, on y découvre plus d’écrans mais moins de boutons : l’instrumentation à cinq cadrans conserve un compte-tours central analogique tandis que les quatre latéraux deviennent virtuels, pour personnaliser l’affichage en fonction des goûts du conducteur depuis les mollettes du volant multifonction (températures et pressions moteur, consommations, GPS, vision nocturne…). En haut de la console centrale, l’immense écran tactile de 12 pouces réclame un petit temps d’adaptation pour gérer la ventilation, les excellents sièges massant, le GPS bien sûr ou encore les connectivités avec son Smartphone.
La finition se révèle dans l’ensemble d’excellente facture et la présentation apparaît modernisée par rapport aux autres modèles de la marque. Notez que les deux places arrière profitent aussi d’un écran central (en option…), d’un fauteuil individuel inclinable, chauffant, ventilé voire massant (en option, encore). Le coffre, à hayon motorisé, dispose d’un volume de 495 litres, et jusqu’à 1 304 litres sièges arrière rabattus.
Sur la route, on s’aperçoit rapidement que cette 4S Diesel dispose d’un couple faramineux : 850 Nm disponible dès 1 000 tr/min. Les relances sont stupéfiantes dès les plus bas régimes, même sur les 7è et… 8è rapports, soit un de plus pour cette nouvelle boîte PDK (robotisée à double embrayage). Jamais brutale pour autant, la Panamera distille des accélérations linéaires et inépuisables, le tout dans un silence de fonctionnement quasi irréprochable.
On peut toutefois regretter une sonorité quelconque, surtout après avoir essayé la 4S essence (V6 biturbo de 440 ch). Mais le paramètre essentiel lorsque l’on abat les kilomètres à son volant demeure la consommation moyenne qui peut descendre sous la barre des 10 l/100 km, avec en prime une excellente autonomie (900 à 1 000 km grâce au réservoir de 90 litres). Mais cette reine de l’autoroute (ou plutôt de l’Autobahn…) pèse tout de même 2 125 kg à vide.
Si son système de roues arrière directrices (en option à 2 064 €) accentue le pouvoir directionnel sous 50 km/h, puis d’augmenter la stabilité au-delà de 80 km/h (les roues arrière tournent à l’opposé des roues avant, puis dans le même sens), le poids élevé du V8 sur le train avant se ressent sur petites routes sinueuses. Moins agile que la 4S essence, la 4S Diesel n’en demeure pas moins la référence de son segment en terme de comportement routier. La suspension pneumatique adaptative PASM (en option) assure un fantastique compromis entre moelleux et maintien de caisse, sans non plus prétendre à l’effet « tapis volant » d’une BMW Série 7 ou Mercedes Classe S. Au final, la Panamera brille sur tous les plans, concilie l’inconciliable et incarne l’ère moderne… tout en laissant le conducteur garder la main, pour le plaisir de conduire.
Adrien Cortesi
sportive et limousine
La Panamera 4S Diesel est la « machine à rouler » par excellence, sans réel défaut… si ce n’est son prix (plus les options…). Avec son rapport performances/consommation/autonomie inégalé, elle peut difficilement rougir de fonctionner au Diesel. La seule alternative économiquement intéressante reste la 4 E-Hybride de 462 ch, 15 000 € moins chère (la 4S Diesel écope de 6 053 € de malus) mais aussi moins performante.
Fiche technique
– Moteurs : V8 Diesel biturbo 4,0 litres
– Puissance : 422 ch à 3 500 tr/min
– Couple : 850 Nm à 1 000 tr/min
– Boîte de vitesses : automatique 8 rapports
– Vitesse maxi : 285 km/h Accélérations : 0 à 100 km/h en 4,3 s
– Consommation mixte : 6,8 l/100 km
– Emissions de CO2 : 176 g/km
– TVS : 3 168 euros
– Prix : 119 927 euros
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