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Lire la suitePublié le 10 novembre 2020 | par Rédaction
Seat poursuit sa croissance avec l’arrivée de la Leon, quatrième du nom, qui ringardise l’ancienne génération. Dans sa version break, la compacte devient familiale avec du volume à revendre. Découverte de la cousine espagnole de la VW Golf et de l’Audi A3.
Seat a mis le paquet sur cette quatrième génération de Leon. Le style se fait rebelle, surtout en version break, le logo a évolué et un « ¡Holà! » très ibérique illumine la chaussée lorsque le conducteur, la clé dans la poche, s’approche de la coche qui joue à fond la carte hi-tech. Surtout, elle est plus grande ; avec une longueur de 4,64 m, le break Sportstourer gagne 9 cm. Pour la petite histoire, c’est quasiment la même longueur que l’Exeo. Ça ne vous dit rien ? Il s’agissait d’une ancienne génération d’Audi A4 rebadgée à l’occasion Seat ; son rôle était de permettre à la marque espagnole de remplacer à bas coût dans les années 2010 feu-la Toledo. Tout ça pour dire, qu’au fil des années, les modèles du segment C sont devenus aussi grands que ceux du segment D d’il y a moins de dix ans.
Puisque nous sommes toujours avec notre mètre à la main, le Sportstourer mesure 274 mm de plus que la version berline 5-portes. Question volume de coffre, le break se montre très généreux avec de quoi mettre 620 litres de valises ou de matériel. Pour ceux qui ont à transporter des passagers sur la banquette arrière, l’empattement qui a pris 5 cm de plus par rapport la Leon III assure un bel espace aux jambes.
La planche de bord se dévoile très épurée avec un grand écran central (10’’) et une qualité de fabrication plus soignée que l’ancienne génération. Ce nouveau design s’accompagne d’une ergonomie parfois discutable. Les commandes rotatives de la climatisation ou du volume du système multimédia ont disparu au profit d’une ligne tactile souvent inutilisable car trop fine pour des doigts normalement constitués. La voiture se pare de toutes les dernières aides à la conduite, qui sont parfois une peu trop intrusives, et d’un nouveau système multimédia avec commande vocale. Si vous lancez un « ¡Holà! » dans l’habitacle, elle vous demandera où vous voulez aller ou si vous avez trop chaud. Même si c’est amusant au début, la reconnaissance vocale reste au final assez perfectible.
Cette Leon 2020 inaugure pour la première fois chez la marque espagnole une version micro-hybride ; elle est dotée d’un alterno-démarreur de 48V associé à une batterie lithium- ion. Dans cette configuration, le 4-cylindres essence 1.5 qui affiche 150 ch, est couplé avec une boîte à double embrayage DSG7, alors que sans l’hybridation, ce même bloc n’est disponible qu’avec une boîte manuelle à 6 rapports. Cette structure de gamme est assez surprenante, car quelque soit la boîte, les homologations sont identiques : 5,6 à 6,4 l/100 km de consommation (WLTP), tout comme la puissance fiscale (8 CV) ce qui n’est évidemment pas le cas pour le prix : le eTSI 150 est facturé 2 000 € de plus que le TSI 150. Quel est l’intérêt alors de la micro-hybridation ? Bonne question. Sur le papier, il permet un mode roue libre et l’énergie est récupérée lors des freinages, tandis que le moteur bénéficie d’une assistance électrique. Tout cet arsenal devrait donc se ressentir dans les valeurs d’homologation, mais ce n’est bizarrement pas le cas. Néanmoins, lors de nos essais sur des parcours très variés, nous avons été agréablement surpris par une consommation très raisonnable de 6,5 l/100 km. À noter que cette motorisation n’est pas disponible en version Business.
En outre, le 1.5 TSI qui affiche un couple de 250 Nm disponible à 1 500 tr/min s’avère un plaisant compagnon de voyage. La boite DSG7 peut se révéler parfois un peu lente, mais le problème est réglé en monde Sport. Question comportement, la Leon joue la carte du compromis en alliant dynamisme et confort de bon aloi, sauf à basses vitesses avec des remontées un peu sèches, sans privilégier l’un ou l’autre. La direction se montre communicante ce qui permet en conduite soutenue de bien savoir où s’est placée la voiture. Seul bémol, l’insonorisation sur autoroute est en deçà de ce que peut proposer la concurrence.
Déboulant sur un marché très concurrentiel face à une Peugeot 308 en renouvellement, une Renault Mégane qui souffre du Captur et à une Volkswagen Golf arborant fièrement une huitième vie, la Seat Leon a quelques atouts pour se faire une place au soleil. À commencer par une belle habitabilité, des prestations dynamiques réussies et un style séduisant. Est-ce que cela suffira pour convaincre ?
Christophe Bourgeois
Fiche Technique :
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